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Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 28-04-2016

“Nous écrirons jusqu’à détruire ces histoires à dormir debout dans vos têtes, qui rendent nos vies invivables et détruisent nos pays. […] Nous écrirons jusqu’à ce que nous puissions tous vivre en paix, dans l’amour et en liberté.”

C’est l’une des dernières phrases écrites sur son blog par Omar Batawil, un jeune yéménite (habitant du Yémen) sur son compte Facebook, avant d’être assassiné.

“Omar Batawil, un jeune homme de 18 ans qui critiquait le fondamentalisme religieux sur Facebook, a été assassiné à Aden. Sa mort rencontre un écho inattendu à travers le monde arabe. il est devenu une figure emblématique pour une jeunesse de plus en plus nombreuse qui en a marre des hommes de religion, non seulement au Yémen, mais aussi en Egypte, en Irak, au Maroc, au Liban et ailleurs. La photo de son cadavre, jeté dans la rue, le sang ruisselant de sa tête, a été largement reprise sur les réseaux sociaux.”

http://www.courrierinternational.com/article/yemen-forte-emotion-apres-lassassinat-dun-blogueur-pour-atheisme?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1461764897