Oct
21
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 21-10-2014

http://www.liberation.fr/societe/2014/10/20/les-clowns-qui-font-peur-un-air-de-deja-vu_1125734

Drôles de clowns que ces clowns factices, usurpateurs de costume, voleurs de rire, dont la seule fonction semble, non plus de divertir, mais de semer la terreur auprès des enfants et adolescents… Nous sommes bien loin du clown amuseur public, celui qui suscite l’éclat de rire, par ses pitreries sans fin…

Paul Cézane, Pierrot et Arlequin, 1888)

Le clown, héritage de la Comedia d’elle Arte

Petit rappel, peut-être, de l’histoire du clown : un beau sujet à traiter en Histoire des arts, par exemple…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Clown

J’ai souvenir (nostalgie, nostalgie), d’une pièce de théâtre jouée au théâtre de Bressuire par la troupe du lycée Maurice Genevoix en 1986 : Le paradis des clowns !!!  La pièce avait été écrite par  notre professeur d’anglais, Jean Maillet. A l’époque, Coluche, clown moderne, venait de mourir… Et s’il se retrouvait au paradis des clowns, retrouvant Chocolat, Pipo, Footit et leur compagnons, que pourraient-ils bien se dire ??? Un très beau texte et, croyez-moi, une mise en scène à faire rie et… pleurer… http://danielle.chantegrel.free.fr/index.php/souvenirs-de-projets/79-pae-accessoires-decor-et-maquillage-de-theatre-le-paradis-des-clowns-de-jean-maillet.html

 

Oct
16
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 16-10-2014

Décidément, la demi-journée de réflexion accordée aux enseignants sur le Socle commun des connaissances et compétences passe mal auprès du grand public, à savoir les parents. Mais également les directions de centres de loisirs, les maires. C’est que, quand une école ferme, tout ce petit monde doit contribuer à gérer des enfants libérés…

L’article de nos zélèves ayant interviewé Madame Fontenit, notre chère Principale, sera le bienvenu ce matin : où l’on explique la raison de cette réflexion.

http://www.liberation.fr/societe/2014/10/15/la-demi-journee-de-consultation-des-profs-fait-raler_1122273

J’ai beau avoir cherché, je n’ai trouvé aucun article mentionnant la fermeture de ma banque un jeudi, pour réunion de tous les personnels : la banque a moins mal à son client que l’éducation nationale.

 

Oct
15
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 15-10-2014

De quelle information s’agit-il ?

http://vie-scolaire.blogs.liberation.fr/cpe/2014/10/accomplissement-du-devoir-civique.html

Voici une CPE qui n’a pas apprécié l’excuse fantaisiste signée par François Hollande, lors de sa visite d’une école dans notre région, au bas du billet d’absence pour ce lycéen ! Tous les media ont relayé ce fait divers, à mon sens plutôt amusant et sans incidences, mais c’était oublier, en effet, le rôle de la signature. A moins que ce lycéen ne soit majeur, nul n’est habilité à signer à la place des parents et/ou tuteurs un billet d’absence… Notre Président se fait tirer les zoreilles…

Voici quelques années, Nicolas Sarkozy était en visite à Châtellerault : branle-bas de combat, périmètre de sécurité autour d’Ozon, policiers, tireurs d’élite sur les toits : imaginez le nombre d’élèves qui avaient, alors, fait l’école buissonnière, et/ou étaient arrivés tant bien que mal au collège, en retard, pour avoir dû contourner les barrières de sécurité !

Les zélèves d’option media avaient rédigé un article, publié dans la Nouvelle République : Loin des yeux, loin du peuple ? : aucun d’eux n’avait pu apercevoir le Président !

Cette fois-ci, aucun élève n’avait pu faire signer son billet d’absence ou de retard par le Président, et pour cause…

Loin des yeux, loin du peuple ? La Nouvelle République 22-04-09

Le 31 mars, Nicolas Sarkozy est venu à Châtellerault pour parler de la crise. Les collégiens de George-Sand évoquent cette visite et les manifestations.

Sécurité XXL. Mardi 31, jour J, jamais on n’avait vu autant de forces de l’ordre à Châtellerault ! Les accès à certains lieux étaient bouclés par des barrages, vers le Chillou, en particulier. On se demande pourquoi le déplacement du président nécessitait autant de sécurité : croit-il qu’il n’est pas aimé de la population ? Peut-être les manifestations ont-elles montré qu’il n’était pas le bienvenu à Châtellerault…
Première manif pour un petit nombre d’entre nous, la première manifestation à laquelle nous avions assisté était celle qui avait été organisée en soutien à la Palestine lors de la guerre à Gaza. Pour d’autres, celle du 31 mars, aux côtés des syndicalistes, était une grande première.

“Autant de CRS, de barrages, pour un président que l’on ne voyait pas, c’était un peu de la provocation… “

“On n’a jamais vu Nicolas Sarkozy”

Beaucoup d’ambiance, des rires car les manifestants étaient venus protester contre la politique du gouvernement ; des chansons, parfois drôles, animaient le défilé… Premiers affrontements, beaucoup de bruit pour… rien.
Après la manifestation, des jeunes ont brûlé une poubelle, et jeté des cailloux, dans le feu de l’action… des œufs, des bouteilles de bière… Nous étions dans la manif, nous ne sommes pas allés au collège l’après-midi : il fallait contourner les barrages, passer par la Maronnerie, ça fait plus long…
Et puis, pour une fois qu’il se passait quelque chose à Châtellerault… Pour notre classe, il n’y avait pas cours ce mardi après-midi-là… Nous avons jugé que la présence d’autant de CRS, de barrages, pour un président que l’on ne voyait pas, c’était un peu de la provocation… On a apprécié ce mouvement dans la Plaine, mais on n’a jamais vu Nicolas Sarkozy… Cela faisait beaucoup pour… rien.
Un mot pour les CRS Ce n’était pas contre eux, la rage, même si on avoue avoir du mal à voir en eux l’homme, derrière la police en charge de la sécurité des citoyens : c’était une rage contre Nicolas Sarkozy, de la part des manifestants. Les CRS ont reçu des œufs en faisant leur métier : protéger un homme d’Etat, que peut-être eux-mêmes n’apprécient pas…
Les CRS ont fait pitié à certains d’entre nous, car ils ne méritaient pas cela. Si certains ont menacé des adolescents, ceux-ci les avaient provoqués. Nous, on a reçu des bombes lacrymogènes, sur les pieds, dans les yeux, ça brûle !!!

Nawal, Myriam, Astan, Fanta, Julie, Raby, Fatima, Léa, Audrey, Zakary, Okkacha, Charlotte, Amandine, Maïly, Amrane, Gisela, Kholoud, Jérôme, Ibrahim, Aynou, classede3e1.

Oct
10
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 10-10-2014

http://www.lemonde.fr/prix-nobel/article/2014/10/10/le-prix-nobel-de-la-paix-decerne-a-malala-yousafzai-et-a-kailash-satyarthi_4504111_1772031.html

http://www.liberation.fr/monde/2013/01/02/ils-sont-revendus-comme-des-animaux_871286

Petit sujet pour mes zélèves de 4ème : qu’est-ce que le Prix Nobel ? Qui sont les deux lauréats cette année ? Quelle cause défendent-ils ?

Oct
09

http://www.lemonde.fr/videos/video/2014/10/08/madame-le-president-doit-on-feminiser-les-noms-de-professions_4502772_1669088.html

Un député sanctionné pour avoir dit “Madame le Président” au lieu de “Madame la Présidente” à la vice-présidente du Sénat, c’est un petit point d’actualité anodin, mais intéressant (n’est-il pas ?) : les zélèves ne manqueront pas de relever qu’on continue, en cours, à parler d’un auteur au masculin, même quand il s’agit d’une auteure (autrice étant le féminin attendu). Parce qu’autrice, comme auteure, admettons-le, sont laids.

Il en coûtera 1400 euros à ce député… pour avoir refusé d’employer le féminin auprès de la dite dame. Mazette ! 1400 euros : la belle amende !

Ecoutez ce qu’en dit, dans cette vidéo mise en ligne par Le Monde, un journaliste spécialiste de linguistique : l’académie française opte pour la masculinisation des noms dans tous les cas (on dira donc madame le professeur et non pas madame la professeure)  sous prétexte que le masculin joue un rôle neutre et, plus intéressant, pour ne pas faire de distinction a priori entre homme ou femme quand on évoque un poste, un titre. Conservatrice, l’académie ?

Tiens, tiens… Mais alors, doit-on dire “Madame la Principale” ou bien “Madame le Principal” ? Que dirait Mme Fontenit de ce petit débat sur le genre des noms ?  En voici, une bonne idée d’interview : non ?

 

Oct
06
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 06-10-2014

Libé du 6 octobre 2014

Petit exercices pour mes zélèves de troisième d’option media : que veut dire le titre de cette Une ?

Oct
02
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 02-10-2014

Libé du 2 octobre 2014

Sep
30
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 30-09-2014

http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2014/09/levez-la-main-les-redoublants-.html

Intéressant cas d’article dont l’exemple ne me semble pas à suivre (en matière de construction) : publié par une journaliste de Libération dans son blog “C’est classe”, en rubrique Education.

Le sujet en est la proposition du gouvernement de supprimer le redoublement. Les français semblent divisés. Tenez, petit exercice à destination de mes zélèves de 4ème qui travaillent sur l’argumentation : à travers la lecture de cet article, quelle semble être la position de la journaliste ? Favorable ou défavorable au redoublement ? Nous étudierons en séance media ce texte : la composition de cet article nous permettra de dire… bien des choses, en somme…

Que pensent nos zélèves du redoublement ? Nos zinternautes ?

Précisons, car cela semble évident mais ne figure pas dans l’article, qu’un redoublement doit être accompagné par les parents et par les équipes pédagogiques…

Sep
25

Une tribune est un article de journal rédigé par des citoyens qui ne sont pas journalistes, mais s’expriment de façon exceptionnelle dans un journal, afin de dénoncer un fait, apporter leur soutien à une cause, exprimer une opinion. Ci-dessous, une tribune co-signée par de nombreux français de confession musulmane, qui disent leur refus de la barbarie de l’Etat Islamique au nom de l’Islam.

Un de nos compatriotes, tombé entre les mains d’un groupe de barbares fanatisés, vient d’être assassiné et a rejoint ainsi la liste des otages qui ont servi d’exutoire au nom d’un prétendu islam dans lequel aucun de nous ne se reconnaît nullement. Nous musulmans de France, ne pouvons qu’exprimer notre répulsion et dénoncer avec la dernière énergie des crimes abominables perpétrés au nom d’une religion dont les fondements mêmes sont la paix, la miséricorde et le respect de la vie.

Nous dénions à ces êtres sauvages le droit de se revendiquer de l’islam et de s’exprimer en notre nom. Les supplices et la mort qu’ils ont infligés à nos frères chrétiens, yazidis ou musulmans, en Syrie, en Irak, au Nigeria et ailleurs, nous ont révulsés et nous ont rendus encore plus malheureux de ne pouvoir faire rien d’autre que d’exprimer notre solidarité et notre immense compassion.

Faut-il pour autant se contenter d’exprimer notre solidarité sans aller plus loin dans l’expression de notre fraternité? Non! Car il est de notre devoir, au nom précisément de cette religion de paix et du véritable islam, d’appeler tous les musulmans qui veulent rester fidèles à ces valeurs cardinales, à exprimer, là où ils sont et quelles que soient les circonstances, leur dégoût devant cette ultime manifestation de la barbarie.

Certes, cette majorité de musulmans n’est pas toujours audible, faute d’avoir accès aux médias, ou dans l’incapacité de créer elle-même ses propres outils de communication, pour rétablir l’image déformée que l’on renvoie d’eux et qui en fait soit des djihadistes, soit des fondamentalistes mais jamais des citoyens ordinaires soucieux de vivre leur foi dans le cadre des lois de la République et de sauvegarder les traditions et les cultures qui constituent chaque citoyen français dans la diversité de ses origines.

Nous, Français de France et de confession musulmane, tenons à exprimer avec force notre totale solidarité avec toutes les victimes de cette horde de barbares, soldats perdus d’un prétendu État islamique, et dénonçons avec la dernière énergie toutes les exactions commises au nom d’une idéologie meurtrière qui se cache derrière la religion islamique en confisquant son vocabulaire.

Personne ne peut s’arroger le droit de s’exprimer en notre nom, et, pour mieux attester de notre solidarité dans les circonstances dramatiques actuelles, nous revendiquons l’honneur de dire que «nous sommes aussi de sales Français».

Article à retrouver dans Le Figaro. (ainsi que la liste des signataires)

Libé du 26 septembre 2014