Déc
09

cocci-market-stage La semaine dernière, j’ai fait un stage dans une petite supérette qui se nomme Cocci Market. L’objectif était de découvrir le monde professionnel. J’ai bataillé pour trouver ce stage mais tout s’est bien fini. J’ai effectué plusieurs tâches : mise en rayon, facing (mettre les produits du magasin en avant pour une meilleur visibilité), inventaire et préparation de sandwichs.

Si je devais résumer ma semaine de stage, les tâches que j’ai le plus aimées sont les suivantes : mises en rayon  et préparation des sandwichs. Et celles qui m’ont déplu sont : facing, inventaire, puisque ces tâches étaient très répétitives, et ennuyantes.

Au final, je me suis rendu compte que le monde du commerce n’était pas fait pour moi parce que je ne me vois pas derrière une caisse ou en train de ranger des produits dans les rayons. Cocci Market n’est finalement pas un magasin qui me va bien (Référence au slogan de l’enseigne) parce que le milieu du commerce ne me représente pas.

Prisca.

Déc
09
Classé dans (L'actualité au collège) par barongremillet le 09-12-2016

Résultat d’images pour étude notariale

J’ai fait mon stage dans une étude notariale à Châtellerault. Je l’ai trouvé après de multiples recherches, ce qui n’a pas été très facile à faire car beaucoup d’entreprises ne prennent pas de mineurs.

Mon stage, je l’ai obtenu grâce à l’aide de Mme Dibot,  une belle lettre de motivation et, surtout, l’envie de réussir.

Il  m’a apporté différentes connaissances, j’ai changé de poste plusieurs fois, fait différentes choses comme : remplir des dossiers, faire des photocopies, ranger des dossiers finis dans les archives, récupérer des minutes (copie originale d’un acte signé) dans une autre archive.

Mais  j’ai aussi assisté à une vente de maison par héritage de quatre personnes. J’ai été amenée à me déplacer accompagnée de la secrétaire, j’ai apporté des papiers à la mairie (demande d’acte de naissance…)

Ce stage m’a plutôt plu et plus, il a enrichi mes connaissances. Il a d’une part confirmé ce que je veux faire plus tard, tout en m’ayant laissé quelques doutes.

Kelly.

Déc
08
Classé dans (L'actualité au collège) par machirafi le 08-12-2016

J’ai fait un stage d’observation à la cantine de  Littre-Lakanal du 28 novembre au 2 décembre. J’ai trouvé mon stage un peu par hasard et au dernier moment.

Au début j’avais cherché (avec lettre de motivation et convention) dans le centre-ville mais ils ne m’ont pas acceptée car : j’étais une élève de Georges Sand, j’étais mineure, les élèves de Descartes et St Gabriel étaient prioritaires…

C’est finalement grâce à ma mère que j’ai trouvé mon stage à l’école Littré, ce stage m’a plu mais je ne pense pas envisager le métier d’ agent d’office plus tard car je préfère travailler avec les enfants. Au contraire, dans ce métier, la manutention est très présente (porter les chaises, les caisses..), il faut être très mobile et il faut nettoyer, moi je n’aime pas trop ça.

Cependant, j’ai bien aimé le contact avec les enfants, leur apprendre à manger proprement et aussi leur donner envie de manger.

Finalement, ce stage m’a plutôt plu malgré quelques inconvénients.

Déc
07
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 07-12-2016

Article écrit par Louis.

J’ai fait mon stage au cinéma Les 400 coups, à côté de la piscine. Quand j’ai été déposer ma convention, ils m’ont accepté direct et il y avait 3 stagiaires avec moi : une collégienne de Saint-Gabriel et un de Chauvigny. Je l’ai fait avec un projectionniste.Dans les 400 coups, il y a 3 projectionnistes qui font aussi caissier et il y en a un qui fait animateur lors des vacances d’été (visa vacances) et il apprend à réaliser un film d’animation aux ados.

J’ai bien aimé ce stage car j’ai appris énormément de choses : le projectionniste nous a fait voir la salle avec  les 2 projecteurs, le numérique et le projecteur à bobines (projecteur 35 mm pour ceux qui s’y connaissent).

Pendant mon stage, j’ai regardé beaucoup de films, du simple film pour enfants au film en italien sous-titré en français ( d’une durée de 2h30 !!!!)  en passant par le film tiré d’un roman comme Une vie de Maupassant.

Princesse Bride, je le vois comme un film humoristique et non comme un film d’enfants… Ils ne se prennent pas au sérieux.

Une vie, c’est triste !!! Déception amoureuse, un film pas très gai.

Mais j’ai aussi fait la caisse, trié des dossiers et bien d’autres choses. Je retiens une bonne expérience de mon stage, ça me donne une vraie expérience du travail et de respecter des horaires, avoir un patron, etc… Même si au collège on a déjà tout ça, sauf le patron.

Très bon stage !

 

Nov
28
Classé dans (L'actualité au collège) par nesta le 28-11-2016

Résultat d’images pour compétences évaluation rouge vert

Pourquoi remplacer les notes par des compétences ?

En SVT, en Physique Chimie et même en Arts Plastiques, nos notes ont été remplacées par des points de couleurs qui nous permettent de valider les compétences du socle commun. Ca, c’est une chose mais ce n’est pas pour autant qu’il faut entièrement supprimer les notes !

Pour moi, et je pense que je ne suis pas la seule, du moins, j’espère : ne serait ce que la suppression des notes dans toutes les disciplines confondues, ce serait comme avoir une jambe en moins mais ça, c’est ma vision des choses.

Il est plus simple pour certains d’accepter une note inférieure à la moyenne qu’un point rouge qui signifie  une non acquisition de la compétence évaluée.

Moi, personnellement, j’ai vraiment du mal à accepter ce changement : au bout de trois ans au collège, “pouf” du jour au lendemain, on décide de ne plus nous mettre de notes. C’est un changement considérable, je suis comme perdue dans le néant. Les notes, c’était un moyen de me repérer et là, j’ai perdu mon repère.

Afin d’en savoir plus, je suis allée à la rencontre de plusieurs élèves d’un peu tous les niveaux, je leur ai posé un certains nombre de questions qui sont :

A l’école on vous met des notes ou des compétences ? Qu’ est- ce que vous préférez ? Pourquoi ?

Une élève de CE1 : Moi, à l’école, on me met des notes, à la dictée j’ai eu 4/10. Moi je voudrais qu’on me mette des couleurs.

Un élève de CM1 : Moi, à l’école, on nous met des N.A des E.C.A et des A ou parfois des A.R . Ca, c’est pas trop mon truc parce que, quand y’a des couleurs, je ne sais pas exactement quelle note j’ai et ça me pose un problème.

Un élève de 5ème : Non, j’aime pas, et je ne saurais pas dire pourquoi.

Sofiane (3ème) : je préférais les notes parce que je digérais mieux une mauvaise notes qu’un point rouge, parce que un point rouge, c’est sec.

Maria  (3ème) : Moi, je dis que c’est n’importe quoi !Comment on peut se repérer avec des points de couleur ? C’est angoissant.

Pour ma part, je trouve frustrantes et énervantes ces nouvelles initiatives.

Question à ma prof de français : “Pourquoi, sur nos dernières rédactions, vous nous avez évalués par des compétences et pas par des notes ?”

Mme Dibot : J’avais donné un sujet d’argumentation sur la commémoration de l’armistice. Il se trouve que très peu d’élèves l’ont réussi. De nombreuses copies manquaient d’arguments, d’exemples, de soin dans le vocabulaire : si j’avais noté ces copies, les zélèves auraient eu de mauvaises notes, au-dessous de la moyenne. En évaluant par compétences, je n’ai évalué que la capacité des zélèves à rédiger un texte argumentatif : sa composition, sa progression, sans juger la copie dans son ensemble, c’est-à-dire sans évaluer l’orthographe, la syntaxe, le vocabulaire comme on le fait en notant (5 points pour la correction de la langue dans une rédaction notée sur 15 points au DNB). Donc, une compétence : “l’élève est capable de rédiger un texte argumentatif répondant à un sujet”, ce qui permet de faire le point (pas forcément rouge ;)) sur les acquisitions des zélèves. Evaluer par compétences permet de préciser une note. Si je te mets 10/20 à un devoir de grammaire, je peux te mettre trois compétences, par exemple, sur ce même devoir : la maîtrise de l’orthographe dans tes réponses, ta capacité à transposer des phrases du discours direct au discours indirect, ta capacité à conjuguer des verbes au passé simple. Une note, c’est un résultat global, des compétences, ce sont des marques plus précises de ce que tu sais faire, et de ce que tu dois encore travailler. Question d’habitude. Mais, si tu veux, on peut peut-être remplacer les couleurs, si le rouge t’angoisse tant : je le conçois, c’est criard, le rouge 😉 Pourtant, les notes, on les inscrit souvent en rouge, sur tes copies…

 

 

 

 

 

 

 

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Comme j’ai pu vous informer dans un précédent article, j’ai interviewé Kamel Latrach : c’est un homme très humble et il vit sa passion pour la course au jour le jour comme il a pu nous l’expliquer dans l’interview.

Noa : Pourquoi êtes-vous venu dans notre collège, en ce jour de cross ?

Kamel : J’ai rencontré par hasard Sébastien (M Girard), grâce à des amis qu’on avait en commun. Quand il m’a proposé de venir au collège, j’étais en peu réticent, mais je me suis dit que ça pourrait faire passer un message auprès des  jeunes : je voulais faire passer des messages positifs car je pense qu’on a un devoir de transmission envers les jeunes pour leur dire qu’il faut toujours croire en son rêve et qu’il ne faut rien lâcher.

Noa : Comment s’est déroulé votre parcours professionnel et sportif ?

Kamel : Je suis né à Niort (deux-sèvre), j’ai grandi près du stade des Chamois Niortais, finalement, comme tous les jeunes de mon âge j’ai fait du foot pour être avec mes copains, alors qu’il y a d’autres possibilités de sports à deux pas de chez moi. J’ai eu un bac S. A Niort, il n’y a pas d’université, du coup, je suis venu à Poitiers pour poursuivre mes études et, finalement, j’ai arrêté le foot car j’ai perdu de vue mes copains. Je voulais quand même faire une activé sportive et j’ai découvert la course à pied, j’avais déjà en moi le goût de l’effort et du dépassement de soi , j’ai rencontré des gens formidables qui m’ont poussé à continuer dans cette direction. Quand je suis arrivé sur la piste, j’ai rencontré un entraineur qui est toujours le mien, il s’appelle Rémy Vergon, c’est le président du CA Pictave, c’est une personne qui a beaucoup compté pour moi. Dès qu’il m’a vu, il a dit “oh ! un marocain, ça court à 20 à l’heure”, j’ai trouvé ça super, parce qu’il me rendait une image positive de moi. Mais il faut savoir que j’ai commencé la course à pied seulement à 24 ans.

Noa : On ne vous connait pas trop, quelle est votre notoriété dans le sport ?

Kamel : C’est pas moi qui la crée, ma notoriété, moi je vis ma passion, on dit que je suis une personne sympathique, ça me va.

Noa : Nous, au collège, il y a des traditions comme le cross et le foot. Croyez-vous en une valeur, en une vertu du sport ?

Kamel : Je crois beaucoup en la vertu du sport et notamment de la course à pied. Moi, je l’ai adapté en un art de vivre. Je vais revenir sur mon parcours professionnel : j’adorais les maths et, en 5 ème, je suis tombé sur une prof de maths, aux réunions parents profs, je lui ai demandé si je pourrais faire prof de mathématiques plus tard et elle m’a dit : “oui, toi, sans aucun problème.” J’ai eu la chance de toujours tomber sur des gens qui m’ont encouragé à croire en mes possibilités et mes capacités, cette prof m’avait mis ça dans la tête et toute ma scolarité j’avais qu’une idée, c’était de devenir prof de math. C’est pas ce qu’il y a de plus facile mais, comme c’était mon rêve, j’ai tout fait pour y arriver et je suis venu à Poitiers pour ça. Arrivé au moment fatidique (le concours), j’ai eu un manque de confiance en moi, c’est ce qui m’a empêché d’aller au bout et je me suis réorienté vers l’informatique car j’étais au-dessus des autres dans ce domaine. Aujourd’hui, je suis chef de projet informatique au département de la Vienne, le sport n’est qu’un loisir, mon métier est dans l’informatique, j’aurais pu rester un petit informaticien mais la course à pied m’a débridé et m’a permis de voir plus loin.

Noa : Moi, je pratique le foot donc, pour moi, l’esprit d’équipe est important, mais pour vous qui courez en solo, qu’est ce que vous aimez, dans ce sport ?

Kamel : Tout à l’heure on m’a demandé un moment marquant dans ma carrière, j’ai répondu qu’ il y a 15 jours on a fait une course à neuf, en équipe, qu’on a gagné haut la main, nous aussi en course à pied on adore l’esprit d’équipe. Et courir seul, ça nous responsabilise vraiment, on ne  peut pas se cacher derrière une autre personne, quand on se plante, on ne peut pas dire que c’est la faute de l’arbitre et ça, ça nous responsabilise vraiment et nous fait grandir.

Noa : Avez-vous vécu des blessures dans votre parcours ?

Kamel : Oui, au début du mois de juillet, j’ai réalisé un trail, c’est une course nature en montagne, c’est des terrains dangereux, je me suis fait une entorse. Pendant 4 semaines, je n’ai pas pu courir et il faut apprendre à se passer d’une chose qui nous paraissait essentielle. Généralement, si on est blessé 4 semaines, on sait qu’il nous faudra 8 semaines pour retrouver notre niveau.

Noa : Avez-vous des projets pour une prochaine course ?

Kamel : Je profite de l’instant présent, je vis au jour le jour, sinon, j’ai envie d’aller faire le marathon de la Rochelle pour essayer de faire tomber mon record.

Voilà c’est tout pour l’interview de Kamel Latrach, à coté de cela, j’ai interviewé quelques adultes du collège comme M Boudier, M Aimé, Joël et Sulyvan :

Noa : Qu’est ce que vous pensez du cross ?

Sulyvan : C’est une bonne chose, les élèves sont très motivés, je trouve que c’est une bonne journée sportive.

M Aime : C’est un moment très sympa, ça permet de voir tous les élèves et les profs courir, ça peut être rigolo, c’est un bon moment.

Joel : C’est une belle action, bien organisée par les professeur d’EPS.

M Boudier : C’est une bonne chose car cela permet de faire faire du sport aux élèves, je pense que tout le monde est content de partir en vacances en faisant du sport. (NDLR : le cross a eu lieu le jour de la sortie)

Noa : Pensez-vous que c’est une bonne chose ?

Sulyvan : Oui, c’est une bonne chose, ça permet de décompresser un peu, les jeunes courent, les jeunes rigolent, les jeunes vivent, c’est parfait.

M Aime : Ca permet d’avoir un évènement qui fédère, c’est à dire qu’il rassemble tous les élèves, ça peut aussi permettre de voir les élèves dans un autre cadre.

Joel : Ca permet d’avoir des moments conviviaux, qui permettent de réunir tous les élèves en même temps, de partager quelque chose dans le cadre de la solidarité.

M Boudier : C’est une bonne chose pour le collège, moi je suis arrivé il y a trois ans, le cross existait déjà.

Moi qui suis blessé, je n’ai pas pu courir, j’aurais bien aimé avec un sportif comme Kamel : c’est toujours intéressant, un sportif de haut niveau… Si j’avais pu courir et le suivre, peut-être, quelques tours… A la place, je fais des interviews 🙁

 

Oct
19
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 19-10-2016

Bonne question, merci de (la lui) avoir posée : peut-être est-ce le bonheur ? En tout cas, ce n’est ni l’argent (la médaille, s’entend), ni l’esprit de compétition, pas plus que la quête de notoriété : non, ce qui, ce matin, en tous cas, faisait courir Kamel Latrach, c’était, tout simplement, nos zélèves 😉

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(Kamel Latrach et Noa)

Ou est-ce l’inverse ? Assurément, l’inverse : ce matin, Kamel Latrach a accompagné nos zélèves dans leurs 20 minutes de course sur la piste autour du stade (cross traditionnel des vacances oblige) et, croyez l’ex joggeuse recyclée en prof de français qui vous cause (sisi ;)), il en a fait courir plus d’un 😉 Ce ne sont pas Alexis, Sofiane ni Corentin qui me contrediront !

Ce champion de la piste nous a bluffés : on voyait à peine ses baskets orange fluorescentes toucher le sol tant sa foulée était aérienne ; ce qu’on percevait, en revanche, c’est le regard de confiance de nos zélèves sur leur modèle, et leur application à poser leurs pas dans ceux de Kamel : pour cette expérience hors du commun, au nom de nos zélèves, merci !

Ce que Kamel Latrach a pu nous révéler en interview (Noa et moi-même avons été privilégiés ce matin), dans la chaleur douce du gymnase, à l’abri du petit vent frisquet du matin, vous le découvrirez dans nos colonnes dès que Noa aura retranscrit les propos de Kamel, le plus tôt possible (la pression, Noa ;)).

Pour l’heure, ce qu’on se doit de dire, c’est que nous avons rencontré une belle personne, et un bel esprit, dont la motivation première, ce matin, était bien d’accompagner les zélèves, et de leur dire : “voyez, vous valez quelque chose” : parce que Kamel -qui a un temps envisagé, dévoilons un peu de sa biographie, devenir prof de maths- a à coeur de transmettre, de représenter, peut-être, un modèle, pour dire aux jeunes qu’il y a un avenir pour eux.  Transmettre en courant avec nos zélèves, ce matin, quelle plus belle preuve de pédagogie ?

Oct
18
Classé dans (L'actualité au collège) par noamoine le 18-10-2016

Je vous informe que demain, lors du cross qui aura lieu de 8h à 12h, un sportif nommé Kamel Latrach, qui est coureur, viendra dans notre collège pour courir avec les élèves de troisièmes. J’ en profiterai pour l’interviewer. Je suis assez content de réaliser cette interview car j’aime rencontrer des sportifs de haut niveau et connaitre leurs parcours professionnel et sportif.

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( Photo La Nouvelle République)

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Sport/Courses-a-Pied/Courses-a-pied/n/Contenus/Articles/2015/10/11/KAMEL-LATRACH-CA-Pictave-5-participations-2496269
Oct
13
Classé dans (L'actualité au collège) par jaime le 13-10-2016

 

 

facebook-icebergNous avons été accueillis par Armand dans le sous-sol du « 4 » maison de quartier de la Plaine d’Ozon. Il a fait se questionner les élèves sur leur connaissance des Snapchat, Instagram, Facebook et autre.

Rapidement les élèves se sont rendus compte qu’ils ne connaissaient finalement que la face émergée de l’iceberg. En effet, personne dans la pièce n’avait jamais lu précisément les fameuses « conditions légales » obligatoires pour profiter du réseau social. Et pourtant on y apprend que les sociétés sont les vrais et seuls propriétaires de nos données que nous publions (photos, vidéo, messages…), qu’elles peuvent les revendre et les utilisent pour mieux nous connaître…

Choqués par le fait qu’une image qui n’est sensée être visible que 5 secondes reste indéfiniment dans les serveurs de SnapChat, que l’entreprise peut faire ce qu’elle veut avec les élèves ont ensuite travaillé sur les dangers liés à une mauvaise utilisation d’internet.

Beaucoup se sont aussi inscrits avant les âges légaux (13 ans pour Facebook). Beaucoup n’utilisent qu’un seul mot de passe, ne le modifient jamais et certains (Louis par exemple) se sont même fait pirater. A la grande surprise des élèves, il est facile de pirater un compte, la recette se trouve même sur Youtube avec des tutoriels bien fait.

img_4353A l’aide d’extrait de reportage, Armand a fait prendre conscience de la possible dangerosité du partage d’info, de photo. On y voit le lien très rapide avec les notions de harcèlement. Parfois ces histoires se terminent par des drames : suicides, déménagements contraints, dépressions. Pire souvent on ne s’en rend compte que trop tard.

Les réseaux sociaux sont donc des outils formidables lorsque l’on paramètre correctement nos fonctionnalités et que l’on fait attention à ce que l’on publie.

 

Juin
16
Classé dans (L'actualité au collège) par Kelly BARON GREMILLET le 16-06-2016

 

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De nos jours, notre société a la critique trop facile : une fille qui s’habille en jupe ou qui est toujours avec des garçons est une p****, une fille qui se maquille est une beurette, une fille en jogging ou qui porte du bleu est un garçon manqué.

Un garçon qui traîne avec des filles, met du rose ou des slim est un gay,  un garçon qui ne se défend pas est une tapette, un garçon qui est gentil avec une fille est un canard.

Et en général, un enfant qui travaille bien à l’école, qui a de bonnes notes est un intello. Un enfant qui redouble est forcément débile, une personne qui est seule sans personne autour de lui est un “sans amis”.

D’après certaine personnes, les arabes sont fainéants, les manouches sont des voleurs, les filles sont moins fortes et moins intelligentes, elles ne sont bonnes qu’à faire le ménage, rester à la maison s’occuper des enfants. Un garçon ne peut pas faire de danse, une fille pas de foot.

Aujourd’hui, quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, on est jugé. Les gens et plus précisément les jeunes qui sont dans les collèges s’amusent à insulter les personnes qui sont dans les cas cités précédemment. Ces insultes apportent aux personnes victimes de ces brimades des suicides ou une mauvaise estime de soi.

Il faut donc aider les personnes qui ne sont pas bien dans leur peau et faire réagir les personnes qui se moquent et qui insultent sans aucune raison.