Hier, 20 mai, naturellement, il pleuvait et faisait froid, depuis le réchauffement planétaire, c’est ainsi. Avant, il y a fort fort longtemps, à cette période de l’année on voyait un astre lumineux et chaleureux dans le ciel, le soleil!
Ce soleil, il est aussi à l’honneur dans le film d’animation que, fuyant la morosité ambiante, je suis allé voir au cinéma. Entouré d’enfants en bas âge j’ai malgré tout pleinement profité de ce moment. Un réalisme saisissant, et encore je n’avais que la 2D, puisque je en vois pas la 3D, des couleurs et une imagination délirante pour les paysages et les animaux et une curieuse actualité dans les difficultés existentielles et amoureuses de l’héroïne de cette famille des hommes des cavernes, confrontée à un milieu très hostile et où s’affrontent le conservatisme et les craintes du père, qui ne veut pourtant que le bien de sa famille et les contestations horripilantes de sa fille, amoureuse du bel inconnu, qui aime pourtant son père.
Il va de soi que pour un individu de ma tranche d’âge, ce ne fut pas le plus important, même si, déformation professionnelle oblige, on ne peut s’empêcher de penser aux zélèves et à leur évolution affective face à des situations qui sentent le déjà vu! Pour le reste, qualité de l’image, de la musique, du scénario, des dialogues, si on pressent parfois les clichés, on ne boude pas son plaisir et c’est finalement avec joie que j’ai ri avec des enfants du primaire, me disant que, soit ils étaient déjà fort mûrs soit que, bien que l’ayant oublié, pour reprendre monsieur de Saint-Exupéry, j’ai d’abord été un enfant, bien que ne m’en souvenant plus.