Le 14 Mars 2014, c’est le jour J pour le rachat de SFR, qui, rappelons-le, allait se faire racheter, soit par Bouygues telecom, soit par numéricable. Les deux sont prêts à tout pour l’avoir : le prix de rachat se compterait en milliards d’euros. Rien que ça! En ce moment, le conseil de surveillance examine à la loupe les deux propositions, pour s’assurer de ne pas laisser passer d’occasion. C’est jeudi 13 que les deux rivaux ont agrandi leur offres, sur la dernière ligne droite.
Le ministre du redressement politique, Arnaud Montebourg, est favorable à Bouygues, mais avertit que l’ancienne baisse des prix (due au passage de trois à quatre opérateurs), sera “irréversible”, vu que les opérateurs (si c’est Bouygues qui l’emporte) redescendront logiquement à trois.
Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de SFR, est plutôt du côté de numéricable.
Les deux candidats se sont aussi engagés à ne licencier personne.
Un mandat de négociations exclusives avec un des candidats pourrait être donné par le conseil exécutif de SFR pour poursuivre les discutions.