Fév
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Classé dans (Micro Torchon) par Théo le 13-02-2014

Crédits photo Yann Arthus Bertrand
L’année 2013 marque la disparition d’un grand homme, Nelson Mandela. C’est donc tout naturellement que Madame Fontenit a choisi une photo sur laquelle figure le Sud-Africain pour présenter ses voeux 2014 . Nous sommes allés, avec Amandine, poser quelques questions à notre principale au sujet de cette carte :

Si elle a choisi Mandela pour cette carte, c’est pour rendre “un bel hommage à un homme qui s’est battu toute sa vie pour la liberté, la discrimination et la paix. Il a dit beaucoup de chose sur l’éducation, si je l’ai choisi c’est pour inscrire le collège dans cette démarche”. Pour conclure, Madame Fontenit a choisi Nelson Mandela pour le faire connaitre et reconnaître aux élèves.

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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Messaouda HENNI le 13-02-2014

Vous avez sûrement entendu parler de Farid de la morlette, ce jeune marseillais a publié une vidéo de lui maltraitant un chat. Sur la vidéo, on le voit jetant le plus haut et le plus loin possible sur un immeuble un petit chat blanc et roux, baptisé Oscar, qui retombe lourdement sur le sol en béton. Puis Farid reprend le chat par le cou et le jette dans les buissons. Heureusement, Oscar s’en est sorti. Farid Ghilas, qui se faisait surnommer « Farid de la Morlette » sur Facebook, a été condamné à un an de prison ferme, lundi 3 février, par le tribunal correctionnel de Marseille pour « actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ». Je trouve la décision du tribunal correctionnel juste, tout animal est un être vivant qui a le droit au respect et personne n’a le droit de leur faire subir des actes de cruauté.
Choquée, dégoûtée, surprise, teells ont été mes réactions et celles de centaines de personnes. Comment peut-on commettre de tels actes de barbaries, sans aucun scrupule, car dans la vidéo on entend et voit Farid fier de ses actes.

Mme. Dibot m’a posé une question : “Mais pourquoi as-tu regardé la vidéo ?”. Je n’ai pas su répondre, moi qui n’ai pas facebook, j’ai quand même voulu regarder la vidéo, curiosité mal placée, tout le monde en parlait, je voulais voir ce que jeune homme faisait et j’ai vite regretté de voir la vidéo. Mais je ne suis pas la seule à voir ce genre de vidéos et Farid n’est pas le seul à poster ce genre de vidéo. Rappelez vous du jeune autiste humilié par des mineurs ( article traité par Marina ).

Pourquoi les gens cliquent-ils sur “Like”? A quoi sert Facebook ? Peut-être pour montrer qui est le plus bête… Mais pourquoi Farid a fait ça ? Peut-être pour avoir un maximum de “j’aime” et de “followers” et avoir une certaine notoriété, dans le monde d’aujourd’hui, tout le monde devient une star via les réseaux sociaux, quitte à faire n’importe quoi.
Messaouda

Fév
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Classé dans (Santé) par Eden DUCLOS le 13-02-2014

En Arts Plastiques, Mme Coirault nous avait proposé de faire un dessin qui serait mis ensuite sur des pochettes de préservatifs, nous avons travaillé trois ou quatre séances là-dessus. Le thème était qu’il fallait faire un dessin qui représentait le combat contre le sida ou même qui fasse penser au préservatif en lui même, celui-ci pouvait-être sérieux ou bien humoristique : de nombreux choix se livraient à nous. Plusieurs collèges et lycées ont travaillé là-dessus et mon dessin a été choisi parmi de nombreux autres dessins, j’ai reçu le 16e prix (je n’ai pas été à la remise des prix mais c’est Mme Askari qui me l’a fait passer). J’ai reçu des préservatifs dont le mien, un t-shirt simple blanc et deux places de cinéma pour les 400 coups(voir photo ci-dessous).

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Flash back

Il y a quelques semaines,  un groupe d’élève de 4e et de 3e est allé à la Chasse au DASI  (il y a eu des articles parlant de ce jour mais jamais une description de cette journée) et je faisais partie de ce groupe. Nous sommes partis le matin dès 8h pour nous rendre à la Maison pour Tous. Arrivés là-bas, nous avons pris place autour de tables et une animatrice nous a expliqué comment allait se dérouler la journée. Nous n’étions pas que nous, groupe de George Sand, il y avait aussi d’autres groupes de différents collèges. Le début de la journée s’est passé sur une recherche d’informations sur le SIDA ou autres maladies sexuellement transmissibles en allant à différents endroits de Châtellerault et Châteauneuf, tels que l’hôpital Camille Guérin, une pharmacie, au planning familial, à l’afpa. Ensuite, nous sommes retournés à la Maison pour Tous. Dans ces différents lieux, nous avions dû poser des questions à des professionnels, des questions tournant autour des maladies, des moyens de contraception,  des possibilités de pouvoir parler avec quelqu’un ou faire des test en toute intimité et anonymat. A la Maison pour tous, nous avons fait une photo sur laquelle nous tenions un papier avec une phrase écrite dessus, par exemple ”je voudrais qu’il me dise je t’aime”; ”je voudrais que l’on m’accepte comme je suis”; ” je ne veux pas qu’il me prenne pour un objet’; ”je ne veux plus que ma religion soit un obstacle” etc… et nous pouvions faire un dessin sur une fresque où il y avait déja plein de dessin. (voir photo ci-dessous)

L’après -midi, nous sommes restés à la Maison pour Tous : nous devions réaliser un scénario de moins d’une minute avec pour thème de parler soit des moyens de contraception soit des moyens d’agir après la transmission du virus. Par groupes, nous tirions au sort pour choisir quel style de vidéo nous devions faire : il y avait le choix entre une publicité, un scénario humoristique, une scène réaliste ou tout simplement un thème et libre de style. Ensuite, celle-ci était présentée à toute la salle, il y avait plusieurs thèmes et nous tirions au sort. Je vous laisse imaginer la galère pour ne pas trop parler sur cette vidéo, ni rigoler, ni bafouiller : bref, c’était assez complexe, étant donné que nous étions un groupe de huit personnes. Une de ces vidéos a été choisie et le groupe a gagné un prix : des places pour les 400 coups, tous les autres ont reçu un t-shirt et avaient le droit de les customiser au choix avec des marqueurs de couleurs. Les reste de l’après-midi était libre, nous avions le droit de prendre des prospectus exposés dans la salle et des préservatifs. Mme Askari a choisi deux garçons (Théo en faisait partie) pour faire une démonstration de pose de préservatif. Puis nous avons plié bagages et sommes rentrés au collège vers 16h50. P1010523 Eden

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leplus.nouvelobs.com

leplus.nouvelobs.com

A nos yeux, une mère célibataire restera une héroïne, si seule, prête à tout  sacrifier pour ses enfants. Une femme courageuse qui affronte les problèmes de la vie seule. Une femme tellement courageuse qu’elle ne se plaint jamais . Elle croule sous les impôts ( location appartement ), les besoins de la famille, sans aide ni soutiens. Elle doit s’occuper des enfants, des projet d’école, par exemples des sorties, des activités hors de l’école. Elle doit subvenir aux besoin des enfants, les anniversaires, les fêtes de fin d’année. Toujours, elle réussit ce qu’elle fait, c’est pour ça que, pour moi, la femme est forte.

Chaque jour est une épreuve pour elle. Il y a des jours où le moral est vraiment au plus bas, mais la famille, les amies,  réussissent toujours à leur redonner le sourire .

Le clip “Papaoutai” (Papa, où t’es ?, Stromaé NDLR) m’a vraiment touchée : bizarrement, ce clip représente tellement bien la vie d’un enfant sans père… Le père, c’est une partie de l’enfant, il a participé à la conception du bébé ! Le bébé est  conçu à partir de deux géniteurs : un homme et une femme, on ne peut pas  laisser la charge d’une enfant à une seule  personne.

 

Fév
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Des enfants comme ça, j’en connais un grand nombre. Des enfants qui se font battre sans raisons. Des enfants comme ça, qui ont envie de se suicider et n’ont plus peur de la mort. Comme l’histoire de Marina Sabatier, morte en 2009 à l’age de 8 ans sous les coups de ses parents, ou les histoires où l’on retrouve des bébés morts battus puis jetés au congélateur. Beaucoup d’enfants maltraités souffrent d’handicaps ou de troubles psychologiques.

Ces enfants sont des enfants qui ont peur de dire aux gens ce que leurs parents leur font subir, ils ont peur d’appeler à l’aide sous les menaces de leur parents. Des menaces de mort, des menaces verbales et physiques. Ces enfants se confient à des personnes de confiance, des personnes qui pourraient les secourir. Ces enfants sont battus ou violés, toujours en espérant que quelqu’un leur vienne en aide. Certains mourront avec l’espoir d’avoir une vie meilleure.

Selon les statistiques, 50% de ces enfants ne veulent pas d’enfants, préfèrent rester seuls. Et 50% veulent des enfants mais les battront, comme ce que leur ont fait subir leurs parents.

 

 

Fév
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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Gaian HAKOBIAN le 13-02-2014

En ce moment, dans notre groupe média, nous avons remarqué qu’il y a beaucoup de débats entre filles et garçons.Les garçons se disent supérieurs aux filles et les filles se disent supérieures aux garçons. Finalement quel sexe domine ? Y a-t-il, en fait, un sexe dominant ?
Nous, nous pensons que cette question est assez difficile, nous pensons que cela dépend de la famille, de la culture et des origines.

Par exemple, moi, Gayan, d’origine Arménienne, je ne suis pas d’accord sur le fait que la fille doit être “supérieure” ou ne doit pas respecter l’homme car, dans notre culture, il faut respecter l’homme!

Lors d’un petit débat en média sur “qui domine qui ?”, je me suis levée et j’ai dit: ” Il faut dire ce qui est : majoritairement et généralement, les garçons ont plus le pouvoir sur la femme ! Enfin, c’est vrai et heureusement que c’est ainsi! ”

En fait, dans mon pays, dans ma culture et comme dans beaucoup d’autres pays, la place de l’homme, du garçon, est la plus importante : il faut les respecter ! Dans ma famille, lorsqu’on a un frère, c’est comme avoir un deuxième père : les garçons sont stricts et, pour cela, en tant que filles arméniennes, nous ne sommes pas autorisées à beaucoup trop de liberté et, ainsi, nous grandissons avec une éducation stricte.Ce qu’ils veulent, c’est simplement qu’on ait un beau futur, avoir de la logique et de l’intelligence dans cette vie : tout pour qu’on ait un futur avec plein d’intelligence et de la rigueur (ce sont les paroles de mon père). Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression d’avoir décrit nos garçons arméniens comme des monstres… Non, ce n’est pas le cas, je vous rassure ! Il faut simplement comprendre leur logique.
Comme je l’ai dit, beaucoup d’autres pays sont presque pareils de ce point de vue. Par exemple, Naouale, d’origine Algérienne :

Mon origine a toujours été différente de celle de la France, par exemple parce que mon père a toujours eu du mal à s’intégrer dans ce pays profondément différent… Dans ma famille, mon père a toujours été le “patron”, et cela, pas seulement dans ma famille mais aussi dans mon pays. Que ce soit mes cousins ou mes oncles, je les considère comme mon père ou mon grand frère. Et d’ailleurs, mon grand frère m’a toujours montré que je ne devais pas suivre son chemin lorsqu’il avait mon âge (il était en prison et a fait de nombreuse bêtises étant jeune). Mon frère a été mon repère, comme chaque homme dans ma famille. A l’époque, dans mon pays, l’homme était macho ( enfin, il l’est toujours ) et disait que la femme était dans ce monde pour cuisiner et se mettre à la tâche ! Mais, moi, je ne suis pas du tout de cet avis! Par exemple, ma mère, en Algérie, a toujours voulu étudier la médecine, mais mon grand-père l’a toujours empêchée d’étudier, disant : “Il faut que tu aides ta mère à cuisiner et à ranger”. Ils étaient neuf enfants… Du coup, ma mère n’a pas fait d’études, elle s’est mariée à seize ans, elle a eu trois enfants en Algérie, puis ils sont venus en France et ont eu encore deux enfants (dont moi). Elle n’a jamais réalisé son rêve d’être médecin légiste. Elle dit avoir toujours eu peur de mon grand-père… Son éducation était vraiment stricte, elle ne sortait pas, elle ne regardait même pas son père, elle baissait les yeux devant lui. Dès qu’il sortait, tout le monde s’amusait !

Et c’est pour cela que j’aimerais défendre le pouvoir de la Femme (avec un grand F), répondre que la femme ne sait pas que faire cela, cuisiner !! Elle a eu le droit de vote, travaille dans la vie professionnelle, elle qui nous porte pendant 9 mois! Et vous, les garçons, les hommes, qu’avez-vous fait ?

Dans nos deux cultures, l’homme est supérieur mais cela ne veut pas dire qu’ils ne nous laissent pas libres ! Ils font de leur mieux pour que chaque jeune fille grandisse avec respect, intelligence et liberté, avec des limites !

Nos mères nous ont toujours raconté leur enfance dans nos pays d’origine, elles ont vécu une éducation très différente de la notre. Elles se sont mariées très jeunes et avaient beaucoup plus de responsabilités dès leur jeune âge. Moi, ma mère, Lusine Hakobian, étant née en Iraq, dès ses 5 ans, elle est partie vivre en Arménie, dans notre pays. Et à l’époque, les jeunes femmes arméniennes se mariaient très jeunes et parfois par force. Ma mère,elle, s’est mariée à l’âge de 17 ans avec mon père mais elle ne voulait pas et donc on l’a mariée de force. Mais quand aujourd’hui je vois ma mère, elle est très contente d’avoir été mariée à mon père et elle ne le regrette pour rien au monde ! En Arménie, toutes les filles savaient cuisiner dès l’âge de 10 ans, elles savaient faire le ménage et ne faisaient que ça après les cours. C’est pour cela que ma mère me reproche de ne pas être comme, elle me dit souvent: ” A ton âge je savais faire ça moi ! ” et ainsi de suite….Ma mère trouve, comme beaucoup d’autres mères, que les jeunes d’aujourd’hui ont beaucoup plus de liberté ! D’un coté, elle me dit que c’est bien, de l’autre, par rapport au savoir faire à la maison, elle n’est pas très d’accord sur le fait que beaucoup de jeunes ne font pas attention au tâches à la maison et n’ont pas le savoir faire qu’elles ont eu à notre âge. Oui, ma mère avant son mariage et avant de venir en Europe, n’avait pas trop de liberté, elle devait rester à la maison et s’occuper des tâches ménagères : tous le contraire de moi aujourd’hui ! Ma mère ne veut en aucun cas m’éduquer de la même manière que elle, elle a été éduquée par ses parents.

Gayan

Moi, ma mère, Halima Badaoui, est née en France mais est retournée en Algérie pour y vivre, elle s’est mariée à 16 ans et a eu son premier enfant à 17 ans (OH MY GOD!!). Mais, au départ, ma mère ne voulait pas se marier. Mais elle reçevait toujours des lettres de mon père et des bonbons grâce au messager : ma chère tante !! C’est mon grand père qui lui a dit de se marier avec mon père mais il ne l’a jamais forcée pour autant, elle a pris cette décision toute seule et a fini par dire oui ! L’éducation de ma mère est très différente de la mienne, mes parents n’ont jamais voulu que je sois éduquée comme eux. Elle m’a poussée à toujours suivre mes choix, comme pour le lycée, alors que ma mère n’a pas eu cette opportunité : elle n’a jamais pu étudier la médecine. C’est pourquoi ma mère ne veut pas que je vive les mêmes choses qu’elle. J’ai la chance de vivre assez librement mes choix d’études et je suis fière d’avoir ces parents là !

Naouale

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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Johanna MESNIL le 13-02-2014

Le gouvernement espagnol a annoncé un projet visant à limiter le temps d’interruption de grossesse qui était fixé à 14 semaines.

M.Ruiz -Gallardon ( Ministre de la Justice espagnole ) souhaite même interdire l’avortement, sauf dans les cas de viols, ou de risque physique ou psychique de la mère : ” Je ne comprends pas  que l’on empêche un foetus de vivre, en autorisant l’avortement, pour le simple fait qu’il souffre de handicap ou de malformation”.

En France, la femme dispose entièrement de son corps et l’IVG (interruption volontaire de grossesse) est un droit garanti depuis 40 ans dans la constitution française, il est totalement remboursé par l’assurance maladie.

Pour ma part, je pense que les femmes et les futures femmes françaises sont libres et doivent avoir le droit d’avorter. Selon un sondage, 1 femme sur 3 aura recours à l’avortement dans sa vie. Avoir un enfant est un engagement pour la vie et si une personne est incapable d’élever cet enfant, alors mieux vaut choisir d’attendre d’être sûre de pouvoir s’en occuper. Toutes les jeunes filles qui tombent enceintes ne sont pas encore responsables et doivent pouvoir profiter de leur vie de jeunes adultes.

Simone Veil s’est battue pour que les femmes puissent avorter et la loi du 17 juin 1975, relative à l’interruption volontaire de grossesse, fut “une avancée majeure”.

Cette opinion n’est pas partagée par tout le monde. Par exemple, Messaouda n’est ni pour ni contre. Dans le cadre de sa religion, elle ne peut pas avorter, sauf si la situation fait qu’elle est en danger ou bien qu’elle a été violée. Gayan, elle, est totalement contre : “tu fais un bébé, tu assumes”, pour elle aussi, c’est une question de convictions religieuses.

Johanna