Mai
30
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par machirafi le 30-05-2017

Ce mardi, deux bombes ont explosé dans un centre commercial en Pattani, dans le sud de la Thaïlande. Ces deux explosions ont fait une vingtaine de morts et une cinquantaine de blessés. La première bombe a été dissimulée dans une moto et la deuxième dans une voiture piégée. Cette explosion serait d’origine terroriste. Après des mois de calomnie, la Thaïlande serait la proie d’une rébellion indépendantiste musulmane relançant des hostilités. Le groupe Barisan Revolusi Nasional (BRN) apparu après une scission dans les armées rebelles il y a quelques années, est soupçonné d’être derrière la grande majorité des attaques violentes.Résultat de recherche d'images pour "explosion en thailande"http://www.ledauphine.com/france-monde/2017/05/09/la-video-choc-de-la-double-explosion-en-thailande

Mai
23
Classé dans (Je suis Charlie) par jaime le 23-05-2017

Tout a commencé par cette phrase prononcée par une de nos élèves suite à l’attentat de Manchester. “Avant, les attentats, ça me choquait mais, maintenant, les attentats, franchement, c’est banal”.

Oui, malheureusement, et même pour les plus jeunes, l’horreur devient banale. L’attentat contre Charlie Hebdo a surpris par sa cible, ceux du Bataclan par leur ampleur et celui du 14 juillet à Nice par son mode opératoire.

On s’habitue au pire, mais on a aussi une tristesse à géométrie variable. Plus l’évènement est proche, plus il touche des gens qui nous ressemblent, plus on se sent impliqué.

Ainsi j’ai été durement touché par l’attentat de Charlie Hebdo car c’est le journal de ma jeunesse, celui que j’achetais en allant au lycée, celui que je lisais sur les bancs de la fac et celui qui, avec humour, partage une grande partie de mes idées.

Lors de l’attentat du Bataclan, ce sont les trentenaires, les fans de musiques qui furent touchés dans un quartier où je dinais quelque jours avant. D’autant plus touché que des amis se trouvaient près des lieux et ont vécu l’horreur au plus près. Touché aussi car quelque jours plus tard, j’apprenais la mort d’un de mes anciens enseignants de géographie dans la fosse du Bataclan.

On appelle cela la “Mort Kilométrique” ou encore la “loi de proximité”. Ainsi, j’ai toujours été plus interpellé par les drames se produisant dans les lieux que je fréquentais ou que j’avais visité (Londres, NYC, Jordanie, Paris…).

 

 

 

Mai
23
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par parthur le 23-05-2017

Il y a  deux semaines, j’ai regardé un film du nom de “Black”. Avant de le regarder, j’avais d’abord regardé la bande annonce et j’ai bien aimé le thème de ce film. Pourquoi ? Parce que il a été créé et fait avec une histoire d’amour mais également de haine. Le film est une adaptation des livres Black et Back de l’écrivain belge Dirk Bracke. L’histoire parle de deux gangs des banlieues bruxelloises : les Black Bronx et les 1080 se mènent une lutte sans merci.

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Dans le gang des Black Bronx, il y a une fille du nom de Mavela et dans le gang des 1080, il y a un garçon du nom de Marwan. Mavela et Marwan s’aiment mais leur amour est impossible car ils ne font pas partie du meme gang. Le film est basé sur l’histoire de Roméo et Juliette mais revisité. Black a été interdit en France, pour des raisons de scène “choquantes”.

Mon avis sur ce film, c’est qu’il est vraiment accrocheur et, pour nous, les jeunes, c’est intéressant car il a été créée en fonction de notre époque. J’ai demandé à mes camarades qui avait vu le film :

Maria : Moi, quand j’ai vu Black, j’ai été choquée par des scènes, des scènes de viols et de bagarres, mais il était bien.

N’aissita : Il est trop bien, j’adore, je pourrais le regarder encore et encore … Et, surtout, la fin m’a émue. Marwan meurt…

Laila : J’ai adoré ce film, il est passionnant.

Louis : J’ai entendu parler du film mais je n’ai pas trop envie de le voir car il ne m’intéresse pas.

Inès : J’ai adoré ce film, surtout l’acteur Marwan, en même temps, il est Marocain !

Prisca.

 

 

Mai
20

Écrire sur l’actualité, je ne veux pas.

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Des milliers de personnes à travers le monde le font déjà, ils sont payés pour ça, ils risquent leur vie pour ça, c’est leur passion, il s’agit des journalistes.

Moi je n’ai rien d’une journaliste, moi je n’écris pas pour faire connaître l’info et l’actualité qui peut se passer à travers le monde. Moi, j’écris pour partager mon point de vue sur les choses et ma vision de l’actualité.  Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à réécrire et reformuler le travail d’autrui. Je préfère partager ma vision des choses à travers l’écriture sans non plus pousser le bouchon trop loin.

Dire ce que je pense, ce que je vois, ce que je ressens, ce que j’observe et ce que je remarque, c’est ça qui me plait. Pour être honnête, j’ai été séduite par l’option média car elle ne pouvait être que bénéfique pour mon bulletin de notes. Mais, avec le temps, peu à peu, j’ai changé de mentalité, avec un peu de recul et du temps, j’ai compris qu’à travers l’écriture, on pouvait partager sa vision des choses, son point de vue, être compris et, surtout, s’exprimer. Donc, ce que je veux dire, c’est qu’on peut écrire des articles sans pour autant évoquer l’actualité au premier plan mais l’évoquer dans un notre contexte parce que l’actualité ne peut pas forcément parler à la personne qui doit écrire sur le sujet.

Mai
20
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 20-05-2017

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/05/17/mali-un-couple-vivant-en-concubinage-lapide-par-des-islamistes_5129218_3212.html

Au Mali, une femme et un homme vivant maritalement ont été lapidés jusqu’à ce que mort s’ensuive : le délit ? Vivre ensemble sans être mariés…

La lapidation, c’est une mise à mort par jet de pierres sur les victimes : une pratique antique et barbare. A celles et ceux qui voudraient en savoir un peu plus, je conseille la (re)lecture de cet article publié dans Le Torchon en 2014, suite à un entretien avec mon si cher collègue L. Mastorgio, le roi de la culture :

http://www.liberation.fr/monde/2014/08/28/des-dizaines-de-soldats-syriens-executes-par-l-ei-dans-le-nord-selon-une-ong_1088587

Comme le dit si bien mon très cher collègue d’Histoire, un certain LM, ce groupe armé EI, au nom de la charia, se comporte en barbare, quelques siècles après les croisades de nos ancêtres en terre « sainte » : même brutalité, même vocabulaire : l’autre est un « impie », un « infidèle » sur la tête duquel on brandit (et abat) le glaive pour le punir de ne pas honorer le bon Dieu.

Au nom de la religion quelle qu’elle soit, semble-t-il, que de sang versé… Nos zélèves retrouveront dans les archives de ce Torchon un article écrit voici deux ans (déjà) sur la charia (mot clé, hélas), avec l’aimable participation de LM, professeur d’Histoire : nous avions défini les mots « décapitation, lapidation, crucifixion », alors. Si on l’osait, on ferait appel à vos connaissances du latin, à votre maîtrise de l’étymologie, mais le sujet ne se prête guère à ce petit exercice.

Reconnaissons seulement qu’en 2014, des hommes, des femmes, sont victimes de crimes atroces et meurent égorgés, ou bien sous les jets de pierres parce qu’ils ne pratiquent pas « la bonne religion ».

Voici un extrait de ce que les zélèves avaient écrit au sujet de la Charia, appliquée alors au Mali par les troupes extrémistes occupant le nord du pays :

La Charia

La Charia signifie « le chemin vers Dieu » : les djihaddistes l’ont imposée comme règle de vie sociale dans les territoires qu’ils ont occupés. Ce sont des préceptes religieux qui dictent ce qu’on doit faire dans la vie quotidienne. Mais ils l’ont imposée de façon très dure : un homme surpris à fumer, à boire, peut être fouetté, recevoir des coups de bâton. En cas de vol (ou de soupçon de vol), un pied ou une main coupés. Les couples adultères sont fouettés. Les femmes doivent porter le voile. Si elles ne portent pas le voile, elles sont punies. Cela ressemble à un régime totalitaire.

Des préceptes religieux barbares

La flagellation, la lapidation, la main coupée sont des châtiments corporels qui nous viennent du judaïsme et du christianisme : Mahomet, au VIIème siècle, quand il écrit le Coran, (ou, pour les croyants, quand il le reçoit de Dieu) applique ces préceptes. La Charia, au 21ème siècle, c’est techniquement possible, mais intolérable ! Aujourd’hui, les djihaddistes, qui sont des islamistes intégristes, prétendent livrer une guerre sainte aux pays occidentaux, soit disant au nom de Dieu.

 

Mai
16
Classé dans (Brèves de couloirs) par Agnès Dibot le 16-05-2017

Article écrit par Prisca.

Les Etats-Unis me font rêver parce que toutes les filles sont belles, tous les garçons sont beaux, et ils font ce qu’on ne fait pas en France : leurs lycées sont mieux qu’ici, ils organisent des bals de fin d’année, ils font des challenge, qui sont à la mode après (le manequin challenge, par exemple, le Bottle filt challenge…). Essayez d’inventer un challenge, chez nous, ça risque pas de devenir à la mode.

Aux Etats-Unis, les mots sont plus stylés qu’ici : “nigga”, c’est le son qu’on entend quand les américains prononcent le mot “neger”, et ça me plaît. Ca fait bien, c’est stylé, en américain, alors que ce mot, en France, n’est pas employé car ça fait raciste. J’en parle facilement, je suis noire.

L’anglais est international, si on le parle, on voyage partout. Le français, c’est banal, c’est une langue qui ne l’est pas.

La nourriture, aussi, tout vient des Etats-Unis : KFC, Mac Do, Quick, Burger King… Ce sont des fast food, c’est bon (NDLR : Prisca est épaisse comme une une feuille de papier format A4), délicieux. A chaque fois qu’on y va manger en famille, les enfants sont contents.

Il fait beau, il y a la plage, c’est le rêve d’aller là-bas, tout est parfait : la langue, l’école, le paysage : tout ! (à part le président, mais bon…)

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Encore une fois, la fiction va rentrer dans la réalité : le projet de film, dévoilé lundi, risque de susciter beaucoup de réserves de ce coté-ci de l’Atlantique. En marge du festival de la Berlinade qui s’est tenu  jusqu’au 18 février, des producteurs américains ont annoncé préparer un long-métrage se déroulant durant les attentats du 13 novembre 2015. Des attaques au cours desquelles 130 personnes avaient trouvé la mort.

Son titre ?  «Violent Delights», soit littéralement «Plaisirs violents» cette expression est une référence à une réplique dans “Romeo et juliette” de Shakespeare «These violent delights have violent ends» (Ces plaisirs violents ont des fins violentes).

Le tournage est prévu pour cet été, d’après Hollywood Reporter, le film suivra les destins croisés de groupes de musiciens et d’étudiants en art d’un côté, et, de l’autre, un jeune homme issu d’une famille d’immigrés. L’un des rôles principaux sera celui du chanteur d’un groupe de rock, Jack Kilmer, le fils de Val Kilmer qui a été vu récemment dans «The Nice Guys», avec Russell Crowe et Ryan Gosling. Mais d’après Variety, la référence de l’actualité du cinéma aux Etats Unis, il se serait retiré du projet .

Le nom de Tim Magomedgadshviev  a été entendu pour le rôle du jeune homme immigré. L’acteur avait déjà fait son apparition dans un casting pour les deux derniers films des frères Dardenne, «Deux jours, une nuit» et «La Fille inconnue». Ceci devrait être donc le premier long métrage de Rachel Palumbo.

Le tournage est prévu pour cet été, entre Paris et Los Angeles. Et, apparemment, ce film ne plait pas beaucoup aux internautes, sur Twitter les internautes trouvent que la sortie de ce film ne sert à rien, que c’est une “idée de merde” (bonjour le langage sur Twitter)  de sortir ce film à propos de ces attentats, il y en a qui savaient que les américains allaient sortir un film sur ces attentats du 13 Novembre . Ceux-ci , je pense que ça les affecte de se remémorer les désastres du 13 Novembre dans un film.

Mais moi , je trouve ça intéressant que les américains fassent un film sur les attentats de Paris , ça prouve qu’il s’intéresse à la France et ce qui se passe dans d’autres pays. Rachel Palumbo n’est pas la première à faire ou plutôt à s’être inspirée des attentats, car, oui, d’autres films ont étés inspirés d’attentats : Redacted ( 2008), Au nom de mon père (1993) , et d’autres … La plupart de ces films sont inspirés de faits réels.

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Prisca

Mai
15
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 15-05-2017

Libé du 15 mai 2017

Mai
14
Classé dans (Littérature) par Agnès Dibot le 14-05-2017

Eric-Emmanuel Schmitt est un écrivain français, de l’Académie Goncourt. Voici ce qu’il écrit dans Le Monde ce jour, au sujet de la littérature : http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/05/14/m-macron-soyez-un-president-litteraire_5127419_3232.html

Aimer la littérature, c’est s’intéresser autant aux ouvriers que décrit Zola qu’à la Princesse de Clèves, autant aux paysans de Sand qu’aux aristocrates de Proust, autant aux libertins de Laclos qu’aux âmes souffrantes de Bernanos, autant au christianisme de Bossuet qu’à sa critique par Diderot. Aimer la littérature, c’est non seulement dépasser les idéologies figées mais franchir les frontières : c’est devenir russe en lisant Dostoïevski, japonais avec Mishima, italien avec Moravia, allemand avec Mann, égyptien avec Mahfouz. La littérature enjambe même les frontières du temps puisqu’elle m’a permis de vivre au Ve siècle av. J.-C. avec Sophocle ou à la renaissance avec Shakespeare et Cervantes.

L’homme qui lit atteint l’universel. Il n’incarne plus un seul groupe, des intérêts précis, une classe sociale, un étage de la société, non, il transcende les définitions et ne connaît plus rien d’étranger. Il épouse le multiple dans sa complexité.” Erich-Emmanuel Schmitt (Le Monde).

C’est si juste : l’homme qui lit n’a pas peur de l’étranger, l’homme qui lit connaît le monde et son Histoire, parce qu’il voyage.

Cette tribune s’adressait à M. Macron, dont on dit qu’il aime la littérature, les mots choisis : l’écrivain E.E. Schmitt implore le nouveau président d’être, en effet, un amoureux de la littérature, pour restaurer l’image d’un président littéraire, lettré. Ah, si tous mes zélèves pouvaient tout à coup aimer lire…

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Mai
13
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 13-05-2017

https://www.lavantgarde.fr/extermination-homosexuels-tchetchenie/

extermination_homosexuels_tchetchenie Drapeau Arc-en-ciel criblé d'impact de balles

Le quotidien russe Novaya Gazeta a publié une enquête compilant plusieurs témoignages et photos de victimes, faisant état d’une traque organisée en Tchétchénie à l’encontre des hommes homosexuels en vue de leur extermination.

Le titre de cet article évoque la préparation d’une “extermination” : c’est un mot extrêmement violent, qui donne le frisson. L’Histoire nous a hélas appris -même quand cela paraît impensable- qu’on peut être persécuté, discriminé, voire assassiné pour sa religion, ses idées, ou bien son orientation sexuelle… Hélas. Et nous sommes au 21ème siècle…