Inexorablement, et avec la régularité rassurante d’un métronome ou d’une antique pendule, voici le mot du vendredi. Il me vient d’une rêverie éveillée et d’un agréable sentiment de quiétude qui me fut procuré en début de semaine, alors que le temps semblait nous orienter vers le printemps.
Savez vous que ce ciel bleu que nous avions est à l’origine de ce terme. Cet adjectif, céruléen, qui se décline naturellement au féminin, qualifie une couleur bleu ciel.
C’est tellement plus chic, que ce soit pour jouer les Roméo, avis à ceux qui regardent pour le moment le jeudi Roméo+ Juliette, ou bien pour briller en société, de complimenter la demoiselle courtisée en lui parlant de ses yeux céruléens (à éviter absolument si ses yeux ne le sont pas véritablement d’ailleurs) ou bien de vanter les tons céruléens employés par Nattier dans ses tableaux.
Quoi qu’il en soit, vous voici donc armés pour progresser dans l’expression de vos talents poétiques, alors à plumes, n’hésitez pas car c’est en sciant que Léonard devint scie.
Merci de m’éviter vos commentaires acerbes sur ce jeu de mot, nous sommes vendredi, faites preuve de mansuétude.