Fév
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Alexandre Le Grand le 21-02-2011

Le mardi 15 février, le capitaine Martineau et un de ses collègues Amir, sont intervenus à George Sand dans le but de faire le point sur les risques qu’encourent les internautes.

Un débat s’est mis en place afin de faire des statistiques des personnes utilisant un blog, facebook, téléphone portable , youtube … etc .

Sur 26 èlèves, 19 ont un ordinateur avec internet, 17 ont un portable, 14 ont facebook, 2 ont un blog et 13 affirment avoir deja insulté sur le net. La moyenne d’âge et de 12 ans.  Nous avons tout d’abord évoqué les utilisation des nouvelles technologies par les éleves.

L’aquisition photos et/ou audio ou video des élèves dans la cour , aux toilettes, aux vestiaires, une bagarre entre élèves, des professeurs dans le cours, en salle de classe.

La publication: par mms/sms , sur internet , face book, blog , par e-mail ect…

Injure : insulte, menaces, moquerie de camarade, personne chargée d’une mission publique : que dit la loi face à ce contenu ? Quelle punition prévoit la loi ?

Comme la diffamation, l’injure peut constituer un délit ou une contravention selon les conditions dans lesquelles elle est proférée, et peut être passible de peine de prison ou d’amende. En particulier, la gravité des sanctions varie selon qu’elle est publique ou non, qu’elle est ou non précédée de provocations de la part de la personne injuriée, et selon la qualité de la personne à laquelle elle s’adresse, selon qu’il s’agit d’un particulier, d’un fonctionaire public ou d’une institusion, par exemple.

L’injure crée automatiquement un préjudice à l’encontre de la personne injuriée, cependant son montant est souvent dificile à évaluer. Une injure publique est réprimée par la loi de 1881 (article 33), qui la punit d’une amende de 12 000 euros.

Le code pénal (article R.621-2) fait de l’injure non publique une contravension de la 1re clase, soumise à une amende de 38 euros.

Hanène et Alexandre

Fév
21

Cet article du Monde, daté du 9 janvier 2011 : honorer la mémoire des tziganes assassinés par les nazis pendant la seconde guerre mondiale.

Chers zélèves,

Avant de vous laisser en vacances, un dernier lien, pour vous : ce reportage réalisé par John Paul Lepers, vous vous souvenez, le journaliste en camping car qui n’a pas froid aux yeux ?

http://latelelibre.fr/emissions/jpl-en-camping-car/road-doc-flic-un-metier-de-chien/

Fév
19

Chers zélèves, souvenez-vous de la visite de votre journaliste référent, Jean-Yves Le Nezet : il avait passé commande de deux pages pour la NR. Une page sur Facebook et une autre, sur les lieux de prière pour les musulmans en France.

Nous avions déterminé les angles d’approche de cette page comme suit :

1) Un reportage sur Châtellerault : comment la mosquée est-elle financée ? (interview de M. Djeggloul, Imam et interview d’un élu de la mairie)

2) Une revue de presse : l’actualité se fait de plus en plus pressante sur la question de l’Islam français :  “Un Islam de France” et non pas un “Islam en France”, précise le président de la République : saurez-vous expliquer la différence entre ces deux conceptions ? Le débat sur l’identité nationale de l’an dernier avait fait l’objet d’une page très appréciée dans la NR : vous êtes capables de relever le défi pour ce nouveau sujet, qui touche à la même sensibilité : la France ouvre un nouveau débat. Attention, on attend des arguments, des exemples, et non pas des tirades enflammées !

3) Reportage auprès de l’association châtelleraudaise : “Les Fils d’Abraham” : association regroupant des musulmans, des chrétiens et des juifs. Les questions à poser aux membres de cette association sont les suivantes :

– présentez votre association (historique, objectifs, manifestations)

– quelles réactions à l’actualité ? (loi sur la burqa, financement des mosquées, projet d’interdiction des prières dans les rues, des minarets des mosquées…)

4) Votre sentiment personnel : attention, il n’est pas question ici d’une profession de foi ! Nous sommes dans un cadre laïc. Les appréciations personnelles peuvent être sincères, vous pouvez faire allusion à votre position vis-à-vis de la religion en général, mais on attend ici une réflexion sur la laïcité : “Pensez-vous qu’on puisse vivre ensemble, en France, en respectant la laïcité ? Vous-mêmes, en tant qu’adolescents français, quel regard portez-vous sur la laïcité que l’on érige en modèle républicain ?

http://www.liberation.fr/politiques/01012320727-nicolas-sarkozy-s-enflamme-sur-l-islam

http://www.la-croix.com/Vivre-ensemble/editoAlaUne/2455919/15291

http://www.la-croix.com/La-laicite-revient-dans-le-debat-politique/article/2455913/4076

Vous pouvez consulter les articles ci-dessus, sélectionnés pour vous, mais les liens vers les journaux nationaux doivent vous aider à nourrir votre réflexion. Vous pouvez vous emparer de ce sujet, (ou pas) : envoyez vos articles. Les vacances  peuvent être l’occasion de réfléchir et de composer des articles sans être pressés par le temps !

Tous les avis sont intéressants : chacun de vous peut écrire pour cette page : plus les angles seront divers, plus votre article sera intéressant.

Fév
18

Est- le sort qui tombe ?

Sous la pression de la rue et d’une génération qui se mobilise de plus en plus , Ben Ali a perdu le contrôle : Ben Ali est dans le coma depuis deux jours  dans un hopital de Jeddah, en Arabie Saoudite, là où il a trouvé refuge, suite à une attaque cérébrale vasculaire. Son état est jugé soit disant ” grave”.  L’ex chef de l’état, fait parler de lui  :

” S’il meurt , c’est un dictateur qui est parti et je dis bon débarras. On tourne la page, on a d’autres choses à faire dans ce pays “, réagi Adel , enseignant de 50 ans .
” Si sa mort se confirme, je dis sans revanche que la punition divine et vite tombée ” explique un jeune étudiant de 25 ans .

On en arrive même à :  ” Je refuse que notre terre bien aimée soit souillée ” , ” je vois mal le peuple accepter qu’il soit enterré ici , le sang des martyrs tués par les snipers de Ben Ali n’a pas encore séché ”

Pour ma part , je ne souhaiterais pas la mort à mon pire ennemi . Mais , Ben Ali a réprimé son peuple . La roue tourne ?
Fév
17

Quand le devoir de Mémoire fait défaut…

“Des français qui n’ont pas écrit leur Histoire” : cette phrase représente bien la situation, hélas. Les Gens du Voyage n’ont pas écrit   leurs souffrances, leur haine, leur douleur et les injustices qu’ils ont subies pendant cette  deuxième guerre. Donc c’est dur de tout savoir sur leur passé tragique, ignoré par la population. Peu de livres, peu de reportages,  peu de témoignages pour alimenter leur mémoire collective.  C’est comme si la France ne voulait pas se souvenir de ces faits. Le film que j’ai vu, “Des Français sans Histoire“, pourra peut-être faire avancer les choses, je l’espère. Il faudrait plus de reportages, de témoignages, car plus les années passent, plus l’étau se resserre sur ce peuple en quête de sa vraie Histoire.

J’ai forcément une opinion favorable pour qu’on n’oublie pas leur Histoire.  Mais il faudrait que les Gens du Voyage se mobilisent pour qu’on s’intéresse à eux. Il faut qu’ils écrivent leur Histoire, que les derniers survivants témoignent, que des fils ou filles ou petits- fils ou petites- filles recueillent ces témoignages… et témoignent du passé de leurs familles.

Kévin (Le Torchon)

Mémoire oubliée ? Comment transmettre la mémoire dans une culture qui ne privilégie pas l’écrit ?

Je pense qu’il est difficile de transmettre son Histoire sans l’écrire, car, si nous n’écrivons pas l’Histoire, nous la transmettons oralement.

Le danger dans ce domaine là, c’est que si nous ne l’écrivons pas, nous avons beaucoup de chances de la perdre ou même de la transformer. Si on ne l’écrit pas, on va la raconter uniquement aux personnes proches de nous, cela réduit la transmission du témoignage, alors que les écrits sont accessibles à tous, du moins dans les démocraties qui respectent pleinement les droits de l’homme.

C’est pour cela qu’il est important d’écrire son Histoire. Je ne dis pas que l’écrire est la parade contre tous les problèmes, car nous ne sommes jamais à l’abri de l’incendie des bibliothèques… Nous ne sommes pas non plus à l’abri d’une modification, ou du fait que l’auteur lui-même raconte un tissus de mensonges. Cependant, nous pensons que ceux que nous avons eu devant nous, sur l’écran de la salle des 400 Coups mardi 1er février disaient la vérité car tous les témoignages concordaient. Lors des entretiens, nous avons pu remarquer que les personnes qui parlaient restaient dans le recueillement et dans leurs pensées. Mais notre professeur d’Histoire assure qu’il faut des écrits de différentes sources pour valider un fait historique…

Le monde entier a été au courant de l’extermination des Juifs, des pages de manuels d’Histoire sont consacrées au génocide juif. Pourquoi ? Parce que leur histoire a été écrite, tandis que celle de l’internement des Gens du Voyage et de leur déportation est restée méconnue de nous car elle n’a pas été autant écrite et elle a été beaucoup moins transmise. Aujourd’hui encore, une grande partie des gens ignore cette histoire alors qu’elle s’est passée tout près d’ici, à Montreuil-Bellay. Heureusement, maintenant, des gens sont volontaires pour aller auprès de ces familles pour recueillir leur témoignage de manière à garder une trace et informer la population des autres génocides, des autres exactions, des autres discriminations.

Jofrey. (Le Torchon)

Fév
17
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 17-02-2011

Des Voyageurs sans Mémoire ?

Voyage au coeur de l’Histoire des Gens du Voyage : 1939-1945

Invitées par l’ADAPGV à la projection du film « Des Français sans histoire », au cinéma Les 400 Coups, les deux classes  Médias de Châtellerault (K’eskon Attend et Le Torchon) ont eu la chance de rencontrer le réalisateur. Elèves et passeurs de Mémoire.

Contexte historique

La politique raciale menée par le régime nazi en Allemagne à partir de 1933 atteindra l’horreur en 1942, avec la Solution Finale, l’extermination des Juifs et des Tziganes. D’après les Nazis, les Juifs étaient situés tout en bas de l’échelle des races. Ceux qu’on appelle alors les « nomades », par opposition aux sédentaires, vont subir eux aussi un génocide : ce sont environ 220 000 Tziganes assassinés par les nazis dans les camps d’extermination en Europe. Si on connaît l’histoire du génocide des juifs, la Shoah, on ne connaît pas toujours bien celle du génocide des Tziganes. Nos livres d’Histoire ne nous l’enseignent pas.

Grâce au film de Raphaël Pilosio, « Des Français sans Histoire », nous apprenons qu’en France, les nomades, que l’on désigne aujourd’hui sous le terme administratif « Gens du Voyage », ont été internés dans des camps sur le sol français pendant toute la durée de la guerre -voire plus-, et que certains hommes ont été déportés vers les camps d’extermination en Allemagne, en Pologne, et y ont été gazés. En approfondissant les recherches, on apprend que le gaz Ziklon B avait été testé sur des enfants tziganes…

(Le Torchon)

Qu’en est-t-il de toute l’Histoire ?

Les nomades, ces personnes vivant sans domicile fixe et en habitat mobile, ont connu de grandes souffrances lors de la Seconde Guerre Mondiale.  Entre arrestations et camps de concentrations, un petit retour sur l’histoire de ces personnes.

C’est avant la Première Guerre Mondiale qu’on a inventé le fameux carnet anthropométrique visant à limiter la liberté des Gens du Voyage mais c’est pendant la Seconde que l’histoire s’est emballée.  Des lois, toutes contre les nomades, sont décrétées, comme des lois qui interdisent ces personnes à circuler sur le territoire français pendant la durée de la guerre ( décret du 6 avril 1940 ).  Les nomades sont assignés à résidence, puis le gouvernement pousse à vouloir les interner dans des camps, tout ça sous le régime de Vichy. L’internement des nomades en zone sud est dirigé par les français alors qu’en zone nord, ce sont les allemands qui dirigent les arrestations.

Ces personnes sont alors emmenées dans ces camps (une trentaine en France) où elles sont mal nourries, mal logées et dans lesquels elle travaillent dur. Pour manger, elles doivent souvent trouver leur propre nourriture. A certains, endroits, elles sont autorisées à sortir du camp la journée pour aller trouver leurs denrées mais sont néanmoins obligées de rentrer le soir où elles sont enfermées dans des sortes de « cages » dans lesquelles nous enfermerions des bêtes aujourd’hui.

Entre 1940 et 1946,  4 657 nomades sont arrêtés en zone occupée puis internés et 1 404 le sont en zone libre. Vous vous rendez-compte que ces gens ont été arrêtés parce qu’ils ont été jugés « dangereux » pour la population ! Des idées fondées sur rien puisque ces personnes ne sont pas des voleurs comme on le prétend à l’époque et ce sont des personnes comme toutes les autres, le seul critère de différence étant le mode de vie.

1946. Une année qui marquera sûrement les esprits puisque c’est celle qui signifie la fin des camps pour les tsiganes. Le dernier camp fut celui de Jargeau, à Angoulême. Mais bien qu’elle soient sorties des camps, les familles nomades n’ont pas fini de souffrir puisqu’à leur sortie, ils n’ont pas retrouvé les caravanes, les roulottes ou les chevaux qu’ils avaient abandonnés quand on les a arrêtés.

Rien, il ne leur reste rien… A part des souvenirs noirs de douleurs, de souffrances, d’images de guerre, de sang ou de mort. Des traitement qu’ont subis des personnes qui n’avaient rien demandé, qui n’étaient pour rien dans cette guerre et qui ont tout de même souffert et qui ont été trahies par leur patrie , la France…

Nourelhouda et Marion (K’eskon attend ?)

Gens du voyage : « Des Français sans Histoire »

Raphaël Pillosio, le réalisateur est clair : « La France ne reconnait pas les souffrances des Nomades,  ce scandale de l’internement des Gens du Voyage pendant la Seconde Guerre Mondiale ».  Son idée ?  Recueillir la parole des gens qui ont eux-mêmes étés internés et enregistrer cette parole pour les plus jeunes. Une façon de redonner leur histoire à ces français que les français ne reconnaissent pas.  Pour cette réalisation, il lui a fallu une longue préparation et plusieurs années avant le montage. Une confiance s’est installée avec toutes les personnes rencontrées, retrouvées, pour la plupart, de témoignage en témoignage, un témoin signalant une histoire, une famille, un autre la localisant… Jusqu’à cet homme digne, présent dans la salle, venu raconter en direct, M. Fernandez. « La seule chose que j’espère, c’est ce que ça ne se reproduise pas. On était tellement maltraités, tout ce malheur vécu reste encore en nous.  Des familles entières ont étés internées ».

Raphaël Pillosio, en dévoilant son dispositif, explique l’intérêt d’une petite équipe (trois personnes) pour établir cette confiance. Il explique aussi pourquoi il a tourné en plans fixes la plupart des entretiens : « Je voulais voir le travail de la mémoire se faire jusque dans les silences. » Et dans ces silences, le spectateur a pu entendre, au fil des interviews, cette question répétée, venant ponctuer les récits : « Mais pourquoi, on ne nous aime pas ? ». Qu’on ait choisi d’être sédentaires comme M. Fernandez, qu’on ait choisi de continuer la roulotte comme certains dans le film, il y a toujours ce rejet du Gitan, du Manouche, du Tsigane, du forain…

Conséquences de ce rejet : le carnet anthropométrique qu’il fallait faire signer dès le début du siècle dernier, l’internement durant la guerre, demandé par l’état français, des prises de parole encore aujourd’hui de certains politiques. En tout cas, pour cet épisode historique, une cinquantaine de camps ont mis des barbelés entre les gens du voyage et les autres, et certains ont fini leur vie en Allemagne avec les juifs, les résistants, les homosexuels… Sans laisser beaucoup de traces.

Nourelhouda et Marion (K’eskon attend ?)

Merci à Raphaël Pillosio, à Delphine Plaud et Thérèse Boger, de l’ADAPGV, à M. Fernandez, à Margot Buczkowski et aux membres de la famille Henrique, de qui nous avons beaucoup appris.

Fév
17
Le titre est modifié et le texte coupé, on devrait lire une seconde page demain (je crois).

On innove : ce fut un travail commun aux deux classes media de Châtellerault : K’eskon attend ? et Le Torchon.

A lire là : http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/TRIBU-NR/Entre-vous-et-nous/Les-horreurs-de-la-guerre


Deux collèges pour une même cause

Fév
15
Classé dans (Le torchon brûle) par Calimero le 15-02-2011

Vendredi 11 Février ,

 

Sur le chemin du collège , une dame nous arrêta avec son camion , nous nous demandons alors pourquoi.
Elle nous lança agressivement en pleine poire :

” Vous là ! Je vais vous accuser d’homicide invonlontaire , vous allez faire des traveaux d’intérêt général chez les vieux ! ”

Nous ne comprenions pas ce qui se passait.
Elle reprit : ” A cause de vous, une personne âgée est tombée , je sais ce que vous avez fait , vous avez sonné à la porte, ce qui l’a fait tomber ! Vous êtes tout seuls dans la rue !”. Les rues se dispersent de tous les côtés à cet endroit-là…

Nous nous sommes regardés sans rien comprendre.

 

 

“Je vais récupérer vos noms à George Sand , j’ai des relations , vous allez entendre parler de moi !”

Nous avons été accusés sans preuve. Ceci est totalement inadmissible. De plus nous n’avons pas touché à cette sonnette.

 

Alex , Julie , Mazarine & Anissa.