Juin
22
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Badjoo le 22-06-2013

Dans moins d’une semaine, on passe le brevet, c’est l’épreuve que tout les élèves de 3ème “redoutent”. Certains se mettent aux révisions une semaine avant, c’est juste très drôle de penser qu’on peut apprendre en une semaine ce qu’on n’a pas appris en une année !

Donc la meilleure solution pour vous, c’est de vous dire bonne chance !

Personnellement, les maths sont un peu la matière que tout le monde appréhende mais l’histoire et le français sont plutôt simples, enfin, si on apprend. Pour finir, bonne chance à tous les troisièmes, ne soyez pas stressés, répondez au maximum des choses lors des épreuves. Les vacances approchent à grand pas !

Bon brevet, bonnes vacances et démarrez votre année de seconde dans les meilleures conditions et gros bisous !!! <3

Badjo et Pedro <3 !

 

 

 

 

Juin
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 21-06-2013

Exceptionnellement, Erwan, élève de 3ème2, rejoint la séance d’option media (fin d’année oblige) et compose un article pour Le Torchon.

 Suite à de nombreux articles lus, en 2013 on peut constater de nombreux témoignages d’enfants de moins de 10 ans frappés par leurs parents.

Le Châtiment corporel n’est pas un moyen d’éducation, la “gifle”, ou la “fessée” ne fait pas mal à celui qui la donne, et donne à l’enfant un sentiment de soumission. L’enfant grandissant frappé ne se sentira pas en confiance, et le principe d’éducation ne passe pas par la violence.

Pour éduquer votre enfant, pourquoi ne pas utiliser des paroles intelligentes au lieu de la violence ? Quand votre enfant fait une bêtise, pourquoi ne pas tout simplement dire “non” et le menacer d’une punition le privant des derniers gadgets à la mode et des sortie du soir pour les plus grands, et mettre votre petit au coin ? L’enfant comprendra ses erreurs, et cette forme d’autorité ne le blessera pas physiquement.

Votre enfant grandira en confiance, et n’évoluera pas sous la peur de ce prendre des coups à chaque bêtise commise.

Les méthodes de pression éducative passent avant tout par la confiance de votre enfant.

Parlons de mon enfance, et de la méthode éducative qu’employait ma mère, car ma mère m’a éduqué seule jusqu’à l’âge de 8 ans, hélas cela n’a pas été facile pour elle. N’étant pas un enfant facile, je lui en ai montré des vertes et des pas mûres. Et pour me calmer, à contre cœur, elle a dû employer la force de nombreuses fois. Je ne dis pas que je n’ai pas passé quelques temps au coin, ou bien enfermé dans ma chambre, mais quelques petits châtiments corporels  me calmaient, n’étant pas un enfant facile.

Avec grande satisfaction de ma part, jusqu’à la rencontre de ma mère avec un homme – ils sont en ménage depuis 6 ans et mariés depuis 2mois – j’étais comme qui dirait un enfant roi. Qui décidait du repas du soir ? Qui mangeait en bout de table ? Qui décidait du programme télé du soir ? Ma Mère connait les réponses. %ais ce n’est pas ce qui m’a empêché d’aimer ma mère et d’avoir confiance en elle. Mon beau-père a tout changé : en bien.

En Conclusion, parents, réfléchissez avant de frapper votre enfant, et n’oubliez pas que toute phrase intelligente dite par vos soins, l’aidera dans sa propre vie de parents par la suite.

Tchouus ! R-One.

 

 

 

 

 

 

 

Un reportage sur France 2 voici quelques jours m’apprenait  qu’on envisage, en haut lieu, de punir les parents maltraitants : jusque là, rien d’extraordinaire et je poursuis ma correction de dictées devant mon journal télévisé préféré (à chacun ses défauts), en rageant contre ces zélèves qui, malgré tous les exercices sur l’accord de l’adjectif qualificatif et la conjugaison du passé simple ne maîtrisent toujours ni l’une ni l’autre de ces deux compétences… O rage, ô désespoir, ô pédagogie ennemie ! (et si on enseignait la grammaire en tapant sur les doigts à chaque faute avec une règle en fer, comme quand j’étais petite ? Ca marcherait, peut-être ? Faisons taire ce propos suborneur... )

Qui a vraiment cru que je corrigeais des copies devant la télé ? Voyons… En plein mois de juin, qui plus est ? Alors que les conseils de classe sont achevés, les décisions d’orientation prises ? Les manuels scolaires presque rendus à la documentaliste ? Il n’y a guère plus que les 3èmes pour travailler encore, ou, du moins, faire semblant de rester concentrés sur l’analyse d’Antigone... Et encore, Emile se croit en vacances à partir de vendredi !  En vacances, alors qu’ils ont un Brevet à passer ! Génération farniente…

Toujours est-il que, devant mon journal télévisé, je me décompose peu à peu : contrairement à ce que je croyais, le reportage sur les châtiments corporels châtiés n’est pas une plaisanterie ! On envisage réellement de classer la fessée et la gifle parentales au patrimoine national de la Violence, de la Maltraitance, de l’Indignité, en somme…

Mon stylo rose à paillettes spécial correction de dictée reste en suspens, et j’ouvre grand mes oreilles : quoi ?  Faut-il punir des parents qui, las des cris et des hurlements de leur enfant terrible dans les rayons d’un supermarché, et las des regards noirs-agacés des clients eux-mêmes las d’être poursuivis, de rayon en rayon, par ces hurlements rauques d’enfant gâté, lui donnent une gifle sur la joue droite pour lui apprendre à se taire et respecter l’espace public que son petit surmoi peine à concevoir encore ?

Je ne suis pas d’accord, mais alors pas du tout d’accord et, de dépit (de peur, aussi : il m’est arrivé de donner une gifle à mon fils, une gifle en onze ans, qui me dénoncera ?), j’inscris un 0/20 sur la copie d’Emile, qui, au demeurant, le méritait très certainement. Le reportage est risible, on y donne la parole à deux parents très représentatifs de la société, jugez vous-même : des enseignants ! Pour s’assurer, sans doute, de l’intérêt de leur point de vue sur le châtiment corporel (quelle expression…), qu’ils sont sensés avoir analysé, réfléchi et mûri au cours de leur formation professionnelle…

 Toujours est-il que nos deux couples de parents sont caricaturaux à souhait : la première maman est professeur des écoles en congé parental (de quoi vous faire culpabiliser, vous qui n’avez pas pris de congé parental pour éduquer votre petit et avez préféré continuer à éduquer et instruire ceux des autres…). Elle, n’hésite pas à distribuer gifles et fessées à son petit garçon de trois ans, lequel, face à la caméra de France 2 parle couramment le langage fessée. Cette professeur des écoles brandit la fessée et la gifle comme méthode éducative : elle clame haut et fort les pratiquer de façon régulière et, croyez-moi, son fils sait de quoi elle parle. Je dois avouer que ce comportement m’a semblé excessif…

Le second couple interviewé a bien failli valoir à la copie d’Emile un double zéro… Un couple de parents dont la maman est enseignante, professeur des écoles elle aussi : à la tête d’une famille nombreuse, cette maman ne punit pas, ne châtie pas, ne gifle ni ne fesse : l’exemple suprême de la Madone, la sérénité incarnée, la perfection faite Maman. Les gifles sont qualifiées, dans cette famille, de châtiments corporels (on voit bien qu’on ne lui a pas tapé sur les doigts avec une règle en fer en CP, à elle, pas plus qu’on ne l’a enfermée dans l’armoire du fond de classe pour sanctionner un bavardage intempestif…). Et croyez-moi ou non, ces parents, quand se présente un cas d’insolence dans la fratrie, plutôt que de sévir, se retirent au fond de la pièce, s’assoient sur leur canapé pour “prendre du recul” , jauger le degré d’insolence et… Et puis rien : le reportage, selon le souvenir que j’en ai, du moins, ne dit pas quels palliatifs à la gifle ces parents ont imaginé pour corriger, tout de même, le comportement déviant de leur progéniture.  Pourtant, en plein reportage, l’un des ados de cette famille lance un “C’est bon !” bien senti à sa mère. Laquelle se réfugie donc sur son canapé pour prendre du recul (aux sens propre comme figuré) : cette maman justifie cette attitude  en décrétant qu’on ne lève pas la main sur un enfant, principe absolu.

Fichtre ! Deux cas d’école, pour l’enseignante et la maman que je suis ! C’est décidé, je soumettrai mes zélèves d’option media à la question (non, pas à La Question, torture ordinaire en des temps obscurs) vendredi… Petit test en 3ème2 hier : j’avoue honteusement, piteusement avoir donné une gifle à mon fils… Zine-Abidine éclate de rire : “Quoi, M’Dame ? Une seule gifle en onze ans ?  C’est tout ?”…

A vous, donc, chers zélèves, de nous donner votre point de vue sur ce projet de loi : pensez-vous que la gifle ou la fessée soient à classer au rang des châtiments corporels et qu’il faille punir des parents ? Si oui, quel est votre degré de tolérance à la correction physique ? Quels comportements de l’enfant justifieraient, pour vous, une gifle ou une fessée ? Quels autres moyens mettriez-vous en oeuvre, si vous étiez parents, pour sanctionner une attitude insolente, de l’enfant-roi ? Nous attendons, dès vendredi, vos articles. Ce seront les derniers de cette année : soignez-les.

http://hub.coe.int/fr/what-we-do/society/corporal-punishment/

http://actualite.portail.free.fr/france/19-06-2013/gifle-et-fessee-au-pilori/

http://www.conseil-psy.fr/index.php/bebe-a-enfance/420-la-loi-contre-la-fessee-ce-quen-pense-marcel-rufo-

L’été est à la porte (en théorie), les conseils de classe du troisième trimestre achevés (pour ma part en tous cas), les derniers bulletins remplis, les dernières copies corrigées, les derniers cours mis à jour, l’épreuve orale d’Histoire des Arts passée (mais qu’avez-vous retenu de nos si beaux cours ??? Je ne peux plus voir “Supermarkett Lady” : 4 candidats successifs se sont échinés à me décrire cette grasse lady à bigoudis, comme j’aurais préféré entendre une bonne explication de la chanson de Brassens… ) : bientôt, les rangs de nos salles de cours se réduiront comme peau de chagrin, nous le savons (à Ajaccio, ma nièce, en 3ème, sèche les cours pour aller à la plage -oh !-  : estimons-nous donc heureux de n’avoir ni plage ni printemps !) et les journées auront un goût de “qui s’achève”…

Le plus beau, dans cette fin d’année, ce sont les sourires angéliques de nos collègues qui, ayant obtenu la mutation rêvée, se trouvent soudain apaisés d’envisager une rentrée de septembre dans un établissement tout près de chez eux. Comme je les comprends : plus de route à faire avant de rejoindre son lieu de travail, c’est un confort précieux.

Ceux de nous qui n’ont pas obtenu cette mutation partagent la joie de leurs collègues, un brin de jalousie, probablement, dans le coeur. Mais qu’importe : on se ressaisit  ! Une nouvelle année à passer ensemble, celles et ceux qui restent n’oublieront jamais (croix de bois, croix de fer !) celles et ceux qui quittent le navire pour voguer vers de nouvelles aventures, mais pour l’heure, la préparation de la rentrée va nous occuper et c’est avec nos petits camarades préférés que nous allons nous atteler à la tâche. Une consolation dans cette période de mutations : la relève sera, de toutes manières, assurée et l’un des bonheurs de ce collège, c’est sa salle des professeurs toujours renouvelée et rajeunie de septembre en septembre : évidemment, M. Mastorgio et moi-même finirons par faire figure de fossiles, mais comme on ne se voit pas vieillir soi-même, tout va bien (Pourquoi les quatre élèves qui m’ont parlé hier de “Supermarket Lady” l’ont-ils qualifiée de “vieille” ? Diantre : elle ne semble pas avoir la quarantaine !!!).

C’est donc dit : pas de mutation pour moi-même (on est tellement dans ce collège-maison, pourquoi le quitter ? J’aime tant voir arriver les petits frères et petites soeurs de mes zélèves, année après année.. A quand les zenfants de mes premiers zélèves george sandiens ?????) pas plus que pour mon cher compagnon Mastorgio : zut, je ne pourrai donc pas encore cette année dessiner de fausses moustaches et un maque de borgne au cardinal de Richelieu qui me nargue sur le mur du couloir… Ni pour mon cher collègue concurrent de rallye-lecture : nous pourrons à nouveau mesurer nos classes de sixième l’an prochain. Avec ma collègue spécialisée en sciences de la vie (ça impressionne, n’est-ce pas ?), nous projetons d’alimenter une rubrique “santé” dans le Torchon : spécial club santé pour les futurs zélèves d’option media. Où l’on pourra discuter sans complexes ni tabous de tous les sujets liés à la santé et à la vie. Ces perspectives rassurent : tout ne va pas s’effondrer dans notre monde george sandien.

On n’aime pas voir partir nos collègues, alors, on fanfaronne, mais dans le fond, on déteste que nos compagnons de galère, de perles d’élèves, de coups durs comme de belles journées (les tournois de foot, le cross, ces temps où les zélèves sont si proches qu’on réalise -s’il le fallait encore- que c’est pour et grâce à eux que nous faisons ce métier avec bonheur), de fins de trimestres difficiles, de pauses-récréations festives, de petites et grandes joies nous quittent.

Comment ça, ce sera mieux ailleurs ? Pas du tout : dites-le leur : tous ceux qui ont, tels la chèvre de M. Seguin, rompu leur corde et tenté la liberté se sont fait manger par le loup : ils n’ont pas trouvé l’herbe plus verte ailleurs…

Souhaitons-leur une belle continuation, ils sont encore avec nous pendant trois semaines, profitons d’eux… C’est comme nos chers zélèves de troisième : dans trois semaines, nous les aurons menés au Brevet et ils prendront leur envol. Et c’est bien, qu’enfin ils découvrent la vie de lycéens dont ils rêvent (et la littérature !). Qu’ils grandissent et deviennent ces jeunes femmes et ces jeunes hommes qu’on peine ensuite à reconnaître dans la rue tant ils ont mûri. On en rêvait, qu’ils quittent le costume de l’ado  qui se cherche, du clown amuseur de la galerie, du geek qui dort dans vos cours, de l’éternel contestataire (“M’Dame, à quoi ça sert la grammaire ?”), de l’autre, au regard dubitatif quand vous achevez la lecture d’une scène d”Antigone les larmes aux yeux en vous exclamant : “c’est magnifique !” , de ceux, enfin, qui auront été assez bien élevés pour suivre votre cours sans jamais rien y comprendre, mais avec la bienveillance et la fidélité de celui qui sait que, chauffé, logé, nourri, bien calé au fond de la classe, c’est le début du bonheur…

Ils quitteront ce costume qu’on leur a connu tout au long de l’année pour devenir des adultes, peu à peu… Et dans quelques années (une grosse décennie), nous les retrouverons dans le costume de parents d’élèves !

 

Juin
12

Génération Y, connectée en permanence : H24 sur le clavier… Que fera-t-on de vous ? La sortie de Berthelot est édifiante, en matière d’étude de société (c’est ma route : je passe devant le lycée aux heures de sortie des zélèves, puisque nous avons les mêmes horaires, logique..) : tous les lycéens sont connectés sur leur portable : sms, les doigts pianotent à contretemps (les pied,s eux, traînent et en tant qu’automobiliste, je dois avouer qu’il est irritant de laisser traverse un piéton ado en train de rédiger un sms car il met deux fois plus de temps à traverser que la petite mamie avec son toutou, son petit sac à main et ses petites charentaises, son sac Ranoux-Méthiviers et sa NR sous le bras).

L’autre jour, une image m’a frappée :  deux lycéens, elle et lui, beaux comme des dieux, les cheveux dans la brise printanière, le sourire béat de ceux qui s’aiment, la démarche souple et légère, le pas… Ah, non, le pas traînant… Les doigts pianotant chacun sur son clavier. 100 mètres après la sortie du lycée, à l’âge où l’on se parle d’amour ou de mort (de Belle du Seigneur ou de Baudelaire), ils ne se parlaient toujours pas. Ils communiquaient (entre eux ? Ce serait le comble…) chacun de son côté. Plus loin, tous les lycéens que j’ai croisés avaient la même attitude : les doigts sur le clavier.. Tête penchée, sms, sms, sms… On les dessinerait en forme de saule pleureur, tant ils penchant vers le clavier…

Remarquez, à chaque génération sa façon de pencher la tête : nous étions, sans doute, penchés sur nos mains qui roulaient des cigarettes :  guère mieux en matière de santé… Au moins peut-on espérer qu’ils communiquent… J’aimerais parfois que les lycéens relèvent la tête, surtout quand ils traversent ma route…  Avec cette génération, il faut avoir le réflexe du freinage (d’où les dos d’âne et la multiplication des Auto-Ecoles aux abords de Berthelot) : parce qu’en plus du clavier au bout des doigts, ils ont les écouteurs dans les oreilles et ne vous entendent pas plus arriver qu’ils ne vous voient ! Ecraser un lycéen serait un comble…

Nos collégiens-geek, eux, passent leurs nuits sur le clavier de leur PC : nous devons, en cours, redoubler d’attention pour les réveiller… Tête penchée, vous dis-je… Comment, dans ces conditions, espérer toucher leur esprit en leur lisant Antigone ? La fille d’Oedipe peut aller se rhabiller… Elle qui a mis un point d’honneur à vivre la tête haute ne fait plus rêver…

Juin
12
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par zzeghlache le 12-06-2013

Moi, le geek,  je déteste que l’on touche à ma console …

Le problème, c’est que ma sœur a fait cette erreur pendant ma crise d’adolescence. Ma sœur m’avait demandé de mettre la table. Pensant que, quand j’étais monté éteindre ma console,  je jouais, elle s’est dépêchée de monter débrancher mes fils.

Sur le coup des nerfs, je l’ai giflée :  elle a donc répliqué par un coup de poing. Je l’ai poussée contre le mur, elle est tombée, puis quand elle s’est relevée, je l’ai balayée. Ensuite,  je lui ai mis un coup de poing,  et lui ai ordonné de monter dans sa chambre. Puis, je me suis mis à manger, et me suis remis à jouer.

Elle saura désormais qu’il ne faut pas pas toucher à ma console. Voila ce qui arrive, quand on embête un “geek”‘.

Journaliste du grenier

Juin
04
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par mbercisse le 04-06-2013

Mercredi 22 mai, deux jeunes hommes nigériens entre 20 et 25 ans ont massacré un jeune soldat britannique. Ce soldat avait participé à la guerre d’Afghanistan contre les musulmans. Les deux hommes noirs sont fiers de leur action .

Un visage devant la caméra

Un des deux jeunes meurtriers demande à un passant de filmer ce qu’ils font. Devant la caméra, les mains en sang, tenant un couteau et un hachoir de boucherie, l’homme dit qu’il a eu raison de commettre ce crime parce-que ce soldat a tué ses frères musulmans. Eux mêmes musulmans, les tueurs ont pensé que tuer cet homme serait une juste vengeance pour le peuple afghan.

  Courage d’une femme

Une femme âgée a été les voir pour protéger les gens qui étaient  autour d’eux mais aussi pour comprendre leur terrible geste. Elle discute avec eux, ils lui expliquent leur geste. La police arrive, les deux hommes se font tirer dessus mais ne meurent pas.

Conclusion personnelle

Je trouve que ces hommes ont fait preuve d’extrémisme en tuant un homme à coup de couteau et de hachoir, c’est un acte de barbarie. Ces hommes ont voulu montrer qu’ils étaient très fiers et intégristes musulmans mais ce qu’ils ont fait n’a rien à voir avec la religion  : ôter la vie d’autrui est inacceptable.

Juin
04

Le 22 mai à environ 14h30,un soldat britannique portant un sweat-shirt de l’association caritative “help for heros” s’est fait renverser par une voiture de type opel tygra près de la caserne royal artillery, dans le quartier londonnien de woolwich.

Moment du meurtre prémédité.  En classe de Média nous avons visionné une vidéo où nous voyons clairement l’individu avec à la main une machette et les mains pleines de sang, qui explique pourquoi ils ont ensuite tué ce soldat.

“Nous devons les combattre tout comme ils nous combattent”

“Oeil pour oeil dent pour dent”

Ces deux individus noirs qui étaient dans une voiture sont sortis, se sont jetés sur le soldat et l’ont tué sauvagement à coup de hachoir à viande et de machette à couteau (C’est de la boucherie).

Point de vue Personnel.

Pour ma part,  je trouve que ce qu’ils ont fait est vraiment barbare, ils se disent être musulmans et faire cela pour Dieu mais que je sache, ce n’est pas Dieu qui leur a dit de faire ça ! Soit disant ils sont musulmans, au contraire, ils auraient dû avoir de la sagesse, de la compassion mais non, ils ont choisi de prendre la vie d’autrui. Selon moi, personne n’a le droit de prendre la vie d’un autre individu, mais ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait pour eux et seulement pour eux. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est qu’ils détruisent,  ils salissent ce en quoi ils ont foi, ils tuent par plaisir, par haine et méchanceté  et ce que je trouve encore plus bête, c’est qu’au contraire, nous, musulmans, n’avons pas le droit d’ôter la vie d’une personne : on doit la préserver, même si elle nous ont fait du mal, on doit pardonner cette personne et avancer. Mais bon, chacun sa mentalité, tout ce que je sais, c’est que la prison et leurs cellules les attenent les bras ouverts pour un bon bout de temps.

Mai
25
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 25-05-2013

C’est ici, dans Libération : http://www.liberation.fr/medias/2013/05/24/drones-tornade-et-terrorisme-l-actu-de-la-semaine-en-scrapbooking_905457

Une façon de mener une revue de presse que nous imiterons l’an prochain…

Chers zélèves,

http://www.youtube.com/watch?v=tEQvRXRtIlg

Un ex-soixantuitard vient de mourir, encore un de ces chanteurs à textes que j’écoutais en boucle à votre âge (sisi)… Georges Moustaki, c’était un peu comme Brassens, du texte, une guitare, gros plan sur le chanteur et des mots qui, que voulez-vous, me touchaient. J’aimais.

Erwan évoquait mardi Piaf et Brel, on pourrait ajouter d’autres noms à la liste de ces chanteurs de variété française qui ont accompagné notre enfance. Ne croyez pas qu’on n’ait écouté qu’eux, nous aussi nous avons eu notre période “j’écoute de la variété chantée en anglais et même si je ne comprends rien aux paroles, je chante en yaourt et ça va bien comme ça”, et il y a eu Higelin, c’est de la poésie, Higelin, il faut aller le voir en concert pour que cette poésie vive, mais quelle beauté dans ses textes !

Nous discutions, mardi, en 3ème2, des chansons “à texte” que vous écoutez et j’ai choqué Zine-Abidine en critiquant les paroles de la chanson “Lettre à la République” de Kerry James. Elle est loin, en effet, la tolérance chantée par Moustaki, chez ce Kerry James… Parlons-en : Zine-Abidine a pour mission aujourd’hui de me prouver que les chanteurs de rap français que vous écoutez ne sont pas des provocateurs incitant, dans leurs textes,  au communautarisme, au mépris.

Alors, conflit de génération ou bien évidence : la chanson populaire reflète la société ?

Petit florilège de ces chansons à texte qui ont marqué les générations “Boulevard du temps qui passe” : http://www.youtube.com/watch?v=aiXcUTTLud4

 http://www.youtube.com/watch?v=CwGaG5IMiyE

http://www.youtube.com/watch?v=Ujj-F4GJ4EY

http://www.youtube.com/watch?v=H1DpjXQUDsI

http://www.youtube.com/watch?v=2s-JYoGh6Mg

http://www.youtube.com/watch?v=dCHi5apc1lQ

http://www.youtube.com/watch?v=2E0vban_LCw

http://www.youtube.com/watch?v=uhOe-5HU15U