Nov
18
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Océane miss Glamour. le 18-11-2011

Vendredi, avec certains élèves de George Sand, nous avons rendu hommage aux morts de la guerre. Il y a avait beaucoup de monde, Monsieur le  maire, Mme le  sous-prefet, Monsieur Joseph et encore beaucoup d’autres personnes. Tout d’abord, nous sommes allés à la gendarmerie, on a vu les porte-drapeaux, Mme le sous-préfet, le maire et Mr Joseph étaient placés devant une statue, les porte-drapeaux ont baissé le drapeau et le maire, la sous-prefet et Jacki Joseph ont fait une minute de silence pour rendre hommage aux nombreux morts durant cette guerre de 1918.

 Imène et Fanta ont porté une gerbe qu’elles ont mises devant une statue. Puis nous sommes partis au cimetière Saint Jacques. Là où Sara et Fatoumata ont hissé le drapeau tricolore. Puis, encore une minute de silence, les drapeaux baissés. Après, nous somme repartis au parc des chèvres, là où il y a la statue de la Marianne. Mme le sous-prefet a lu un discour du président de la république qui était écrit par Nicolas Sarkozy. Puis, moi, Océane Pertois, et ma camarade Alyssia, nous avons porté une gerbe sous le drapeau français devant la statue de la Mariane. Il ne faut jamais oublier cette date importante pour la France. Vive la république, vive la France. Hommage à tout ceux qui sont morts.

Le jeudi 10 novembre nous avons eu la chance d’assister à une conférence de presse animée par deux grands reporters (Lucas Menget, grand reporter à Envoyé Spécial sur France2, et Mathieu Laurent, grand reporter pour Radio France) qui nous ont parlé de leur métier.

” Reporter n’est pas un métier, c’est une façon de vivre “.

Grand reporter, c’est à la fois un titre, et une notion, selon eux. Quand on est reporter, on voyage beaucoup et longtemps. On peut couvrir des sugets très importants et en vogue, et  des fois beaucoup moins, mais cela reste tout autant enrichissant. On peut parler dans ses articles de la guerre, ou parfois simplement des résultats d’un dernier scrutin. Quand ils sont ailleurs, ils travaillent hors de toute information, comme coupés du monde. Ils sont parfois seuls, ou en petit groupe. Dans des pays où le français n’est pas courant, des fixeurs et interprètes sont là pour faciliter les échanges.

Il faut certaines qualités pour pratiquer ce métier à risques, comme posséder une curiosité permanente, être discret, débrouillard, persévérant et avoir de l’humilité. Il faut être présent, mais distant dans sa tête à la fois. Un reportage peut durer jusqu’à plusieurs semaines. Un suget envoyé de Kaboul par exemple, qui dure simplement une minute trente, coûte entre 5 et 10 mille euros pour la télévision.

Egalement, le métier se féminise grandement, dans tous les domaines des média. Cela a rendu le métier moins matchiste, et a permis d’ouvrir de nouveaux horizons. Cela peut peut permettre, par exemple,  d’entrer dans des maisons avec une femme dans des pays en d’Orient. En faisant ce métier, on peut avoir peur pour sa survie, et bien sur, on ne sort pas indemne, psychologiquement du moins, de tout ça. On voit de tout au quotidien, mais il faut passer outre. ” La peur devient à force une amie”, confie Mathieu Laurent. Quand ils sont dans des pays étrangers, la barrière de la langue peut déranger, et la frustration est grande. Peur de manquer d’informations, de ne pas être bon, des questions qu’ils se posent vraiment souvent. Mais quand ils réfléchissent, il est assez grisant et marquant de vivre des moments en direct, qui vont grandement marquer l’Histoire. “C’est simplement incroyable d’être payé pour exercer sa passion” dit Lucas Menget.

L’énorme problème de cette vie de cavale, c’est bien sûr la vie de famille compliquée. Rester loin de ses proches est vraiment très dur.  On rate des évenements importants, naissances, mariages d’amis, et d’autres choses, mais cela fait partie des difficultés du métier. Mais au moins, on n’entre pas dans un cycle de monotonie ! Ce qui est bien, c’est que, quand ils restent longtemps en France, parce qu’ils ne sont appelés nulel part, une souplesse horaire importante s’installe.  Il y a aussi des régles : ils ne diffusent rien si cela peut mettre en danger des personnes, et il faut tout faire pour ne pas mettre en danger les gens qui les ont aidés à survivre sur certains territoires. Informer à  tout prix n’est pas leur but. Pour exercer ce métier, on peut être formé sur le tas, ou bien faire un parcours classique, c’est-à-dire les écoles de journalisme (13 sont reconnues) qui se font en deux ans. Soit 3 ans après le bac, soit plus tard, il peut être important d’avoir une autre formation que le journalisme. Personnellement, j’ai appris que c’était un métier vraiment complexe,  mais qui a de nombreux avantages.

Océane L.

Nov
18
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Technovore le 18-11-2011

Salutations, amis terriens.

Il ya près d’une semaine, je suis allée avaec le reste de la classe média au Théatre Auditorium de Poitiers où on a simulé une émission de radio sur France Info (génialoïde !).

 Tout de suite,  les groupes se sont faits, je suis avec Mme Dibot (chouette !). C’est à nous de passer à l’antênne ! Je me colle à la régie en espérant ne pas avoir à parler dans un micro mais on dirait que je me suis attaquée au plus gros morceau (les boutons qui clignotent, ils servent à quoi ? Et l’appareil bizzare là, kézako? La machine à café ?!).

Bref, il me faut quatre essais avant de lancer les jingles et ouvrir les bons micros correctement. Pendant ce temps, l’autre groupe (avec M. Mastorgio) regarde et donne leus avis sur une exposition de dessins de presse. La journée est restée super et l’experience est gravée dans ma mémoire d’Eurasienne !

Technovore

(note pour M. Mastorgio : kézako veut dire qu’est-ce que c’est)

Ambiance solenelle. Je m’installe dans l’amphithéatre. Deux journalistes professionels entrent et siegent à coté du président du conseil général de la vienne (wo-ah….*o*).

Après quelques minutes à observer le micro devant moi, je plonge dans le récit de Mathieu et Lucas. Je m’imagine à leur place.  J’abandonne ma famille pour le scoop de l’année : Kadhafi est sur le point d’être renversé. Je prends l’avion. Là-bas, je me fais passer pour un touriste français pour éviter que l’on ne me prenne pour un informateur au profit du président de ma république. Une famille m’héberge, ils sont gentils et savent très bien qui je suis. Je partage des repas avec eux. Mais je sais très bien le risque qu’ils prennent en m’acceptant sous leur toit. Leur père se propose d’être mon guide.

Le lendemain, il est deux heures du matin, j’interview quelques rebelles en évitant les balles des armes qui fusent. Soudain, une grenade dégoupillée atterrit juste à nos pieds. Mon guide la reprend et la jette par dessus le muret qui nous protège.  Le bruit sourd de l’explosion me fait sursauter.

J’ai assez de témoignages, il est temp de rentrer ! Je téléphone aux rédacteurs en chef et une heure plus tard, je suis dans l’avion !

Malgré cette mésaventure, je suis contente d’avoir rencontré cette famille de rebelles qui m’ont accompagnée. Ils m’ont hébergée malgré les risques de prison à perpetuité ou de pendaison. Je me réveille soudainement en repensant au micro et à l’assemblée. Lucas et Mathieu se lèvent sous les applaudissements des élèves de Descartes, de George Sand et d’un collège de Saint-Savin.

Être reporter sur le térrain est un vrai défi mais lorsque le journal sort ou est diffusé, on sait que ce métier n’en est pas un, mais une passion. L’adrénaline est constante et la satisfaction aussi.

Technovore

Nov
14

… et quand les  vrais photographes s’en mêlent : le résultat est plus beau ! Merci à M. Rivière, le père de Stella, pour cette belle photo. Le port du drapeau ne s’improvise pas…

Nov
12
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par BigAdministrator le 12-11-2011

Eureka, nos chers zinternautes vont pouvoir écouter les deux journaux radiophoniques enregistrés dans le studio de France Info, dans le cadre des assises  du journalisme, à Poitiers…�
Ce blog semble bien reconnaitre les fichiers, ce qui est rassurant et par l’occasion une intéressante innovation pour l’attractivité du torchon…
A vos casques, prêts, écoutez…

Atelier 1 : Imène, Stella, Fanta, Goundo et Aminata. A la technique : Laura Invitée : A. Dibot.

ATELIER 1 FRANCE INFOA

ATELIER 1 FRANCE INFO B

Atelier 2 : Océane P., Océane L., Mégane, Fatoumata, Marion. A la technique : Alyssia. Invité : L Mastorgio.

ATELIER 2 FRANCE INFOA

ATELIER 2 FRANCE INFO B

Ce matin, quelques élèves du collège George Sand avaient rendez-vous avec l’Histoire : ils ont assisté à la cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre.

A l’invitation de Jacky Joseph, président du Souvenir Français, Imène et Fanta ont, à l’ancienne école de gendarmerie, déposé une gerbe sur la stèle en hommage aux militaires châtelleraudais morts pour la France, Fatoumata et Sara ont assuré la montée des couleurs au cimetière Saint-Jacques, Alyssia et Océane P. ont déposé une gerbe aux pieds de la statue de la République, et Stella et Mohamed  ont lu le discours officiel sous la statue de la République. Quel programme ! Que d’honneurs, en somme…

Remercions ces 13 élèves du collège qui, à l’appel de leurs professeurs d’Histoire et de français, sont venus, se sont levés tôt, et se sont réellement comportés avec beaucoup d’éducation et d’intérêt, en un mot, de respect :  Aminata et Fanta (3è4), Leïla (4è1) et la classe de 3è2 représentée par Stella, Alyssia, Imène, Mohamed, Océane L., Océane P., Sara, Bafoudie, Alexandra et Fatoumata ! 13 élèves, autant dire un bon groupe qui n’a pas manqué d’être remarqué, non pour son indisicpline, mais pour sa motivation citoyenne !

Mme le Sous-Préfet a même, à plusieurs reprises, dans la salle du conseil municipal, à la mairie,  interrompu son discours officiel pour s’adresser à vous, chers zélèves, et vous dire, entre autres mots de remerciements : “Cela nous fait chaud au coeur de vous voir aussi nombreux ce matin, les jeunes.”

Tout est dit. Mme Grollier elle-même était fière de voir autant de ses élèves représenter de façon aussi respectueuse son établissement.

Soyez remerciés pour votre investissement dans cette cérémonie : pas facile de se lever un jour férié pour venir jouer aux apprentis-citoyens. Pas facile, mais courageux et… citoyen ! Félicitations, et merci.

Photos et articles en fin d’après-midi. Aux claviers, maintenant, citoyennes et citoyens !

Nov
10

Mathieu Laurent (Radio France) et Lucas Menget (France 2 Envoyé Spécial) et Henri Colin (Conseil Général) nous ont accueillies cet après-midi au Conseil Général, dans le cadre des assises du journalisme. Le CLEMI et le Conseil général ont organisé ces deux demi-journées d’éducation aux media pour des collégiens de l’académie : une grande belle chance.

Cette conférence, qui portait sur le métier de grand reporter, était particulièrement intéressante : les zélèves écriront elles-mêmes un article dans lequel elles rendront compte de ce qu’elles ont appris.

dessin de Wassila et autographes de nos deux grands reporters

Pour les deux enseignantes qui accompagnaient les zélèves, cette conférence aura eu deux effets : celui de nous rappeler à l’une et à l’autre que le journalisme est un métier qui nous a tentées voici quelques années, quand on cherchait une vocation (piqûre de rappel : et si on changeait de métier maintenant ?) et, second effet… le remords de ne pas avoir choisi ce métier de journaliste-reporter : nos grands reporters ont en effet souligné les qualités des femmes-reporters et leur rôle primordial dans la couverture des conflits notamment dans les pays du monde arabe. On ouvre son coeur, on libère sa parole plus facilement à un reporter-femme qu’à un reporter-homme. Mme Barret et moi-même aurions-nous fait de bonnes reporters, nous ne le saurons hélas sans doute jamais… Le monde, l’humanité a perdu là deux belles vocations ! 😉

Tant pis pour le monde, mais qu’au moins le collège reconnaisse sa chance de nous compter au nombre de ses enseignantes : en toute modestie, pensez donc, nous aurions pu être de grandes-grandes reporters ! (de petite taille…)

Mathieu Laurent et Lucas Menget

Nov
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Océane miss Glamour. le 10-11-2011

Hier le 09/11/2011,  la classe média a été invitée aux assises du journalisme, à participer à un atelier radio :  France info est une radio écoutée par de nombreux Français. Tout d’accord, on a été accueillies par une dame, chargée de communication à France Info, et par des gens dont je ne me rappelle plus le nom mais qui sont techniciens à France info. Deux autres, membres de l’association L’oeil à l’écoute, nous ont également accueillies.

Ils nous ont expliqué leur métier, en quelques sorte. Puis, après, nous sommes passées à la radio. On a eu un CD dans lequel c’était nous qui présentions le journal, Alyssia était à la technique, Mégane a lu un court texte sur la grippe, Océane a lu aussi un court texte sur les séries télévisées, Fatou-mata nous a présenté la météo, Marion a reçu Monsieur Mastorgio, et lui a posé de nombreuses questions sur son métier.  Moi, Océane Pertois, j’étais la présentatrice de ce journal.

Avant de passer à la radio pour l’enregistrement, je stressais, je me demandais comment j’allais savoir si c’était à moi de lire… “Comment je fais si j’arrive pas à lire ?”  et puis, au final, tout s’est bien déroulé.

Après l’enregistrement, j’ai eu droit à une  interview. La femme qui m’a interviewée m’a demandé où j’étais au collège, je lui ai répondu à George Sand puis les questions ont défilé, j’avais du mal à parler car c’est nouveau, pour moi, d’être interviewée. Le Personnel de cet atelier a été très sympathique. Ca a été vraiment une belle experience pour moi, et jamais je n’oublierai ça.

Océane P.

Nov
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 10-11-2011