http://www.liberation.fr/societe/2014/09/25/les-musulmans-appeles-a-se-rassembler-contre-l-horreur-barbare-vendredi_1108175

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/25/01016-20140925ARTFIG00217-nous-ne-voulons-pas-une-fracture-entre-musulmans-et-non-musulmans.php

Hommage à Hervé Gourdel, assassiné hier, parce que français, par des djihadistes.

Libé du 25 septembre 2014

Sep
23
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 23-09-2014

 

Petite leçon de “journalisme”, vendredi dernier, en séance media 4ème : deux zélèves ayant regardé sans la comprendre la Une de Libération présentant des djihadistes de l’Etat islamique, avaient écrit un commentaire virulent (donc non validé) mettant en garde (sisi) celles et ceux qui auraient à redire contre les musulmans. Où il faut apprendre aux zélèves à lire une image et sa légende, ce qui fait partie de la formation en option media. Jusque là, rien d’extraordinaire. Mais on se rend vite compte que les dits zélèves ignoraient ce qu’est l’EI (ils ne lisent donc pas Le Torchon ? me direz-vous..)et pensaient que Libération jugeait tous les musulmans terroristes.

J’invite ems deux zélèves, ainsi que tous ceux qui sont inscrits en option media, à lire cet article-ci :

http://www.liberation.fr/monde/2014/09/23/l-etat-islamique-notinmyname-repondent-des-musulmans_1106192

Où des musulmans brtaniques expriment leur désaccord avec le discours des djihadistes de l’EI : les djihadistes ne parlent pas en leur nom.

Sep
22
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 22-09-2014

http://www.liberation.fr/societe/2014/09/21/tolle-sur-la-toile-apres-l-agression-filmee-d-une-jeune-fille-a-nancy_1105668

Un nouvel incident ressemblant à ceux dont Messaouda, l’an dernier, se faisait le rapporteur dans nos colonnes : une jeune adolescente d’une quinzaine d’années agresse une jeune fille pendant que ses amis filment la scène. Diffusée sur les réseaux sociaux, cette vidéo a permis d’identifier l’agresseur, et de la mettre face à ses responsabilités.

Cette génération aurait-elle gagné à être bercée par les épisodes de L’île aux enfants, plutôt que par les Télétubbies  (lesquels, soit dit en passant, ne me semblent pas plus dangereux que le dit Casimir…) ? Ou bien sont-ce les épisodes de Tchoupi, héros haut comme trois pommes, jamais puni par les adultes quand il fait des bêtises ? Comment en arrive-t-on, à 15 ans, à la violence gratuite (lisez l’article) pour faire le buzz sur Internet ?

Les zélèves peuvent peut-être apporter quelques éléments de réponse, eux qu’on voit en photo sous toutes les coutures sur les réseaux sociaux nous expliqueront peut-être que le bonheur passe par la Toile et la reconnaissance par ses pairs… Sans like, point de salut.

Casimir quand nous avions moins de 10 ans, Friends quand nous avions déjà… presque 30 ans ! Nos compagnons de soirées télé, avant l’ère Internet : Casimir (“voici venu le temps de l’île aux enfants, des monstres gentils, oui, c’est un paradis” : je vous la chante a cappella demain en séance media si vous insistez…), Phoebe, à leur façon deux drôles d’extraterrestres… Un journaliste a pensé à concevoir un quizz spécial comparaison entre ces deux séries qui nous ont, non pas construits, mais qu’on a regardées (je le confesse) avec plaisir… Non ?

http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/09/19/y-a-de-l-orange-dans-l-air_1104371

 

Sep
19

Notre cher ami M. Mastorgio, fidèle lecteur du Torchon, évoquait, dans un commentaire, le 20ème siècle et l’homosexualité. Voici un article extrait de Rue89, au sujet d’un film dont nous avons déjà parlé dans nos colonnes : Les Invisibles.

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2012/11/25/les-invisibles-homosexuels-et-amoureux-au-debut-du-siecle-237261

http://actuphoto.com/25935-les-editions-hobeke-presentent-laquo-les-invisibles-raquo-de-sebastien-lifshitz.html

Sep
18
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 18-09-2014

Notre tout nouveau tout beau ministre de l’économie, Emmanuel Macron, parlait hier, lors d’une interview, d’ouvrières en situation d’illettrisme : le mot a choqué bien des gens, semble-t-il, à lire la presse. Il n’en fallait pas moins pour qu’on entende des voix s’élever contre les politiques, cette “caste, cette élite, ces énarques…”. Qui parlait de “la France d’en haut, de la France d’en bas”, déjà ? La France qui se lève (les travailleurs), celle qui ne se lève pas (les chômeurs) : un certain président de la république d’avant… Les mots malheureux sont légion, en politique. On pourrait les recenser…  Mais à quoi bon ? La politique, c’est un métier d’équilibriste : parler, c’est prendre le risque de prononcer des mots malvenus… “Illettré” a choqué. Dont acte.

Tenez, cela me rappelle les notaires, qui défilaient hier dans les rues de Paris (une première pour cette profession !), et qu’on a traités de “nantis, de rentiers, de privilégiés”. Ceux qui, parmi les manifestants, répondaient aux questions des journalistes déploraient un malaise : voilà qu’on leur reproche de gagner leur vie, mais attention, tous ne roulent pas sur l’or, et leur profession est un service public rendu au citoyen… Eh oui, le Droit, c’est complexe : allez donc apprendre le Code Civil par coeur…

Un métier au service des “petites gens”, disait l’un, avant de se reprendre, l’expression pouvant choquer. Les media relaient l’indignation des citoyens devant le mot “illettré”, devant la mobilisation des notaires : et les commentaires vont bon train… Ce qui pourrait être un autre sujet de réflexion pour nos zapprentis “journalistes” : écrire un commentaire sur un blog, un site Internet, un journal de collège (vous me suivez ?), ce n’est pas anodin, et on doit peser ses mots avant d’écrire… Il arrive que les Gentils Modérateurs de votre Torchon aient à supprimer des commentaires d’élèves, à envoyer à la corbeille des mots qui, certainement, dépassaient la pensée de leurs auteurs…

Revenons à notre mouton :

Qu’est-ce que l’illettrisme ? 

“L’illettrisme désigne l’état d’une personne qui a été scolarisée mais que cet apprentissage n’a pas conduit à la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul ou que cette maîtrise a été perdue1. L’illettrisme est une forme particulière de l’analphabétisme. L’illettrisme relève de l’accès au sens des écrits. 

Le mot illettrisme est un néologisme créé en 1978 à partir du terme « illettré » (issu du latin illitteratus signifiant « ignorant ») afin de désigner les seuls Français2, sortis en situation d’échec de l’école, ayant une connaissance insuffisante de l’écrit, perdue faute de pratique, par désocialisation

En 1995, le Groupe permanent de lutte contre l’illettrisme (GPLI) propose la définition suivante4 : « Le GPLI considère comme relevant de situations d’illettrisme, des personnes de plus de seize ans, ayant été scolarisées, et ne maîtrisant pas suffisamment l’écrit pour faire face aux exigences minimales requises dans leur vie professionnelle, sociale, culturelle et personnelle. Ces personnes qui ont été alphabétisées dans le cadre de l’école, sont sorties du système scolaire en ayant peu ou mal acquis les savoirs premiers pour des raisons sociales, familiales ou fonctionnelles, et n’ont pu user de ces savoirs et/ou n’ont jamais acquis le goût de cet usage. Il s’agit d’hommes et de femmes pour lesquels le recours à l’écrit n’est ni immédiat, ni spontané, ni facile, et qui évitent et/ou appréhendent ce moyen d’expression et de communication ».

En 2003 l’ANLCI reformule la définition5 : « L’illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui, bien qu’ayant été scolarisées, ne parviennent pas à lire et comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne, et/ou ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations simples. Pour certaines personnes, ces difficultés en lecture et écriture peuvent se combiner, à des degrés divers, avec une insuffisante maîtrise d’autres compétences de base comme la communication orale, le raisonnement logique, la compréhension et l’utilisation des nombres et des opérations, la prise de repères dans l’espace et dans le temps, etc. Malgré ces déficits, les personnes en situation d’illettrisme ont acquis de l’expérience, une culture et un capital de compétences en ne s’appuyant pas ou peu sur la capacité à lire et à écrire. Certaines ont pu ainsi s’intégrer à la vie sociale et professionnelle, mais l’équilibre est fragile, et le risque de marginalisation permanent. D’autres se trouvent dans des situations d’exclusion où l’illettrisme se conjugue avec d’autres facteurs. » (source Wikipedia)

Voici un article intéressant à consulter, afin de s’informer sur l’illettrisme en France : http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/macron-et-l-illettrisme-pour-combattre-le-probleme-il-faut-accepter-de-le-nommer_1576825.html

Sep
18
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 18-09-2014

http://www.lemonde.fr/campus/quiz/2014/09/16/parlez-vous-djeun-s_4488554_4401467.html

Petit jeu à soumettre à vos professeurs ou à vos parents ?

Sep
17
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 17-09-2014

Pour information :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/16/ebola-pourquoi-les-etats-unis-concentrent-leurs-efforts-sur-le-liberia_4488273_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/16/obama-le-monde-doit-agir-vite-face-a-l-epidemie-d-ebola_4488666_3244.html

http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/09/12/les-professeurs-aussi-googlent-leurs-eleves_4486091_4408996.html

Le verbe “googler existerait-il sans que je le sache ? Ou bien Le Monde l’a-t-il inventé ? Amusant… Petit exercice pour Zoé (Zoé-qui-n-aime-pas-la-conjugaison) : on le conjugue au passé simple ? 😉

L’article ci-dessus est plus près de notre quotidien que l’article sur l’EI (du moins espérons-le) : imaginez un monde dans lequel, chers zélèves, vos professeurs seraient aussi bons utilisateurs d’Internet que vous et aptes à vous pister -tout aussi bien que vous-mêmes nous pistez- sur les réseaux sociaux ? 😉

Essayez plutôt de conjuguer le verbe “protéger” (vos publications).

Sep
15
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 15-09-2014

Libé du 15 septembre 2014

L’Etat Islamique publiait ce week-end une nouvelle vidéo sur Internet : un troisième otage, britanique cette fois, aurait été décapité devant les caméras. Au nom de cette fureur de conquérir des terres, des âmes, .,  au nom d’une religion, ces hommes sont des assassins, des bourreaux.

Ci-dessous, l’EI : pour en savoir plus.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/15/origine-nombre-financement-l-etat-islamique-en-cinq-questions_4487306_3218.html