Partagé, voilà ce qui me vient à l’esprit pour définir mon sentiment à la sortie de la salle obscure.
Ce film retrace l’histoire de la relation entre un médecin et un de ses jeunes patients atteint d’une maladie très rare, laquelle oblige à se préserver absolument des rayons ultra-violets. Les deux acteurs principaux, dont Vincent Lindon dans le rôle du médecin, me laissent sur ma faim. Les sentiments joués se veulent tout en retenue, ce qui était un choix pertinent, il me semble cependant ici que ces derniers sont justement trop retenus et que, de ce fait, on perd toute la qualité de l’expression desdits sentiments, car, à trop les retenir on peut finir comme la Rose du Petit Prince et se dire “on est tellement bête à vouloir cacher tous ses sentimens, j’aurais dû te dire depuis si longtemps que je t’aime tant”.
En outre, la qualité de la bande-son laissait à désirer et la manière de tourner me laisse aussi perplexe. Au final, ce film vanté par la critique ne m’a pas vraiment satisfait bien que, j’en sois assuré, il y ait eu là quelque chose de fort important à traiter, sur le plan des relations entre le médecin et son patient mais aussi concernant l’histoire secondaire, entre le médecin et sa remplaçante, alors que ce dernier ne parvient pas à abandonner son poste, à moins que ce ne soit ses patients…?
Cette question relance d’ailleurs l’attention que l’on peut porter au film.