Chers zélèves,

Pour que vous compreniez l’actualité autour de cet étrange concept de “théorie du genre”, je vous invite à lire l’article ci-dessous, qui présente l’expérimentation, dans quelques écoles, d’un projet de débat avec les zélèves au sujet des relations garçons-filles. Cet article date de février 2013. 

Source : http://femmes.gouv.fr/legalite-femmes-hommes-passe-par-legalite-filles-garcons/

“Dès l’école, les stéréotypes se forgent et enferment chaque sexe dans un rôle préétabli. Cela peut paraître anodin, mais ce sont pourtant ces mêmes stéréotypes qui conditionnent, plus tard, l’orientation des filles, qui finissent par les intérioriser. Si bien qu’aujourd’hui, la moitié des femmes en emploi sont regroupées dans seulement 12 familles professionnelles, contre 20 pour la moitié des hommes en emploi. Il s’agit donc d’un enjeu primordial pour le ministère des Droits des femmes, car il est à la racine même des inégalités entre les femmes et les hommes.

Pour agir sur les stéréotypes et, partant, corriger ces inégalités, le ministère conduit plusieurs actions, dont l’une majeure est le programme « ABCD de l’égalité », lancé avec le Ministre de l’Education, Vincent Peillon. Cet outil pédagogique vise, dans un premier temps, à faire prendre conscience aux enseignants de la force des stéréotypes liés au genre. Il s’agit, par la suite, de conduire auprès des élèves des actions de sensibilisation et d’apprentissage de l’égalité entre filles et garçons.

Inscrit dans le plan interministériel « une troisième génération des droits des femmes : vers une société de l’égalité réelle », le programme « ABCD de l’égalité » sera expérimenté à compter de la rentrée prochaine dans cinq académies, puis généralisé à la rentrée 2014. Dans cette optique, un comité de pilotage a lancé les travaux préparatoires à cette expérimentation.

L’initiative conduite par l’association toulousaine « Liberté aux joueuses » dans les CLAE (Centres de Loisirs Associés à l’Ecole) de la ville de Toulouse s’inscrit parfaitement dans ce cadre. La Ministre a tenu à rencontrer cette association à Toulouse, suite à l’installation d’un comité de pilotage pour l’égalité professionnelle femmes-hommes avec Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. La question de l’égalité entre filles et garçons est ici abordée à travers la mise en valeur d’une pratique sportive mixte, le football, croisée avec un temps d’expression plastique et de verbalisation sur les stéréotypes éducationnels. Une démarche qui remet en question les idées reçues sur les capacités sportives des filles et des garçons.

Et ça marche ! La fondatrice de l’association Nicole Abar, ancienne footballeuse internationale,  affirme que les enfants s’aperçoivent que les équipes gagnantes sont toujours celles qui ont inventé une stratégie utilisant les capacités de chacun et chacune.

Voici donc une initiative concrète et novatrice qui, à travers le sport, s’attaque aux racines des inégalités femmes-hommes. En effet, en les y sensibilisant très tôt, et de manière ludique, l’association espère que les enfants développeront plus tard une autre vision de la vie en famille, des travaux domestiques, des métiers, ou encore de la vie politique.”

Fév
05
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 05-02-2014

Chers zélèves de troisième, informez-vous avant demain matin sur ce sujet, je vous prie. Merci !

Fév
04
Classé dans (Pink Paillettes) par Saadia LEGHRIB le 04-02-2014

Séance media spécialement dédiée à la théorie du genre. C’est un sujet d’actualité.
En entrant dans la salle media flottait un parfum de vanille (celui de Louise ou de Woudée !) et Mme Dibot a dit : “je ne sais pas à qui est ce parfum”. Anrifou dit :”en tous cas, c’est un parfum de fille ! ” Ce à quoi Mme Dibot a répondu : ” j’espère bien que c’est une fille !”
FLAGRANT DELIT DE SEXISME !
Anrifou ajoute : “Louise met du Axe Anarchie. Il en existe un rose et un bleu. Oh, justement, on disait tout à l’heure que les enfants étaient conditionnés dès leur naissance par leur éducation : le bleu pour les garçons et le rose pour les filles “.
“Ca ne veut rien dire, je suis un garçon et pourtant j’aime bien le rose mais pas le foot !”, s’amuse Anrifou.
Petit inventaire des préjugés sexistes :
– les garçons aiment le foot
– les filles aiment le rose, le maquillage
– les femmes restent à la maison pendant que les hommes ramènent l’argent. (Anrifou précise : “Les hommes travaillent, quoi… “)
– Anrifou nous raconte qu’il y a quelques jours, le petit frère de sa grand-mère, qui a onze ans (sisi !) a dit à sa petite soeur (de onze ans aussi) d’aller lui faire à manger. Anrifou lui a demandé pour qui il se prenait. Il a répondu : “les femmes font la cuisine pour les hommes”. Anrifou a crié sur lui, en lui disant de se débrouiller tout seul. Non mais !
Chez Anrifou, garçon-fille, même combat : si une fille vide le lave-vaisselle, un garçon peut le faire.
– Les filles sont sensées être plus sages, plus mûres.
Bien entendu, vous l’aurez compris, Anrifou est le seul homme présent aujourd’hui en media, donc, il fait entendre sa voix mâle et virile : “Je ne suis pas d’accord ! Les filles sont plus timides que les garçons.”
“Va dire ça à Louise”, s’amuse Mme Dibot.
– Les hommes sont plus forts que les femmes. (sauf, selon Anrifou, les femmes musclées, qu’il juge moches, soit dit en passant : avis aux filles !) 😉
– Les filles sont plus délicates que les garçons.
Plus fragiles, plus mignonnes : “JE NE SUIS PAS D’ACCORD !!! Dit Anrifou. Il y a des garçons qui sont mignons, ce sont les filles qui le disent, d’ailleurs.”
Voilà un bon article pour montrer que les stéréotypes ont la belle vie, sauf chez Anrifou.