Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople , capitale de l’empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C’est le début d’un génocide. Le premier du XXe siècle.Les deux tiers des arméniens qui vivaient sur le territoir actuel de la Turquie ont été exterminés au cours des déportations et massacrés. Ce génocide a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d’Anatolie et du haut plateau arméniens.
Une loi française qui fâche la Turquie.
L’assemblée nationale a examiné une proposition de loi qui punnira d’un an de prison et d’une amende de 45.000 euros d’amande les gens dui diront que ce génocide n’a pas eu lieu. C’est une initiative qui provoque la colère des autorités turques. Et pour cause, la Turquie ne reconnait pas le Génocide arménien.Le président turc Abdullah Gûl demande à la France de renoncer à cette loi car elle punit ceux qui rejettent “des accusations injustes contre la Turquie”. La Turquie récuse le terme génocide même si elle reconnaît la mort de 500.000 Arméniens en 1915 et 1916.
Je suis arménienne
Moi, en tant qu’arménienne, je pense que ce génocide n’aurait pas dû arriver car c’est injuste d’avoir tué 500.000 arméniens innocents qui n’ont rien fait . J’espère qu’un jour la Turquie reconnaîtra qu’elle a eu tort, même si ça ne changera pas grand chose car ce qui devait arriver est arrivé et ils ne feront jamais revenir les 500.000 arméniens massacrés pendant ce génocide .
Je suis d’origine arménienne et c’est une fierté pour moi car c’est mon pays et j’y ai vécu quelques années, jusqu’à mes 8 ans. L’Arménie est très belle avec sa capitale Erevane, le Mont Massis et le grand lac Sévanne qui est très beau à voir. La langue parlée est l’arménien qui est dur à apprendre car c’est différent des autres langues. Son drapeau est rouge, bleu, orange, . L’Arménie est géographiquement situéeen Asie et a des frontières terrestres avec la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaidjan à l’est et l’Iran au sud. Elle fut d’ailleurs la première nation à adopter le christianisme comme religion d’État en 301.
Heureuse avant, malheureuse maintenant. Avant, quand j’avais entre cinq et six ans, j’étais heureuse car tout me paraissait facile dans la vie, on rigolait tellement avec nos copains et nos copines, on s’amusait tout le temps dans la cour d’école. Mais ça, c’etait avant.
A sept ans, j’ai pas compris, tout s’est vite embrouillé dans ma vie, avec le décès de mon grand-père. Je ne vais pas raconter ma vie mais juste vous expliquer pourquoi je suis tellement malheureusen même si cela ne se remarque pas.
A vrai dire, mon grand-père était le seul homme de ma vie, le seul et l’unique : j’aurrais donné ma vie pour qu’on lui rende la sienne… Revenons à mes sept ans, le drame de ma vie a été d’apprendre que mon grand-père avait le cancer. Je redoutais le plus ce qui m’était annoncé. Pourquoi lui et pas un autre ? On dit que les meilleurs partent les premiers, il faisait partis des meilleurs, je vous le garantis. Je rigole peut-être la journée, mais jamais je ne pourrai l’oublier.
Comment vivre sans la personne qu’on a aimée le plus ? A vrai dire, c’était tellement difficile d’être là sans lui, de faire semblant d’aimer la vie alors qu’on la déteste… Mon grand-père reste celui pour qui j’aurais tout donné, celui qui faisait de ma vie un réel paradis. Il faut savoir que, malgré tout, il restera le seul qui a compté le plus dans ma vie, c’est tout aussi difficile de voir les grands-parents de mes copines en vie alors que moi je n’ai plus personne…