Juin
19
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 19-06-2015

Libé du 19 juin 2015

Mai
29
Classé dans (Revue de presse) par Pti-Biscuit le 29-05-2015

A la demande de Madame Dibot et à cause de notre non-culture il est temps de mettre au point : qu’est ce que c’est, où, comment et pourquoi ?

 

Qu’est-ce-que c’est ?

Pour nous les zélève, c’est peut-être qu’un simple monument à Paris qu’ils faut visiter d’après les avis extérieurs. Mais ce monument raconte une histoire. Des histoires de “héros de France” comme dit Yannick, d’hommes et femmes – seulement deux jusqu’à ce 27 mai 2015, Marie Curie et La femme de Monsieur Berthelot, dont l’une y est pour sa création et l’autre pour rester avec son mari. Bref, le Panthéon, pour rentrer dans l’histoire, c’est un architecte Jacques Germain Soufflot, le roi posera la première pierre en 1764. Le Panthéon est construit en forme de croix grecque de 110m de long, 80m de largeur et 83m de haut à Paris dans le 5°.

Dans l’actualité :

Récemment, deux hommes et deux femmes ont eux l’honneur qu’on rentre leurs cendre dans le Panthéon : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay. Ils y sont non pas pour une invention révolutionnaire, mais pour leurs courage, leur fidèle témoignage… Ils étaient résistants. Nombreux sont les gens connus en France, les plus narcissiques, qui rêvent d’y entré et les plus admirables s’en moquent dans le fond de leurs pensés. Mon avis personnel sur le sujet ? On connait peu de personnes du Panthéon (nous les zélèves). Dans deux trois mois on se rappellera des nouveaux puis on les oubliera vite et c’est nul, triste pour eux. Heureusement, nos profs sont là pour nous rappeler d’eux et des diverses actualités.

Mai
29
Classé dans (Revue de presse) par Bilal le 29-05-2015

La Panthéon est un monument où ont été inhumés des grands personnages qui ont marqué l’histoire de la France comme : Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Sadi Carnot, Émile Zola, Jean Jaurès, Jean Moulin, Jean Monnet, Pierre et Marie Curie, André Malraux ou encore Alexandre Dumas. Le nom “Panthéon” provient du grec qui signifie “de tous les dieux”. Les architectes qui ont fait les plans de ce monument sont Jacques-Germain Soufflot et Jean-Baptiste Rondelet, la construction du Panthéon s’est faite en 1758-1790 (c’est-à-dire qu’il a été fini au début de la Révolution), sa hauteur est de 83 mètres. “La maison des héros” ressemble au panthéon de Rome.

Pantéon (Francia).jpg

Ce bâtiment a aussi servi quelques fois pour la science, notamment à Léon Foucault en 1851 qui s’est servi de sa hauteur pour démontrer la rotation de la terre.

Petit article à lire, et à commenter, chers zélèves ?

http://madame.lefigaro.fr/societe/sois-un-homme-la-campagne-anti-jupe-qui-agace-lalgerie-260515-96699

Mai
21
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 21-05-2015

On parle beaucoup de cette “réforme du collège” en ce moment (sisi, il suffit de s’informer pour le savoir ;)) : mais qu’est-ce donc que cette chose là ? Petit article né d’une discussion avec mes deux zélèves survivants cette semaine en option media : les autres sont soit en Angleterre, soit en Espagne, soit bien au chaud chez eux (n’est-ce pas, Sidi ?) : Maleyni et Yannick.

Revenons à nos moutons… Il s’agit de changer l’organisation des enseignements au collège afin de favoriser davantage l’égalité des chances des zélèves : c’est-à-dire, donner plus de chances à tous les zélèves de trouver un travail plus tard. (en gros).

Pour simplifier, que tous les zélèves, quelle que soit la “classe sociale” dont ils sont issus, aient les mêmes chances, et qu’on gomme les “élites” : qu’il n’y ait plus d’élèves favorisés dans le choix de leur orientation parce qu’ils sont plus “élevés socialement”.

Dans notre collège (classé REP+), on observe que les origines sociales sont multiples :

– des enfants d’ouvriers (beaucoup recensés lors d’un sondage en option media)

– des enfants de PDG (cadres de PME)

– des ingénieurs (allez, un, sûr !)

– des banquiers, médecins (allez, un de chaque, peut-être pas plus)

– des chômeurs (beaucoup, même plus que d’ouvriers, hélas)

– des enfants d’enseignants (un !!!)

– des enfants de mères au foyer

Au-delà des professions, beaucoup de familles nombreuses, des familles monoparentales (des parents séparés), des familles recomposées (donc, souvent nombreuses !) : bref, la vraie vie, en somme…

– des enfants venus d’ailleurs : des zélèves arrivés d’Espagne, de République Dominicaine, du Maroc, d’Arménie, d’Algérie, de Martinique, d’Afrique subsaharienne.

Tous ces zélèves ont-ils la même chance de réussir leur scolarité au collège ?

En général, les enfants ayant des parents aisés financièrement ont plus de chances de réussir : ils sont dans un milieu plus favorable car ils peuvent faire des activités extérieures : ils peuvent se payer des licences pour faire du sport, ils peuvent faire du piano (c’est pas tout le monde qui peut faire du piano, même s’il y a le conservatoire), leur environnement est plus favorable au travail : leurs parents ont une situation plus aisée, ils peuvent offrir à leurs enfants des livres, tout ce dont ils ont besoin pour s’instruire, sans compter ce qui leur reste à la fin du mois. C’est un stress, de faire les comptes… Des livres, des stylos, des ordinateurs, des tablettes, des téléphones (avec application “révisions Brevet” 😉 qu’on peut regarder dans le bus quand on galère ;)), des vacances, des séjours linguistiques pour apprendre les langues étrangères, des cours particuliers pour avoir plus de connaissances dans une matière particulière…

Les autres sont en plus grande difficulté pour être aidés dans leur scolarité : des parents qui ne parlent ni ne lisent le français ont du mal à lire les bulletins trimestriels. Les parents qui travaillent pour joindre les deux bouts à la fin du mois n’ont pas le temps de s’occuper des plus grands, qui s’occupent des plus petits… Ces zélèves-là, surtout les filles, consacrent plus de temps à leurs cadets qu’à leurs propres études : les filles, surtout, font, en plus, la vaisselle, le ménage, du coup, elles arrivent à l’école fatiguées, déprimées. Tout le monde ne peut pas s’offrir un lave-vaisselle ! Ca, c’est surtout dans la culture africaine (ce sont deux zélèves d’origines sénégalaise et camerounaise qui le disent !), précise-t-on. Pour les garçons, ce sont plutôt les mauvaises fréquentations qui empêchent de travailler : “si vous êtes dans un quartier plus chaud, M’Dame, vous ne risquez pas de rencontrer un bourgeois (sic !)”. “y en a, des bourgeois, ajoute un autre, mais ils sont dans la campagne ;)”, dans leur petite maison bien entretenue à Senillé, à Targé… Les autres, vu le prix des maisons, du loyer des maisons à Châtellerault, ils ne peuvent pas s’offrir autre chose que les logements sociaux ou les appartements, jusqu’au F4. “Nous, on est 5 dans un F4, mais des bébés sont arrivés”.

Petit intermède : Maleyni se demande pourquoi son prénom est surligné par le correcteur orthographique et pas celui de Yannick : pourquoi, en effet ? 😉 “Mon prénom, il vient du bled, c’est le prénom de mon grand-père”… “J’appellerai mon fils Maleyni Junior. Et je dirai à mon fils qu’il appelle son fils Maleyni Junior Junior. “On peut déterminer l’origine culturelle, ethnique de quelqu’un par son prénom”, dit Yannick : il y a des noms et des prénoms qui nous font dire : “lui, c’est un arabe, Yacine, par exemple. Lui, c’est un français, Yannick, par exemple” : ah, raté, Yannick est né à Yaoundé, au Cameroun ! Au bled, ils donnent des prénoms français. Le prénom français type, c’est Charles. Au Cameroun, ils donnent des prénoms français : Vincent-Aboubacar ! c’est un joueur de foot camerounais. Cette remarque sur les prénoms nous ramène à l’actualité : le maire FN d’une ville aurait “fiché” les zélèves musulmans de sa commune simplement en se référant à leurs nom et prénom. Interdit : c’est une forme de statistiques dangereuse, que de recenser une catégorie de la population sur des critères religieux, ou supposés religieux.

Vous nous direz : “quel rapport avec l’égalité des chances ?” : nous vous répondrons donc qu’avec Maleyni et Yannick, forcément, la conversation digresse au bout d’un moment ;).

Mai
13
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 13-05-2015

http://www.liberation.fr/societe/2015/05/11/college-toujours-la-meme-baston_1307048

L’égalité des chances était le thème de réflexion des zélèves de 3ème dans le cadre de leur seconde épreuve de Brevet Blanc : un pensum, vous diront-ils… Un piège à chute-moyenne, ont constaté certains d’entre eux après avoir reçu leurs résultats.  Egalité des chances au collège ? C’est le sujet sur lequel planche notre ministre de l’Education Nationale, Najat Wallaud-Belkacem.

Avec les zélèves de 3ème option media, nous avons débuté la réflexion à partir d’un petit sondage sur les profession sde leurs parents. Seconde étape : les aspirations de chacun en matière d’orientation professionnelle. Troisième étape : de quelle façon chacun est-il aidé par sa famille dans son travail scolaire, et, plus globalement, dans son éveil culturel ?

Quatrième étape : sondage auprès de la direction de notre collège REP+ au suejt des zélèves inscrits en bilangue, en allemand, en latin : constaterons-nous que, comme le dénoncent les uns, ces options sont élitistes, ou bien aurons-nous la surprise de trouver une réelle mixité sociale dans nos résultats d’enquête ?

Petit article pour réveiller l’oeil critique de notre cher Mastorgio, dont Proust est, comme chacun le sait, le chouchou, en matière de littérature… Il s’agit d’un petit article (très cruel comme on pourra le constater) révélant une perle de notre ex-président de la République, Nicolas Sarkozy. Il se serait trompé sur le titre d’un roman de Victor Hugo auquel il faisait référence, ce qui a beaucoup amusé, sur les réseaux sociaux. En effet, les twits des zinternautes sont délicieux… Petit jeu pour mes zélèves de 3ème : retrouvez, dans les jeux de mots sur les titres proposés par les zinternautes, le réel titre de l’oeuvre. Par exemple : La recherche du pain perdu, c’est évidemment A la recherche du temps perdu (Proust)…

http://tempsreel.nouvelobs.com/les-internets/20150512.OBS8781/je-relisais-ce-magnifique-livre-proust-a-la-recherche-du-pain-perdu.html

Avr
24
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 24-04-2015

Nous en parlions voici peu ici même : le constat est là, on n’étudie que très très peu d’auteures (au féminin) au cours de notre scolarité…

http://www.liberation.fr/societe/2015/04/24/les-femmes-de-lettres-ces-grandes-oubliees-des-programmes_1246485

J’espère que mon cher collègue Santa Cruz n’a pas mis à exécution sa menace de décrocher la petite George Sand de papier que j’avais affichée dans sa salle, pour compléter son mur des hommes… Elle y côtoie Proust et Baudelaire et je crois que le sieur Baudelaire avait salué l’affichage de cette intruse (et pourtant, ne se doit-elle pas d’être reine, dans notre bien nommé collège George Sand ?) par un sourcil en point d’interrogation… Mauvais présage…

Pour celles et ceux qui se demandent pourquoi on n’a pas écrit “écrivaines”, ce petit (!) article de l’Académie Française : http://www.academie-francaise.fr/actualites/la-feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-ou-titres-mise-au-point-de-lacademie

C’était l’an dernier : Gayan, inscrite en option media, nous faisait part de la crainte des français d’origine arménienne de voir une nouvelle guerre toucher le peuple arménien…

Vous vous demandez sans doute ce que j’entends par ce titre… Eh bien, je parle du massacre des arméniens par les Turcs comme en 1915. Aujourd’hui, ce sont les arméniens et chrétiens de Kassab qui sont touchés par une nouvelle extermination avec la seule raison : la haine raciale. Moi même, arménienne, je suis profondément choquée et touchée par ce qui se passe dans ce petit village. Et je ne peux pas rester indifférente face à ce massacre des miens.

Mme Dibot et M Aimé, deux de mes profs, ne sont pas au courant de cette info, apparemment, je suis la seule à la connaître… Cette information ne passe pas à la télé en France, ni dans les journaux car presque personne n’est informé. Moi, j’ai appris ces faits par mes parents, ma famille, qui, depuis quelque jours, sont sur des sites arméniens et ne parlent que de ça.

Kassab était l’un des deux derniers postes frontières officiels avec la Turquie encore aux mains de Damas. Mais surtout, il était le seul village arménien de l’ancien Empire Ottoman situé hors des frontières de la Turquie actuelle. Kassab est en effet peuplé très majoritairement de rescapés du génocide des Arméniens de Turquie, en 1915.

Les familles arméniennes ont commencé à faire leurs bagages pour prendre la fuite après les premiers coups de feu du 22 mars. Le 24 mars, un syrien d’origine turque lance un avertissement à la population en disant : « Je préviens nos frères arméniens à Kassab : qu’ils partent avant l’offensive de l’Armée syrienne libre, sinon ils vont avoir des pertes civiles et encore se plaindre d’un génocide perpétré par des Turcs ».
Je ne comprends pas trop cet homme, je trouve ça petit de parler ainsi… Oser dire que si l’on ne s’enfuit pas, eh bien, que le monde ne s’étonne pas si, nous , les arméniens, nous nous plaignons du génocide !!
La population arménienne a été obligée de fuir devant l’arrivée, via la Turquie, des centaines de combattants islamistes, dirigés par le Front Al-Nosra (la branche d’Al-Qaïda en Syrie, NDLR). Aujourd’hui, il n’y a plus d’arméniens sur Kassab et ils ne sont pas prêts d’y retourner.

Ma mère m’a montré quelques photos de cadavres, et je n’ai jamais été autant choquée par des images… J’ai versé quelques larmes car je ne comprends absolument pas « pourquoi » tant de « haine » envers nous !? Je suis tellement choquée par ces images que je n’oserais en aucun cas les montrer à d’autres personnes, même moi je ne veux plus les revoir ! Je pense que cette haine ne disparaîtra jamais et c’est vraiment pénible de vivre avec cette peur…

  1. Sarah a quitté le collège depuis deux ans déjà, mais on a retrouvé ce qu’elle écrivait lorsqu’elle était inscrite en option media.

En Arménie, le 15 avril 1915, a débuté un génocide (génocide = la volonté d’exterminer un peuple) : les turcs et les arméniens ne s’entendaient pas au sujet d’un territoire.

Le samedi 24 avril  1915, à Constantinople , capitale de l’empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C’est le début d’un génocide. Le premier du XXe siècle. Les deux tiers des arméniens qui vivaient sur le territoir actuel de la Turquie ont été exterminés au cours des déportations et massacrés. Ce génocide a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d’Anatolie et du haut plateau  arméniens.

Une loi française qui fâche la Turquie.

L’assemblée nationale a examiné une proposition de loi qui punnira d’un an de prison et d’une amende de 45.000 euros d’amende les gens dui diront que ce génocide n’a pas eu lieu.  C’est une initiative qui provoque la colère des autorités turques. Et pour cause, la Turquie ne reconnait pas le Génocide arménien.Le président turc Abdullah Gûl demande à la France de renoncer à cette loi car elle punit ceux qui rejettent « des accusations injustes contre la Turquie ». La Turquie  récuse le terme génocide même si elle reconnaît la mort de 500.000 Arméniens en 1915 et 1916.

Je suis arménienne 

Moi, en tant qu’arménienne, je pense que ce génocide n’aurait pas dû arriver  car c’est injuste d’avoir tué 500.000 arméniens innocents qui n’ont rien fait . J’espère qu’un jour la Turquie reconnaîtra qu’elle a eu tort, même si ça ne changera pas grand chose car ce qui devait arriver est arrivé et ils ne feront jamais revenir les 500.000 arméniens massacrés pendant ce génocide .

Je suis d’origine arménienne et c’est une fierté pour moi car c’est mon pays et j’y ai vécu quelques années, jusqu’à mes 8 ans. L’Arménie est très belle avec sa capitale Erevane, le Mont Massis et le grand lac Sévanne qui est très beau à voir. La langue parlée est l’arménien qui est dur à apprendre car c’est différent des autres langues. Son drapeau est rouge, bleu, orange, . L’Arménie est géographiquement située en Asie et a des frontières terrestres avec la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaidjan à l’est et l’Iran au sud. Elle fut d’ailleurs la première nation à adopter le christianisme comme religion d’État en 301