Sep
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par zzeghlache le 07-09-2012

Je trouve l’entrée dans le monde du journalisme passionnante, nous sommes une

sorte de relève des ancien élèves qui nous ont précédé dans  la classe média, je m’entends très

bien avec les élève de cette classe et je leur souhaite une très bonne année scolaire.

journaliste du grenier.

Sep
03
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 03-09-2012

Deux rentrées plus tard (les anciens confirmeront s’ils lisent cet article), on sort de l’été avec la même revue de presse : les Roms, les expulsions, le relogement… Cet article-ci est sans doute plus optimiste : deux ans plus tard, on reloge des familles. Un exemple de municipalité qui s’organise.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/09/02/a-choisy-le-lent-et-delicat-pari-de-l-integration-des-roms_1754419_3224.html

Qui sont les Roms ?

Etre Rom c’est-à dire tsigane d’un pays de l’est, Roumanie et Bulgarie surtout, c’est :

– faire partie d’une minorité sans racines fixes, parlant un langage commun aux tsiganes du monde entier mais fortement marqué par la langue du pays d’accueil. Cette langue c’est le « romani » ignoré des non tsiganes.

– une minorité méprisée dans leur pays “d’accueil”.

– sans racines puisque peuple sans terre, issu d’un exil remontant au moins au xv° siècle. Exil sans doute déjà pour fuir la misère. Les Roms ne sont plus nomades. Caeucescu, en Roumanie, les avait contraints à la sédentarisation et brûlé leurs caravanes.

– misère qui perdure au cours des siècles, plus difficile à supporter dans les pays pauvres au climat dur l’hiver. Ceci explique que 15000 Roms environ se trouvent sur le territoire français…

A consulter pour s’informer : un dossier spécial Roms dans Libérationhttp://www.liberation.fr/roms,99923

Août
16
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 16-08-2012

De retour de vacances sur une île déserte (entendez sans internet ni télé ni presse papier), je découvre l’actualité. Tiens, mais c’est qu’il s’en passe, des choses, de par le monde, à part les J.O. ! Même les medias arrivent à traiter d’autres informations…

Ma revue de presse me pousse à vous guider, chères zélèves, vers la lecture de ce petit article : il dénonce la volonté du nouveau gouvernement tunisien de modifier les droits des femmes. Lisez bien, elles perdraient leur statut d’égales de l’homme pour (re)devenir seulement “complémentaires” de l’homme.

http://www.liberation.fr/monde/2012/08/11/les-tunisiennes-appelees-a-defendre-leurs-droits-face-aux-islamistes_839227

On se croirait revenus en arrière, bien avant les combats de nos grands-mères féministes. C’est la Tunisie, ce n’est pas la France, mais l’observation de l’évolution (en l’occurrence, je préférerai le terme de “régression”) de la société sous un gouvernement qui n’est plus un gouvernement laïc est intéressante… Consternante, ce matin.

Août
10

Ce 5 août, les 5O ans de la mort de Marilyn Monroe ont été célébrés. 50 ans, de gloire même à travers la mort. Elle restera l’une des plus grande personnalités et actrices de l’histoire d’Hollywood. Elle était la blonde parfaite, la sulfureuse, la bombe. Celle qui faisait rêver un monde entier par sa beauté légendaire et son talent. Elle incarnait le sexe, les plaisirs.

 « L’idée d’être un symbole me déplaît, mais si je dois être le symbole de quelque chose je préfère que ce soit du sexe.  »

Mais n’était elle vraiment que ça ? Juste une femme qui se contentait de sa plastique ? Non. Elle était bien plus. Elle était cette fille qu’on connait tous, celle qui veut être aimée par dessus tout. Celle à qui il manquait un environnement famillial pour s’épanouir. Elle était celle qui était malheureuse en amour. Celle qui faisait tout pour atteindre ses rêves.  En elle, chacune de nous peut se retrouver par des fragments de son existence. Elle voulait paraître parfaite, mais au fond, elle était l’imperfection incarnée. De son vrai nom Norma Jeane Baker, elle se crée ce personnage, Marilyn. Celui derrière lequel elle s’est cachée durant toute sa vie, derrière ce masque ont pouvait entrevoir cette petite fille fragile qui avait peur de la folie héréditaire de sa famille. Tant est si bien qu’elle ne savait plus qui elle était. Elle fut en quête d’elle même grâce à des psychologues. Elle se droguait de médicaments, buvait bien trop. Changer de conquêtes comme de robe, chercher un bonheur abstrait. Mais elle était dotée d’une aura spectaculaire ! Elle illuminait l’écran, on ne voyait qu’elle. Beaucoup de ses films ont été acclamés avec ferveur. Elle était acclamée avec ferveur. Elle était l’icône, celle qui ne portait que du parfum Chanel pour dormir.

“L’argent ne m’intéresse pas. Je veux juste être merveilleuse.”

Il y aurait tellement à en dire. Je l’admire, vraiment. Pour avoir été une enfant de foyer, aux songes torturées, qui est devenue la plus belle femme du monde. 

Film à voir :

Juil
29
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 29-07-2012

Mourir pour des idées, révolte des peuples : cela vous rappelle-t-il quelque chose chères zélèves ? Nous avions évoqué ce sujet lors de la préparation à l’épreuve d’histoire des arts…

Nous avions alors évoqué la Syrie.  Pas de trève estivale pour le peuple syrien…

 http://www.liberation.fr/monde/2012/07/28/syrie-hollande-en-appelle-a-l-onu_836198

Juil
16

Chères zélèves en vacances,

Ici ou là, aujourd’hui, vous pourrez lire des articles rappelant la rafle du Vel d’Hiv, le 16 juillet 1942. On écrit dans la presse que la génération qui est la vôtre ignore ce fait historique. Au moins, nous pouvons nous féliciter, malgré l’impossibilité de faire ce voyage en Pologne tant souhaité cette année, de vous avoir permis de connaître ce pan de l’Histoire de l’Occupation.

N’hésitez pas à lire ces articles. Et à vous remémorer ces cours d’Histoire, ces textes lus en français, ce roman, Un Secret, ces films, dont La Rafle, vus en cours. Et à travailler, à votre tour, à la transmission de la Mémoire, afin que jamais plus votre pays ne laisse le racisme, l’antisémitisme, les discriminations gagner les esprits. A votre tour d’être ce qu’on appelle des passeurs de Mémoire. Continuez à vous documenter, à approfondir votre connaissance de l’Histoire.

Soyez des citoyennes éclairées.

Juil
06
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 06-07-2012

Chères zélèves,

Eh bien, plus d’articles, plus de commentaires ? Etes-vous déjà en vacances ? Et les résultats du Brevet des Collèges, nous les commenterez-vous ?

En attendant que vous sortiez de cette phase de latence, voici quelques articles pour compléter votre travail sur la guerre d’Algérie, souvenez-vous de messieurs Joseph et Laborda, venus au collège vous parler de cette guerre. Dans Le Monde, un dossier sur l’Indépendance (5 juillet 1962), des témoins racontent.

http://www.lemonde.fr/afrique/visuel/2012/07/04/independances-algeriennes_1728358_3212.html

Bonne lecture, et bon début de vacances à toutes !

Juin
21

Juin
15
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 15-06-2012

Chères zélèves,

Lundi, en Tunisie, une exposition d’oeuvres d’art était saccagée avant d’être fermée. Regardez le porfolio ci-dessous et essayez de comprendre ce qui a pu choquer, peut-être, certains tunisiens au point de commettre l’irréparable : lacérer une toile (!), pousser les organisateurs de l’exposition à décrocher les oeuvres exposées pour les protéger de la furie des manifestants.

http://www.lemonde.fr/international/portfolio/2012/06/14/exposition-le-printemps-des-arts-2012-a-la-marsa-en-tunisie_1718066_3210.html

L’art est l’expression d’une pensée : en l’occurence, certaines pièces de l’exposition révèlent une préoccupation forte quant à l’avenir de la jeune démocratie tunisienne.

Les émeutes qui ont suivi sont une preuve qu’il est difficile de considérer l’art comme expression libre : lacérer une toile, c’est comme brûler un livre, c’est bafouer la liberté d’expression. C’est une forme de censure. Repensez à la polémique qui a suivi la projection, toujours en Tunisie, du film de Marjane Satrapi, Persepolis, que vous connaissez…

Je vous invite à réfléchir à cette question : peut-on, en démocratie, interdire une exposition d’oeuvres d’art sous prétexte qu’elle dérange certains citoyens ? Que l’on juge belles ou non les oeuvres, peut-on les détruire ? Au nom de quoi ?

Dernière minute : http://www.liberation.fr/monde/2012/06/16/un-imam-interdit-de-precher-apres-avoir-appele-au-meurtre_826800