Une étude récente tendrait à prouver que, si nos zados font des fautes d’orthographe, ce n’est pas parce qu’ils passent leur vie à textoter, smser, tweeter… Non, non, non : trois fois non. L’étude conclut que les zados qui font des fautes dans leurs textos en faisaient déjà dans leurs copies. Et inversement, ceux qui ne font pas (trop) de fautes d’orthographe n’en feraient pas non plus sur les réseaux sociaux.

– Mais, et pourtant, dans les commentaires sur ce Torchon, que de fautes, que de fautes ! me direz-vous, à raison…

La conclusion de l’article de l’AFP fait peur : il serait envisagé d’utiliser les textos des zélèves pour leur enseigner l’orthographe. Décidément, Madame Bovary attendra…

“Loin d’être une menace pour le niveau d’orthographe des jeunes, les SMS seraient donc surtout «une occasion nouvelle et supplémentaire de pratiquer l’écrit». En outre, l’écrit traditionnel enseigné à l’école ou les textos rédigés en dehors de tout cadre institutionnel «dépendent des mêmes capacités cognitives», indiquent les chercheurs.

Des études récentes sur les langues anglaise et finlandaise ont également démontré qu’il n’existait pas de lien entre le niveau en orthographe d’élèves de 9 à 12 ans et la densité de fautes dans les SMS.

Etant donné que le téléphone mobile et les SMS sont utilisés avec facilité et enthousiasme par les adolescents, «ils pourraient donc être utilisés comme support d’apprentissages scolaires, idée que l’Unesco avait déjà soutenue en 2010», jugent les chercheurs.

Ces travaux sont publiés dans la revue Journal of Computer Assisted Learning.”

AFP

Mar
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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Saadia LEGHRIB le 18-03-2014

Pendant le séance media , Mme Dibot nous a fait réfléchir sur un sujet qui n’a pour réponse que “peut être”.

En effet, Mme Dibot nous a poussés à parler des stéréotypes  filles / garçons et nous a dit que, statistiquement, les professeurs attendent des filles une plus grande rigueur  et plus de  maturité  que des garçons.

Je me suis donc exprimée sur le sujet : “Je pense que les professeurs attendent chez nous, les filles, une plus grande intelligence et plus de maturité que chez les garçons car dans le futur ,  lorsque nous voudront trouver du travail, ce sera beaucoup plus compliqué pour nous et, pour rivaliser avec les garçons, nous devons être beaucoup plus compétentes.”

Mme Dibot, elle, a dit : “Peut-être que, dans ma jeunesse, mes professeurs étaient plus exigeants avec moi.” Elle m’a fait remarquer que les professeurs sont peut être exigeants mais on ne s’en rend pas compte.

 

 

 

Mar
18
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 18-03-2014

Chers zélèves de troisième,

Je m’en vais vous mander la nouvelle la plus inouïe, la plus incroyable, la plus invraisemblable, la plus farfelue, la plus étonnante, la plus extraordinaire, la plus divertissante, la plus.. C’est agaçant, n’est-ce pas, le style Sévigné (que mes quatrième auront reconnu)…

– De quoi s’agit-il donc, me direz-vous ?

– Je vous le donne en trois, je vous le donne en quatre, je vous le donne en cent, je vous le donne en mille… (si Woudé lit cet article, elle a déjà tchipé vingt fois, agacée par ce style)

– Vous êtes absente jeudi !

Comme c’est prévisible, des zélèves… Non, allons, mettons fin à cet intolérable suspense : jeudi, l’heure de media est annulée.

– Ah, vous voyez bien, vous serez absente jeudi !

Mais pas du tout, que nenni, je proteste : je serai là jeudi, mais pas à 8 heures. Donc, l’heure de media est avancée à.. demain matin, à onze heures tapantes.

– Mais, M’Dame, à onze heures, on a latin avec Mme Le Nezet !

Justement, c’est là tout le sel de la chose : demain, exceptionnellement, les cours de latin et de media se feront en un même lieu, en un même temps, à deux voix (et quelles voix !). Mme Le Nezet et moi-même vous concoctons un programme spécial éducation à la citoyenneté. Demain, le sujet de la séance sera : De la démocratie. Vous aurez à comparer la démocratie chez les romains à la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui, en Europe. Ainsi, nous poursuivrons notre réflexion sur les élections municipales en nourrissant nos articles de références et de citations latines que seuls les initiés comprendront : la culture, vous dis-je, la culture…

Voici quelques années, au concours de journaux scolaires, nous avions, des zélèves et moi-même, qui faisions partie du jury en catégorie “amateurs” (la rédaction gagnant un prix se voit invitée à être membre du jury du même concours l’année suivante), avions découvert un petit journal scolaire entièrement rédigé en latin : c’étaient des zélèves d’option latin qui le composaient. Amusant, dans le monde de la presse scolaire, plutôt détonant.

Demain, si certains veulent écrire en latin, ils sont les bienvenus ! Le mien s’est perdu, depuis la faculté, dans les limbes d’une mémoire que M.Mastorgio qualifierait de tristement défaillante…

Mar
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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 18-03-2014

Mar
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Le 14 Mars 2014, c’est le jour J pour le rachat de SFR, qui, rappelons-le, allait se faire racheter, soit par Bouygues telecom, soit par numéricable. Les deux sont prêts à tout pour l’avoir : le prix de rachat se compterait en milliards d’euros. Rien que ça! En ce moment, le conseil de surveillance examine à la loupe les deux propositions, pour s’assurer de ne pas laisser passer d’occasion. C’est jeudi 13 que les deux rivaux ont agrandi leur offres, sur la dernière ligne droite.

SFR (4)

Le ministre du redressement politique, Arnaud Montebourg, est favorable à Bouygues, mais avertit que l’ancienne baisse des prix (due au passage de trois à quatre opérateurs), sera “irréversible”, vu que les opérateurs (si c’est Bouygues qui l’emporte) redescendront logiquement à trois.

Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de SFR, est plutôt du côté de numéricable.

Les deux candidats se sont aussi engagés à ne licencier personne.

Un mandat de négociations exclusives avec un des candidats pourrait être donné par le conseil exécutif de SFR pour poursuivre les discutions.

Mar
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Classé dans (Micro Torchon) par Lenny JUDE le 18-03-2014

Cette semaine nous avons réalisé une interview pour savoir si les adultes de notre établissement votent ou non aux élections municipales :

Nous avons commencé par interviewer Mme Fontenit qui nous a répondu :
« Oui, bien sûr. Je vais voter parce que c’est un acte démocratique, je pense que c’est notre devoirs de voter car nous sommes les descendants de personnes qui sont mortes pour la liberté d’expression. »
Sur ce point, notre principale a été rejointe par Mr Bouthier, qui nous a dit :
« Oui, je vais voter parce que je suis inscrit sur les listes et parce que des gens se sont battus et sont morts pour ça. »
  Mr Massé (accueil) est élu (les élus sont les adjoints du maire en quelque sorte ) dans une petite commune et veut donc la défendre en conservant les écoles ou la poste… Il ira donc bien évidemment voter.
Nous avons aussi posé la question à nos professeurs :
Mme Dibot: “Non, malheureusement je ne vais pas pouvoir voter aux élections municipales car, après avoir déménagé, j’ai oublié de m’inscrire à temps sur les listes électorales. Je tiens quand même à préciser que, en temps normal, je vote aux municipales et bien sûr aux présidentielles… Je suis même allée voter le 22 Avril 2002 alors que j’étais enceinte de 8 mois et que j’avais 30kg de plus à déplacer. Vous vous souvenez du 22 avril 2002 ? Je vote parce que si je ne le fais  pas et que je ne suis pas d’accord sur certains points de politique, je ne pourrai rien dire.. »
Mme Gadet: “Oui, parce que c’est important, c’est un devoir.”
Mr Allard: “Oui, parce que c’est important de voter pour donner son avis, quel qu’il soit, je me souviens de m’être déplacé plusieurs fois pour voter blanc.”

En conclusion, la plupart des personnes adultes de l’établissement se déplaceront dimanche pour déposer leur petit bout de papier dans une urne, chacun avec ses propres raisons et sa propre pensée.

Théo et Lenny.