http://www.metro.ca/userfiles/image/articles/citron/page-citron-bloc3.jpg

Nous découvrons avec plaisir le palmarès du concours académique de journaux scolaires : Le jury académique du concours de médias scolaires et lycéens “Médiatiks” s’est réuni mercredi 27 avril au réseau Canopé de Poitiers. Il était composé de Mme Quella-Villéger (directrice de l’atelier Canopé de Poitiers), Mme Picoche (association “Jets d’Encre”), M. Gandon (OCCE), Mme Delgado, Mme Lenhard, M. Louiche, M. Larret, M. Segura, M. Arfeuillère, M. Billon (formateurs Clemi).

Chaque membre du jury avait lu 4 ou 5 journaux, et a pu lire l’ensemble des journaux pendant la matinée du jury. Des journaux avaient aussi été envoyés à des formateurs Clemi qui ont renvoyé leurs avis par écrit au jury.

Malgré une participation en baisse cette année, tous les membres du jury ont passé un agréable moment à lire les productions, très variées, aux finalités et moyens très différents, mais toujours intéressantes. Bravo à toutes les équipes !

Regardez, on est là :

Collèges

K’eskon attend , collège Descartes de Châtellerault (1er prix)
Proposé au palmarès national.

Post-it , collège G. Sand de Châtellerault (prix “citron” du jury)


Tâche 2 K’encre , collège Descartes de Châtellerault (prix de “l’engagement”)

Est-ce à dire que Post’it fait montre d’une écriture acidulée ? Nous le saurons peut-être en menant notre petite enquête. Merci à nos zélèves : ce n’est pas un premier prix mais ce petit clin d’oeil de nos aînés du CLEMI à ce petit journal nouveau né, succédant à Pink Paillettes, est peut-être signe de bienvenue dans le paysage de la presse scolaire.

Avr
28
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 28-04-2016

“Nous écrirons jusqu’à détruire ces histoires à dormir debout dans vos têtes, qui rendent nos vies invivables et détruisent nos pays. […] Nous écrirons jusqu’à ce que nous puissions tous vivre en paix, dans l’amour et en liberté.”

C’est l’une des dernières phrases écrites sur son blog par Omar Batawil, un jeune yéménite (habitant du Yémen) sur son compte Facebook, avant d’être assassiné.

“Omar Batawil, un jeune homme de 18 ans qui critiquait le fondamentalisme religieux sur Facebook, a été assassiné à Aden. Sa mort rencontre un écho inattendu à travers le monde arabe. il est devenu une figure emblématique pour une jeunesse de plus en plus nombreuse qui en a marre des hommes de religion, non seulement au Yémen, mais aussi en Egypte, en Irak, au Maroc, au Liban et ailleurs. La photo de son cadavre, jeté dans la rue, le sang ruisselant de sa tête, a été largement reprise sur les réseaux sociaux.”

http://www.courrierinternational.com/article/yemen-forte-emotion-apres-lassassinat-dun-blogueur-pour-atheisme?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1461764897

Olilvier Ménégol illustre la mort du chanteur Prince avec un clin d'oeil british.

Avr
22

Opération «Hijab Day» à Sciences Po mercredi.

(Opération «Hijab Day» à Sciences Po mercredi. Laurent Troude pour Libération)

Etrange journée à Sciences-Po mardi dernier : les étudiantes pouvaient expérimenter le port du voile le temps de la journée, afin de… Afin de quoi, finalement ?

Extraits :

Un objectif ?

«On veut apporter une idée de liberté et de tolérance. Sortir du débat politique sur le danger potentiel du voile, revendique Oumou, co-organisatrice de l’événement. On veut dire “arrêtez d’interpréter et demandez-leur”. Il faut arrêter de passer par médias interposés pour parler de ça.» Son amie Imen et elle sont musulmanes, mais ont habituellement les cheveux au vent. «On a décidé de ne pas se voiler, c’est notre liberté. Mais on ne considère pas que celle qui est voilée est moins libre», poursuit Oumou, son fichu gris ne couvrant que la moitié de son crâne.”

Une polémique :

“Bien sûr, l’événement est (très) loin de faire l’unanimité. «Je trouve ça ridicule et scandaleux. Il y a une volonté de faire le buzz sur un sujet sensible et problématique, tacle Simon, étudiant en dernière année. A part les extrémistes, personne ne veut empêcher les femmes de se voiler.» Pour lui, le «Hijab Day» est «une provocation, de la même manière que les apéros saucisson-pinard».

Bilan :

“Soyons honnêtes, les journalistes étaient bien plus visibles que les voiles. Ce mardi était organisé à Sciences-Po Paris un «Hijab day», à l’initiative de quelques étudiants. Le principe : proposer à tous les élèves de se couvrir les cheveux d’un foulard le temps d’une journée afin de «démystifier le tissu». Un moyen selon les organisateurs de montrer qu’il existe autant de personnalités que de femmes voilées, et de proposer aux néophytes de s’essayer, même très brièvement, au quotidien d’une femme dont le couvre-chef peut être source de discriminations.”

Elsa Maudet. Libération. http://www.liberation.fr/france/2016/04/20/a-sciences-po-le-hijab-day-fait-debat_1447453

Avr
22

Libé du 22 avril 2016

“Cette fois-ci, c’est le Kid qu’on pleure. Une semaine après l’atterrissage en catastrophe de son jet et un passage express aux urgences pour une mystérieuse «grippe», Prince, 57 ans, le «Gaudi du funk» comme l’écrivait Libé en 1986, est mort. Après Bowie, cette année 2016 aura donc réussi à enterrer les deux grands transformistes pop de la deuxième moitié du XXe siècle. En 2000, au magazine Notorious, il expliquait de ne pas croire en la notion de temps. «Si tu comptes, tu âges.» Mais la faucheuse finit toujours par rattraper les Dorian Gray.”

Lire ci-dessous l’article de Guillaume Gendron dans Libération.

http://next.liberation.fr/musique/2016/04/21/prince-roi-et-rain_1447837

Avr
21
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 21-04-2016

Libé du 21 avril 2016

Avr
20
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 20-04-2016

greece-macedonia-refugees-009.jpg

A lire ici : https://making-of.afp.com/perdre-la-raison-face-aux-barbeles, ce témoignage d’un journaliste en reportage dans un camp de réfugiés en Grèce, à Idomeni : Cet article a été écrit avec Yana Dlugy à Paris et traduit de l’anglais par Roland de Courson, il est illustré par le photographe de l’AFP (Agence Française de Presse) Bülent Kilic, basé à Istanbul (Turquie). Cet article a été publié hier sur le blog «Making Of» de l’agence de presse, il est intitulé Perdre la raison face aux barbelés.

Extraits :

“C’est parfois difficile d’être un journaliste ici, parce que les gens ont tendance à vous prendre pour une sorte de sauveur. Tous les jours, des gens me posent des questions du genre : « quand est-ce qu’ils vont ouvrir la barrière ? » ou encore : « que va-t-il nous arriver ? » Et moi je n’en ai pas la moindre idée.

A Idomeni, je suis devenu ami avec une Kurde de Syrie, dont le mari est parti le premier pour l’Allemagne il y a six mois. Elle essaye de le rejoindre avec leurs deux enfants. Et cela fait deux mois qu’elle est bloquée à la frontière. Tous les jours elle fait la queue pour recevoir de la nourriture. Les gens deviennent fous. Ils se bousculent, se battent pour être servis les premiers. « De ma vie je n’ai jamais frappé personne », me dit-elle. « Comment pourrais-je le faire maintenant, pour de la nourriture ? Même ici, je ne peux pas, c’est impossible ». Alors il y a des jours où elle et ses enfants ne mangent rien.”

“Les enfants, ici, passent leurs journées à jouer dans la boue, ou sur la voie ferrée. Ils viennent vers vous, vous poussent, vous crient dessus. Eux aussi deviennent fous. Mon amie kurde de Syrie a un garçon de huit ans et une fille de quatorze ans. Cela fait trois ans qu’ils n’ont pas mis les pieds à l’école, à cause de la guerre. Elle est vraiment inquiète pour eux. Ils n’apprennent rien. Que vont-ils devenir ?”

IDOMENI (Grèce), 18 avril 2016

Avr
15
Classé dans (Je suis l'Europe) par Agnès Dibot le 15-04-2016

Afficher l'image d'origine

(http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/04/comprendre-la-crise-des-migrants-en-europe-en-cartes-graphiques-et-videos_4745981_4355770.html)

Une lettre ouverte composée par l’un de mes zélèves de 4ème4, Corentin P., que je me permets de publier dans les colonnes de notre Torchon…

Avril 2016,

Monsieur le Président de la République, peuple français, peuple d’Europe,

C’est un jeune homme choqué par les images diffusées par les media qui vous écrit et, plus que les images, c’est la souffrance qu’elles relatent qui me font m’interroger : notre société est-elle si individualiste pour ne pas partager ses richesses ? Ou avons-nous peur de l’autre ?

Depuis plusieurs années, des flux migratoires importants en provenance de la Syrie se dirigent vers l’Europe, alors, des décisions que je peux comprendre ont été prises pour nous protéger. Mais la France est depuis longtemps une terre d’accueil !

Et pourtant, aujourd’hui, quand je vois les conditions dans lesquelles vivent les réfugiés, comme à Calais, je m’interroge. Ces personnes ont surmonté tous les obstacles, croyant laisser le pire derrières elles. N’oublions pas qu’elles ont fui pour ne pas mourir, qu’elles ont laissé toute une vie derrières elles, leurs amis et même leurs familles : que de sacrifices pour espérer une vie meilleure !

Pensez-vous que ces personnes n’ont pas droit à une vie sereine et pérenne ? Pensez-vous que ces enfants n’ont pas le droit à l’éducation ? Pensez-vous qu’ils n’ont pas le droit d’espérer une vie meilleure ?

Alors qu’en ce moment-même, l’Europe ferme ses frontières, je vous le demande : quel avenir pour ces populations de migrants ? Quelle solution si nous ne les recevons plus ?

La France, l’Allemagne, l’Espagne… enfin, l’Europe, ne doit-elle pas essayer de tout faire pour stopper la misère ?

Essayons, nous, tous ensemble, car c’est en étant solidaires que nous surmonterons les difficultés.

Corentin P.

Avr
12
Classé dans (Littérature) par Le P'tit Blédart le 12-04-2016

Couverture du livre.

A l’attention du prix roman 2016, nous devons lire tous quatre livres et donner personnellement notre vote pour celui que l’on a préféré. Le premier livre que j’ai lu est L’apache Aux Yeux Bleus. C’est donc de lui que je vais vous parler.

L’Apache Aux Yeux Bleus” raconte l’histoire d’un jeune garçon nommé Herman, vivant en Amérique au temps des Indiens. Herman est un garçon qui aime s’amuser et faire des bêtises. Alors qu’il sort dans les champs pour chasser les corbeaux, ils se fait enlever par un clan d’apaches. Les apaches l’emmènent loin de chez lui, loin de sa famille. Le jeune garçon tente de s’échapper mais aucune de ses tentatives ne fonctionne. Il abandonne finalement l’idée de rentrer chez lui, au vu de toute ses tentatives ratées.

A son arrivée, il se fait torturer par un adolescent apache nommé Chiwat et ne comprend pas la langue apache. Avec un peu d’expérience, il comprend qu’il n’a pas vraiment été enlevé : le chef du clan, Carnoviste, a enlevé Herman pour l’offrir en cadeau d’anniversaire à sa femme qui n’a pas d’enfants. Il comprend donc qu’il est destiné à devenir un enfant de chef apache. Le lendemain, il est réveillé par les coups de Chiwat qui lui demande de faire des tâches peu sympas comme couper de bois, aller chercher de l’eau… et à chaque fois qu’il faisait son travail, Chiwat le tapait et saccageait son travail pour qu’il recommence. Il en avait marre.

Un jour par an, une grande fête en l’honneur du clan était célébrée. Herman s’était faufilé et et s’était enfui. Personne ne s’en est rendu compte. Mais Herman n’a pas pu aller bien loin car un serpent à sonnette lui a barré la route et il s’est fait rattraper par les membres du clan. Il a finalement compris que sa vie était faite pour se terminer dans ce clan. Et puis, personne n’était jamais venu le chercher.

Plusieurs années plus tard, Herman avait bien progressé est était prêt à faire son premier Raid. Un Raid, c’est deux petites journées où les meilleurs guerriers du camp partent pour voler nourritures, chevaux… aux Visages Pâles (les blancs). Il avait attrapé un cheval majestueux et Carnoviste avait autorisé Herman à le garder. Une fois rentrés, ils furent acclamés et Herman avait tellement progressé qu’il a gagné son nom indien : “En Da”. Et tout le monde acclama En Da.

La suite, lisez-la 🙂

Ayant lu les trois autres œuvres, c’est de loin celle-ci que je préfère. C’est une histoire assez longue mais très complète, avec beaucoup d’aventures, de rebondissements et de chutes. Personnellement, j’adore cette histoire et vous la conseille fortement, surtout pour ceux qui aiment lire. C’est parfait !

Inspiré de l’histoire vraie d’Herman Lehman, kidnappé par des apaches en 1870. Il n’a alors que 11 ans et vivra neuf ans au sein de cette tribu, gagnant le respect de tous, ou presque, par son courage, son intelligence et son adaptabilité, devenant même En Da, le meilleur voleur de chevaux. En 1879, il retrouvera sa famille biologique lorsque les indiens ont été contraints d’abandonner le combat et de rejoindre les réserves… J’ai tout simplement adoré ce roman !