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Écrire sur l’actualité, je ne veux pas.

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Des milliers de personnes à travers le monde le font déjà, ils sont payés pour ça, ils risquent leur vie pour ça, c’est leur passion, il s’agit des journalistes.

Moi je n’ai rien d’une journaliste, moi je n’écris pas pour faire connaître l’info et l’actualité qui peut se passer à travers le monde. Moi, j’écris pour partager mon point de vue sur les choses et ma vision de l’actualité.  Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à réécrire et reformuler le travail d’autrui. Je préfère partager ma vision des choses à travers l’écriture sans non plus pousser le bouchon trop loin.

Dire ce que je pense, ce que je vois, ce que je ressens, ce que j’observe et ce que je remarque, c’est ça qui me plait. Pour être honnête, j’ai été séduite par l’option média car elle ne pouvait être que bénéfique pour mon bulletin de notes. Mais, avec le temps, peu à peu, j’ai changé de mentalité, avec un peu de recul et du temps, j’ai compris qu’à travers l’écriture, on pouvait partager sa vision des choses, son point de vue, être compris et, surtout, s’exprimer. Donc, ce que je veux dire, c’est qu’on peut écrire des articles sans pour autant évoquer l’actualité au premier plan mais l’évoquer dans un notre contexte parce que l’actualité ne peut pas forcément parler à la personne qui doit écrire sur le sujet.

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Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 20-05-2017

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/05/17/mali-un-couple-vivant-en-concubinage-lapide-par-des-islamistes_5129218_3212.html

Au Mali, une femme et un homme vivant maritalement ont été lapidés jusqu’à ce que mort s’ensuive : le délit ? Vivre ensemble sans être mariés…

La lapidation, c’est une mise à mort par jet de pierres sur les victimes : une pratique antique et barbare. A celles et ceux qui voudraient en savoir un peu plus, je conseille la (re)lecture de cet article publié dans Le Torchon en 2014, suite à un entretien avec mon si cher collègue L. Mastorgio, le roi de la culture :

http://www.liberation.fr/monde/2014/08/28/des-dizaines-de-soldats-syriens-executes-par-l-ei-dans-le-nord-selon-une-ong_1088587

Comme le dit si bien mon très cher collègue d’Histoire, un certain LM, ce groupe armé EI, au nom de la charia, se comporte en barbare, quelques siècles après les croisades de nos ancêtres en terre « sainte » : même brutalité, même vocabulaire : l’autre est un « impie », un « infidèle » sur la tête duquel on brandit (et abat) le glaive pour le punir de ne pas honorer le bon Dieu.

Au nom de la religion quelle qu’elle soit, semble-t-il, que de sang versé… Nos zélèves retrouveront dans les archives de ce Torchon un article écrit voici deux ans (déjà) sur la charia (mot clé, hélas), avec l’aimable participation de LM, professeur d’Histoire : nous avions défini les mots « décapitation, lapidation, crucifixion », alors. Si on l’osait, on ferait appel à vos connaissances du latin, à votre maîtrise de l’étymologie, mais le sujet ne se prête guère à ce petit exercice.

Reconnaissons seulement qu’en 2014, des hommes, des femmes, sont victimes de crimes atroces et meurent égorgés, ou bien sous les jets de pierres parce qu’ils ne pratiquent pas « la bonne religion ».

Voici un extrait de ce que les zélèves avaient écrit au sujet de la Charia, appliquée alors au Mali par les troupes extrémistes occupant le nord du pays :

La Charia

La Charia signifie « le chemin vers Dieu » : les djihaddistes l’ont imposée comme règle de vie sociale dans les territoires qu’ils ont occupés. Ce sont des préceptes religieux qui dictent ce qu’on doit faire dans la vie quotidienne. Mais ils l’ont imposée de façon très dure : un homme surpris à fumer, à boire, peut être fouetté, recevoir des coups de bâton. En cas de vol (ou de soupçon de vol), un pied ou une main coupés. Les couples adultères sont fouettés. Les femmes doivent porter le voile. Si elles ne portent pas le voile, elles sont punies. Cela ressemble à un régime totalitaire.

Des préceptes religieux barbares

La flagellation, la lapidation, la main coupée sont des châtiments corporels qui nous viennent du judaïsme et du christianisme : Mahomet, au VIIème siècle, quand il écrit le Coran, (ou, pour les croyants, quand il le reçoit de Dieu) applique ces préceptes. La Charia, au 21ème siècle, c’est techniquement possible, mais intolérable ! Aujourd’hui, les djihaddistes, qui sont des islamistes intégristes, prétendent livrer une guerre sainte aux pays occidentaux, soit disant au nom de Dieu.