Mai
19
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par hschmitt le 19-05-2013

Ancien soixante-huitard, mon grand père fut un de ces jeunes manifestants, suivant le mouvement hippie. Il n’avait aucune éducation bourgeoise, il a été ouvrier et n’a jamais connu la bourgeoisie et l’éducation de ma mère s’est faite de cette même, et ainsi pour moi aussi. Bien que, désormais, il ne soit plus de cette idéologie hippie, il a participé à tous les changements réalisés en mai 68. Il a, lui aussi, aujourd’hui les tempes grises et bien qu’il ait traversé le Boulevard du temps qui passe lui aussi, il reste un de ces jeunes qui ont changé la société.

Mai
17
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 17-05-2013

D’après, Wassila et Stella ex- élèves d’option média et du collège qui sont venues nous rendre visite ( avec des bonbons ) : Au lycée, c’est trop compliqué, on est 31-32 par classe. Les profs se moquent qu’on ne travaille pas alors qu’au collège c’est leurs problèmes ! Au lycée, les profs  ne calculent pas si on ne travaille pas. Tout se fait à la maison. L’une d’elles, Wassila, se réoriente car seconde générale ne lui convient pas car elle ne sais pas quoi faire après.  Par contre, Stella, elle ne croyait pas les profs du collège quand ils disaient que les cours ne seraient pas écrits au tableau. Et si !!!! Donc, prise de notes obligatoire !

“Ils nous font faire de la prise de notes !”

“Je n’y arrive pas !”, confie Wassila.

Elles nous ont également parlé de l’enseignement par projet : pour Stella, le dossier à composer est sur le thème de la publicité : “Quels sont les messages publicitaires pour attitrer les enfants ?”

“C’est nous qui choisissons le sujet. On voulait faire un JT ( = Journal télévisé )  mais c’est trop long et dur … Nous réfléchissons sur le sujet suivant : les jouets sont-ils encore sexistes ? (Vêtements/Dînettes). Il faut réfléchir au sujet qu’on choisit parce qu’on le garde toute l’année. n produit un diaporama à présenter à un jury.

Toutes deux ont choisi un thème “Littérature et société” pour ce projet.

Merci à elles de nous avoir confié leurs impressions : le lycée, c’est pour bientôt… à notre tour.

Avr
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 21-04-2013

Le méchant Bachar promet à l’Europe des représailles et le peuple syrien  brandit son soutien aux victimes de Boston : pour relativiser, en effet, les conséquences de cet attentat : “c’est l’illustration de ce que nous vivons au quotidien en Syrie”. De quoi méditer, en effet, sur le traitement médiatique et les priorités de la politique internationale.

Lisez, dans Rue89, l’article de Pierre Haski sur le sujet. http://www.rue89.com/2013/04/20/les-condoleances-ameres-syriens-victimes-attentats-boston-241646

Avr
21

Eh bien, voilà : tout le monde est dans la rue ce dimanche, chacun de son côté, chacun pour défendre sa cause, à chacun son idée de la société, mais tous dans la rue.

Dans Rue89, le témoignage d’une maman lesbienne, qui redoute que ses enfants, collégiens, ne souffrent désormais de discrimination, de moqueries, voire de tabassage, alors que, jusqu’à aujourd’hui, ils vivaient paisiblement l’homosexualité de leurs mères. http://www.rue89.com/2013/04/20/mere-homo-jai-boule-ventre-plus-presente-chaque-matin-241656

Bon dimanche à tous : il n’y a pas à miser sur un clan ou l’autre, ni souhaiter que le meilleur gagne : la loi est la loi. Observez, chers zélèves, les slogans, les propos et tentez de déterminer les objectifs de ceux qui partent ce dimanche en croisade contre le mariage gay.

Avr
21

Chers zélèves,

Voici quinze jours, nous avons écrit un numéro spécial Cahuzac : un numéro spécial sur le mensonge. Vous nous avez, dans ce numéro spécial, dit que vous mentiez (“question de vie oud e mort”), comment, à qui, dans quelles circonstances et pourquoi.

Eh bien, rassurez-vous : c’est normal !

Mais pas bien.

Mais normal : lisez cet article du Monde : http://famille.blog.lemonde.fr/2013/04/19/il-ment-comme-il-respire/

A consommer avec modération, tout abus de mensonge (notamment en milieu scolaire) peut entraîner des conséquences insoupçonnées.

Tenez, sans mentir : combien d’entre vous ont débuté leurs révisions pour le DNB blanc ?

Avr
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 10-04-2013

Le Sénat a adopté le texte de loi sur le mariage pour tous (tiens, encore un masculin qui l’emporte sur le féminin…).

Alea  jacta est : tous les français pourront se marier -à la mairie-, sceller une union les yeux dans les yeux et sous le regard bienveillant de Marianne : homme et homme, femme et femme, tout autant qu’homme et femme.  “Liberté, égalité, fraternité” : la devise républicaine se plie à l’évolution des moeurs, semble-t-il.

http://www.liberation.fr/politiques/2013/04/09/mariage-pour-tous-l-article-1-finalement-vote_894919

Sont-ils, pourtant, nombreux, ces français qui refusent cette loi : tous craignent la perte des repères sociaux, ils évoquent la mort de la famille. Ils redoutent une future loi autorisant les couples homosexuels à adopter un enfant, ou à procréer (PMA = procréation médicalement assistée).

Lorsqu’on avait votre âge, l’homosexualité était perçue comme une tare, une déviance : les jeunes se cachaient, afin d’échapper aux huées. Aux moqueries. Puis le délit d’homopobie est né. L’ère SIDA a dû, peut-être, ouvrir les yeux d’une société en évolution : aujourd’hui, on peut se promener main dans la main quand on s’aime, quelque soit le sexe de notre élu(e).

Et désormais, on pourra dire “oui” à l’amour de notre vie, quel que soit son sexe. Alors, évolution d’une société ? Régression ? Les avis semblent tellement partagés qu’il est intéressant, chers zélèves, de se pencher sur le cas de ces français qui pensent : pour vous, la position est naturelle : vous êtes pour ou contre ce mariage pour tous, et fondamentalement. Parce que vous avez été éduqués dans un milieu plus ou moins ouvert sur cette libération des moeurs.

Mais alors, il en va de même pour tous : en ce cas, comment savoir qui a raison ? Et d’ailleurs, la vérité existe-t-elle quand on crée une loi ? La bonne loi existe-t-elle ? D’ici à ce qu’Hugo soit élu président de la République, nous avons le temps de méditer…

Chers zélèves,

Votre épreuve d’Histoire des arts portera, cette année, sur la contestation, l’expression de la révolte de la jeunesse contre la guerre du Vietnam et en France en mai 68. Vaste programme. En français, comme en éducation musicale, vous étudierez deux chansons ; une de  Jacques Prévert, une  de Georges Brassens.

Aujourd’hui, la mort de Margaret Thatcher est à la Une des journaux : la Dame de fer a rendu l’âme. Voyez ici et là, de quelle façon, sous son pouvoir, les chanteurs , jusqu’en France, avaient exprimé leur colère vis-à-vis de la politique menée par ce premier ministre britanique réputé pour son inflexibilité. Ici, une chanson de Renaud que nous écoutions (ah non, pas vous, M. Mastorgio ?) lorsque nous avions votre âge.

Dans Rue89, un florilège de chansons souhaitant la mort de Margaret Thatcher : http://www.rue89.com/rue89-culture/2013/04/08/merci-maggie-bande-funerailles-thatcher-241285

Regardez la Une de Libération : pouvez-vous expliquer ce titre ?

Avr
03
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par mbercisse le 03-04-2013

M.Gaillon est un homme né dans une famille juive française en 1938. Victime de la Shoah,(ses parents sont morts à Auschwitz) il nous raconte le chemin qu’il a durement parcouru pendant la guerre.

Roland Goldenberg est né en 1938 : ce dernier a un frère aîné, né en 1936.  Les deux enfants ont, en 1942, rejoint seuls la zone libre dans un train de nuit les expédiant loin de leur mère, Sonia Goldenberg, et surtout loin des nazis.

 Hitler prend le pouvoir en Allemagne, fait des juifs et des tziganes ses ennemis n°1. Il veut tous les exterminer : pour cela, il crée les  lois antijuives, complètement immorales, ensuite, il créé les camps d’extermination où tous, juifs ou tziganes, sont gazés dans les chambres à gaz.

 Les parents de M.Gaillon étaenit tout les deux juifs par héritage : Sonia Leri était issue d’une famille très aisée, française depuis des générations. Robert Goldenberg,  lui,  faisait partie d’une famille juive émigrée d’Ukraine à la suite des progroms. Ils se marient, font naître des enfants au moment même où Hitler pratique une politique antisémite en Allemagne.

Les deux familles n’étaient plus praticantes depuis déjà plusieurs générations, mais ça ne les a pas empêchéesde subir ces terribles injustices contres les juifs. Robert Goldenberg est séparé de sa famille après avoir tenté de passer en zone libre. Sonia faisait tout que son époux lui revienne mais elle ne parvient pas à le faire libérer : il est enfermé à Mérignac puis à Drancy.

Sonia, par amour, le rejoint à Drancy en se faisant passer pour sa belle-mère, que les gendarmes viennent arrêter en 1942. Avant de commettre cet acte d’amour, elle met ses deux enfants dans un train de nuit : Alain et Roland Goldenberg avaient seulement 6 et 4 ans. Sonia Goldenberg dit à ses enfants que leur nouveau nom est Gaillon et que si ils venaient à se tromper, ils mourraient et leus famille aussi !

 Le train de nuit arrive à destination de Nice pour que les enfants y rejoignent leur oncle. Ils vivent alors chez leurs grand-mère. Ils passeront la guerre cachés, tantôt à Nice, tantôt dans un home d’enfants, en Haute-Savoie, et à Anecy.

A la fin de la guerre, leur famille leur cache la mort de Sonia et Robert : déportés de Drancy en 1943, ils sont morts à Auschwitz.  Ce n’est que des années après la fin de la guerre, à 14 ans, que Roland Gaillon se trouve dans un cimetière devant la tombe de ses parents. Pas un mot d’explication de la part de ses grands-parents. Il était choqué !

Plusieurs années après, M.Gaillon nous le raconte avec toujours autant d’émotion. Il nous dit que, pendant plusieurs années, il en a beaucoup voulu à sa mère qui les avait mis dans ce train. Mais, avec du recul, il se rend compte qu’elle avait fait ça pour les protéger, pour leur bien, il ne lui en veut plus du tout aujourd’hui.

Les tueries barbares d’Adolf Hitler ont séparé des milliers de familles et aujourd’hui encore beaucoup en souffrent !

Avr
03
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 03-04-2013

Chers zélèves, petit exercice, si vous le voulez bien, de lecture des Unes des journaux cette semaine : observez la façon dont cette information (un ministre socialiste du budget qui, après avoir menti à la face de l’Etat, avoue avoir… un compte en Suisse…) sera traitée par les media. La Une de Libération, ce matin, est particulièrement significative : qu’en dites-vous ? (choix du titre, de la photo…) Qu’a voulu dire la rédaction de Libération à ses lecteurs, selon vous ?