Je viens de consulter les résultats du DNB et constate avec fierté que nombre de mes zélèves sont reçus, voire reçus avec mention Bien : cela me fait plaisir ! Je suis désolée pour les quelques-unes qui n’ont pas réussi à obtenir ce diplôme : ce n’est que partie remise, dès l’an prochain.
Il manque tout de même cruellement ces fameuses mentions Très Bien qu’on avait pourtant vu fleurir l’an dernier… Petits problèmes avec l’orthographe, qui vous empêcheraient d’accéder à la quasi perfection ? 😉
A présent que vous avez ce Brevet en poche, vos vacances vont pouvoir être studieuses : vous avez compris qu’une année scolaire s’étire sur 12 mois et non sur les 10 travaillés. Lisez, lisez, lisez !!!!! Pour votre entrée en seconde, lisez je vous prie… Regardez, voici un roman que j’ai adoré lire à votre âge (et plus tard !) : Madame Bovary. M. Mastorgio va sans doute dire son mot au sujet de ce choix, son avis m’intéressera, d’ailleurs.
C’est l’histoire d’Emma, une jeune fille mariée à un médecin de campagne, Charles Bovary. Vous verrez si ce mariage la rend heureuse, ou pas. Emma Bovary est un personnage clé de la littérature du 19ème siècle, qu’il vous faudra connaître. Lisez ce roman comme vous regarderiez une peinture représentant le 19ème siècle. Ne jugez pas Emma… Regardez-la vivre et se débattre en toute indulgence.
Et quand vous aurez achevé cette lecture, vous pourrez lire le roman de Maupassant Une vie, dans lequel vous rencontrerez Jeanne.
Félicitations à toutes, bonnes vacances et bonne lecture !
A. Dibot. PS : vous pouvez poster des cartes postales sur ce Torchon !
Chères zélèves,
Qui a achevé la lecture du roman de Grimbert, Un secret ? Hier, il restait une quinzaine d’exemplaires à la librairie : eh oui, je fréquente ce lieu, je n’espionne pas, mais on me renseigne : “Vos zélèves ne sont pas tous, loin de là, venus acheter le roman.”
N’oubliez pas : lundi matin, vous devrez connaître ce récit dans ses moindres métaphores…
Pour vous, ces trois couvertures du roman, depuis sa parution en édition de Poche. Laquelle préférez-vous, et pour quelles raisons ?
Avez-vous aimé ce roman ? Je vous mets au défi de convaincre M. Mastorgio de se décider à le lire…
Samedi 21 avril, la troupe de théâtre “Pas d’chichis à Dangé” a fait une représentation de leur pièce de théâtre Pourquoi Moi? au Nouveau Théâtre de Châtellerault. Cette pièce a été imaginé pas Olivier Lejeune et a été mise en scène par Jacques Furget et Laurent Senechaud. La troupe qui a joué cette pièce est composée de 6 personnes : Alain, Laurent, Dolores, Danièle, Thomas, Jean Michel.
Dans cette pièce de théâtre, la troupe voulait montrer comme quoi la vie n’est pas si facile que ça : se faire chasser de chez soi par la femme dont on est fou amoureux, faut déjà le digérer. Etre obligé d’emménager en catastrophe dans un immeuble plus que glauque, là encore il faut un moral d’acier… Mais quand, dès le premier soir où vous êtes encore dans vos cartons, vos nouveaux voisins font irruption dans ce logement pour vous mêler à leur vie au risque d’exploser la vôtre… Alors là, vous grimpez en haut de l’échelle du stress ! Surtout en découvrant que dans ce logement que vous venez de louer, l’ancien locataire a laissé sa vie… d’une manière plus que terrifiante !!
Pour ma part, j’ai trouvé cette pièce de théâtre très marrante, le rythme de la pièce est soutenu, sans temps mort, je ne me suis pas ennuyée durant les deux heures de représentation. Si vous avez l’occasion de pouvoir voir cette pièce de théâtre, allez-y car vous ne serez pas déçu. Pour le moment, aucune date n’est prévue mais, comme cette pièce est géniale, ils vont sans doute reprogrammer des dates.
UN CONSEIL : ALLEZ VOIR CETTE PIÈCE DE THÉÂTRE, VOUS NE LE REGRETTEREZ PAS !!!!!
Manon.
” J’ai pas pleuré” écrit en 2003 par Ida Grinspan en collaboration avec Bertrand Poirot-Delpech est un roman autobiographique dans lequel Ida Grinspan narre une période importante de sa vie. Elle y raconte son combat, la survie d’une jeune juive française pendant la 2ème Guerre Mondiale, une jeune fille qui fut chanceuse dans son grand malheur. A travers des anecdotes, elle raconte ce qu’elle a enduré, ses craintes, ses peines, ses pensées d’une maturité remarquable pour son jeune âge -à l’époque. Avec justesse et sans éxagérations, on voit la guerre avec un autre regard.
J’ai lu ce livre qui est raconté de telle sorte qu’on peut vraiment se mettre à la place d’Ida. On ne peut s’empêcher d’envier son courage sans bornes, très peu auraient su faire face à l’indicible qu’elle nous raconte.
Océane.L
En allumant la télé je tombe sur “Vivement dimanche prochain” . Trouvant ça barbant, je commence à changer de chaine quand j’entends que le livre Inconnu à cette adresse de Kressman Taylor est mis en scène par Michele Levy-Bram au théâtre. Thierry Lhermitte joue le rôle de Martin et Patrick Timsit dans le rôle de Max. La pièce n’est constituée que des lettres de ces deux amis d’enfance.
Premièrement, ont se sent vraiment concernée, puisque le personnage principal (Emma) a 15 ans (comme nous!). Le roman parle de deux sujets forts : l’anorexie et la Seconde Guerre Mondiale. On ressent vraiment son sentiment de bouleversement quand elle découvre le secret de ses grands parents pendant la guerre, puisqu’en histoire nous étudions cette période sombre ce qui nous plonge mieu dans le contexte. Elle est également atteinte d’anorexie, une maladie où l’on a un dégoût pour la nourriture, et donc on se force à vomir. Elle a plusieurs raisons de l’être :
-Plaire a son petit ami
-attirer l’attention de ses parents
-le lourd secret que cachent ses grands parents
En résumé, c’est un livre poignant et très bien écrit.
A présent que nous sommes entrés, dans le cadre du cours de français, dans l’étude de l’autobiographie, vous pouvez lire -peut-être- celle-ci : il s’agit d’un émigré vietnamien, arrivé en France avant guerre (la seconde) qui, âgé de 90 ans, a composé son autobiographie pour transmettre à ses enfants et petits-enfants le récit de son histoire, donc de la leur.
Le contexte historique (que sont devenus ces immigrés Vietnamiens pendant la guerre ?) rend ce récit intéressant : c’est un témoignage d’un passage de l’Histoire, tout autant, selon le journaliste de Rue89 qui a soutenu le projet de publication de ce texte, qu’un très beau livre écrit avec intelligence et émotion : le récit d’une vie, en somme…
C’est un livre qui raconte son histoire et aussi celle du lecteur. Il lui explique tout : les fondements de la vie, les relations humaines, le choc des cultures de son point de vue de livre et d’objet. L’auteur (Bernard Werber) est connu pour son sens inoui de l’écriture. Son meilleur livre est une trilogie intitulée Les fourmis.
Dans l’euphorie de ce début d’année scolaire, votre professeur de français vous avait donné à lire, pendant ces vacances, un roman : Un long dimanche de fiançailles, de Sébastien Japrisot (en 3ème2), A l’ouest, rien de nouveau, d’Erich Maria Remarque (en 3ème4).
Par acquis de conscience, je me suis contrainte à une relecture du second roman, celui d’Erich Maria Remarque, que je n’ai pas donné à étudier en 3ème depuis… une dizaine d’années (fichtre, comme le temps passe !). A ce propos, et pour convaincre Mohamed F. qu’un prof ne refait pas toujours les mêmes cours, ni les mêmes études d’oeuvres chaque année -et donc ne travaille pas !- ;), je dois avouer que j’ai égaré et mon exemplaire annoté de ce roman (tout ce travail perdu !) et mes préparations de cours, bien entendu pas numérisées, pas enregistrées, pas classées… Quel manque d’organisation !
Ce n’est pas là que je voulais en venir, mais plutôt là : cette relecture m’a permis deux constats :
– le premier, c’est que ce roman A l’ouest, rien de nouveau est un témoignage réaliste, ô combien édifiant, des horreurs de cette première guerre mondiale qu’on surnomme “la grande boucherie”. Un bel hommage à la paix, une formidable dénonciation de la guerre par un écrivain qui l’a vécue.
– le second, c’est que Japrisot a dû lire, et aimer, lui aussi, A l’ouest, rien de nouveau : certains aspects de ce roman font étrangement penser à Un long dimanche de fiançailles : le personnage de Célestin Poux, probablement inspiré du personnage de Kat (Stanislas Katzincsky), celui de Cet Homme, qui ressemble à Detering, enfin, la description par Remarque des jeunes recrues atteintes du coup de folie du front fait songer à Manech. Plus troublante encore est la reprise anaphorique de la phrase “Attention, fil !” qui ponctue quelques passages du roman de l’allemand Remarque… Japrisot l’a transformée en “Attention au fil !”
Celles et ceux qui souhaiteraient vérifier l’hypothèse selon laquelle Japrisot a lu et s’est inspiré de Remarque pourront demander aux élèves de 3ème4 de leur prêter, le temps d’une lecture, leur exemplaire du roman A l’ouest, rien de nouveau. Quant à votre professeur de français mal organisée, c’étaient de longues vacances de travail qui l’attendaient : mais chacun connaît l’adage “vacances studieuses, vacances heureuses”… Non ?