Diantre, voici une matinée intéressante, sur le plan sociologique : sur deux classes, un tiers seulement des zélèves était présent ce matin en cours… En 4ème, on peut supposer que les zélèves (les parents ?) ont anticipé les éventuelles absences de leurs professeurs potentiellement grévistes… Soit. Mais où sont donc passés mes zélèves de 3ème, à qui j’avais pris soin de préciser qu’aujourd’hui, nous débutions l’analyse du texte de la chanson de Boris Vian, à l’étude pour l’épreuve orale d’Histoire des Arts ? Huit présents pour travailler sur ce texte, ce matin, à 11 heures : les autres, dans la nature.

Je m’interroge sur la motivation de ces zélèves qui, probablement, reviendront demain (avant de partir en Angleterre ou en Espagne pour une semaine), quant à la préparation de cet oral d’Histoire des Arts. J’espère que la moitié de la préparation leur suffira à comprendre le texte, son contexte d’écriture, ainsi que sa visée, puisque tous ces éléments ont été expliqués en leur absence.

Etrange jeunesse, qui paresse, qui paresse…