Mardi, les zélèves de l’atelier Architecture ont réalisé un reportage-photos à Ozon : l’objectif était de mettre en images la rénovation de ce quartier, en montrant les points positifs de ces travaux de réhabilitation. A retrouver dans le journal réalisé par les zélèves…

Salim a pris des photos sous deux angles bien distincts : les espaces ouverts, lumineux, dédiés à la vie économique du quartier, aux loisirs des enfants et adolescents, à la sécurité des plus jeunes,  les artères de communication (rues, ronds-points, routes), l’importance redonnée à la Vienne et à l’habitat individuel moderne. Le soleil, très lumneux mardi après-midi, a permis de revisiter une plaine ouverte, lumineuse… Pourtant nous avons pu constater que certaines zones d’ombre demeurent : la rue Charles Peguy reste une rue en travaux, seul un côté de la rue a été rénové, le bâtiment H12 fait figure de vestige de l’ancien visage de la Plaine d’Ozon… La lumière réchauffera-t-elle les habitants de ce coin du quartier quand, enfin, ce bâtiment qui n’est plus habité que par trois familles -en attente de relogement- sera tombé à son tour ? Espérons-le.

Voici une vue aérienne de la Plaine en 2012 : depuis, les maisons individuelles ont été construites…

Déc
04
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 04-12-2013

Pour approfondir les connaissances de nos quatrièmes inscrits à l’atelier “Architecture”, un peu d’art… Nous avons parlé de la tour de Babel. Nous avons vu, dans le film Métropolis,  Maria, clônée en  être-robot (donc, le double mauvais de Maria l’angélique), être offerte aux regards concupiscents des fils de la ville haute : elle apparaît lors d’une orgie, vêtue comme une prostituée, et montant un monstre à sept tête représentant les sept péchés capitaux. On la surnomme alors “la Babylone”.

Babylone ? Babel ? Mais quelle est donc cette ville . Mythique ? Réelle ? A vous, chers zélèves, de mener votre recherche documentaire. Toujours est-il que Babylone, figure de la femme pécheresse dans l’Ancien Testament, occupe une place de choix dans l’Histoire des Arts.

File:Whore of Babylon.jpg

Déc
04

“Dis-moi où tu habites, et où tu rêverais d’habiter, je te dirai qui tu es”, voici comment peut se résumer cet atelier proposé à un petit groupe de quatrième cette semaine : Louise, Neslihane, Ziane, Kerahali, Jules, Boutaïna, Loïc, Salim, Emilie, Maxence, Benjamin, Alison, Walid et Angeline ont répondu présents pour participer à cet atelier proposé par Mmes Barret Coirault et Dibot. Probablement motivés par la perspective d’un voyage à Paris, programmé lors des vacances d’avril dans le cadre de l’école ouverte, ils sont venus, dès lundi, se cultiver en découvrant l’architecture.

Un bien grand mot… Quelques cours un peu théoriques avant de se lancer dans la réalisation d’un petit magazine d’information à destination des zélèves de quatrième : depuis lundi, nos chers zélèves ont appris ce qu’est l’architecture, l’art de concevoir l’habitat en respectant un idéal d’harmonie, de bien-être, d’égalité, de sécurité, de confort, de convivialité… Mais laissons-les vous informer d’eux-mêmes sans trop dévoiler les secrets des architectes… Vous lirez leur petit magazine, dont le nom, à lui seul, fait rêver : Utopia.

L’Utopie : une cité rêvée

Utopia (Thomas More, XVIème siècle)

Pour l’heure, ils ont découvert ce que l’Histoire et les arts nous enseignent : depuis l’Antiquité, l’homme civilisé rêve d’une cité, d’une ville idéale dans laquelle les citoyens vivraient en harmonie. De la Tour de Babel au gratte ciel de Dubaï, en passant par Utopia et les réalisations de Vauban, les zélèves ont redécouvert Eiffel et sa drôle de tour en fer, Le Corbusier et sa Cité radieuse à Marseille…  Nous avons osé leur projeter le film de Fritz Lang, Métropolis, un film muet réalisé en 1927 (“Y a pas d’action, M’dame ! Les effets spéciaux sont nuls !”), l’histoire d’une ville imaginaire  (c’est de la Science-Fiction) dans laquelle une partie de la population est opprimée, asservie, au service d’une population d’élite : les plus riches, les nantis.  Métropolis (non, rien à voir avec Superman) est une ville bâtie en hauteur, insiprée de l’architecture de New York : et les hommes y vivent selon leur classe sociale, soit dans les profondeurs des sous-sols, soit dans la lumière de la ville haute. Bien évidemment, Métropolis est un cauchemar. L’opposé d’Utopia, la ville rêvée par Thomas More…

Hier, les zélèves ont réalisé un reportage-photo dans le quartier d’Ozon : récemment restructuré en vue d’améliorer les conditions de vie des habitants. Vous pourrez lire leurs articles, voir leurs photos, connaître le sentiment des zélèves sur ces rénovations dans le petit journal qu’ils composeront pour vous, dès la semaine prochaine. Sous le regard artistique de Mme Coirault, certains ont photographié tel ou tel bâtiment, un morceau de ciel, un morceau de béton, un lampadaire ultra-moderne : avec ces clichés, Mme Coirault propose de réaliser un photo-montage, une maquette d’une ville de rêve : l’inspiration artistique est convoquée, ainsi que la part de rêve. Tous nos zélèves rêvent de vivre, un jour, dans une maison idéale… Nous attendons donc leurs réalisations plastiques pour rêver un peu nous aussi.

A l’origine de cette conception de la ville comme une tour, un récit biblique : le rêve d’harmonie, la tour de Babel… Nos zélèves connaissent aujourd’hui le sens du mot araméen “babel”, surprenant, ils vous le livreront… Ils vous raconteront également cette légende de la Tour de Babel… Rendez-vous est pris pour une visite parisienne de la Tour Eiffel, de la Tour Montparnasse, et de la cité de l’architecture et du patrimoine… Quand on vous dit qu’on les cultive, ces petits…

Déc
04
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 04-12-2013

Petit article pour mes chers zélèves de troisième, absents cette semaine, disséminés ici et là  : qui dans le centre ville, qui dans la galerie d’Auchan, qui en campagne, (jusqu’à Bordeaux pour les plus téméraires), qui en vente, qui en mécanique, qui en aéronautique, qui  en médecine, qui en , qui en boulangerie… Certains ont même choisi de rester dans le cocon du collège pour observer tel ou tel métier : à l’atelier, à la cantine… Vous l’aurez compris, cette semaine, c’est la célèbre semaine des stages en milieu professionnel pour nos zélèves.

Mais ce n’est pas des troisièmes que nous voulons parler ici, c’est pour eux : petit article d’information. Pendant que vous êtes éparpillés “façon puzzle”, pour citer les Tontons Flingueurs, vos professeurs (qui viendront malgré tout vous rendre visite cette semaine : parce que vous le valez bien) s’en donnent à coeur joie auprès des zélèves de quatrième ! Projet innovant (en tous cas, chez nous, c’est une innovation) : cette semaine est banalisée pour tout le niveau 4ème.

Les sixièmes et cinquièmes voient leur emploi du temps modifié : et pour cause ! Les professeurs qui enseignent en quatrième sont indisponibles puisqu’impliqués dans les projets avec les quatrièmes. Donc, pour les petits, c’est une semaine un peu hors norme : par exemple, je crois savoir que certains cinquièmes de M. Santa Cruz vont faire quelques heures de grammaire (de la conjugaison) avec Mme Le Nezet. Et pendant ce temps, pendant que ronronnent les petits, béas d’admiration devant ces nouveaux professeurs qui viennent remplacer, momentanément, les leurs, trouvant à Mme Le Nezet un charme tout à fait  envoûtant (“Vas-y, comment elle sait trop bien nous dire c’est quoi le passé simple de l’imparfait”), un ils-ne-savent-quoi de zen dans la posture qu’ils opposent mentalement à la bougeotte notoire de M. Santa Cruz, pendant que les petits, donc profitent d’une parenthèse dans leur quotidien de collégien, les quatrièmes, eux, font de grandes découvertes.

On leur a proposé différents projets, ils en ont choisi un : ils pouvaient passer une semaine à cuisiner, à sculpter de la pierre, à fabriquer des fusées à eau, à réaliser des portraits, à préparer le voyage en Auvergne, à faire du Hip-Hop, à découvrir l’architecture : on le voit, les activités sont variées. “Cuisiner pendant une semaine, c’est des vacances, ça !” , me répondrez-vous, chers zélèves de troisième… Que nenni ! Demandez à Youssef, à Kheira, si ce sont des vacances : ils doivent composer le menu, calculer le prix des matières premières et respecter un budget, élaborer (ou suivre !) des recettes, apprendre à équilibrer un menu, et à servir des clients. Par exemple, ce projet fat appel à plusieurs compétences et savoir-faire : et ceux qui n’en ont à la base pas, apprennent. Vendredi midi, nous sommes invités au restaurant de Miss Presque Parfaite !

L’objectif pédagogique est de travailler autrement avec nos zélèves de quatrième : le défi est relevé. L’air de rien, cette semaine, nous avons misé sur une pédagogie autre, et comptons bien éveiller, cultiver, intéresser nos chères têtes brunes et blondes… Pari relevé, en tous cas, par vos enseignants et, croyez-moi,les bruits de salle des profs sont unanimes : “C’est une semaine palpitante : les zélèves jouent le jeu et on ne s’ennuie pas !”

Nov
30
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 30-11-2013

Une du 4-5 décembre 1983

Nov
30
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 30-11-2013

Chers zélèves,

A lire, ci-dessous, un article publié dans Le Monde le 3 décembre 1983 (une archive, donc…)

“Frisés ou pas, marchons ensemble”

LE MONDE | 06.12.1983 à 00h00 • Mis à jour le 27.11.2013 à 10h25 |Par NICOLAS BEAU et DANIEL SCHNEIDERMANN.

Près de soixante mille manifestants ont défilé, le samedi 3 décembre 1983 à Paris, de la place de la Bastille à la gare Montparnasse, au terme d’une marche de 1 200 kilomètres commencée le 15 octobre à Marseille par des jeunes d’origine immigrée, avec comme mot d’ordre l’égalité et la lutte contre le racisme. Deux autres marches suivront en 1984 et 1985.

S’il ne fallait garder qu’une image du 3 décembre, ce serait celle de Christian Delorme, prêtre devant l’Eternel, Rufus parmi les Beurs (1), encadré, soutenu au terme de ces 1 200 kilomètres par Toumi, le musulman, et Youda, le juif. Et eux trois, et les trente-deux marcheurs, portés à la fin de la manifestation par une foule grave, immense et silencieuse jusqu’au podium dressé à leur intention. Et là, une sono à faire vaciller la tour Montparnasse, des kilos de trac pour Nassira, ses notes devenues soudain illisibles, le ministre à la tribune tutoyé, rudoyé, applaudi et sifflé avec une même ferveur et enfin les formules-chocs de Farouk, le poète de la troupe, qui s’adresse à Paris avec des accents de Malraux. Au pied du podium, sœurs, mères, cousines des jeunes ” assassinés ” psalmodient des versets du Coran, chœur antique de la messe médiatique.

Une apothéose. La naissance dans ce quartier moderniste d’une conscience beur. Un de ces rares rassemblements à caresser l’histoire et le rêve d’un 3 décembre qui serait le 1er mai chaque année de l’égalité et de l’antiracisme. Une France métissée pour quatre heures de calme colère, qui a marché entre Bastille et Montparnasse avec la babouche et la pantoufle du comité de coordination des marcheurs, une France de toutes les couleurs qui a accueilli avec des vivats de 14 juillet ces trente-deux marcheurs, vedettes du jour, vedettes d’un jour. ” C’est trop d’un seul coup “, confie Abed.

Au premier rang du cortège, ils sont là, les trente-deux, émus, silencieux, interloqués. Abdou se retourne sur ces milliers de manifestants qui ont investi les rues : ” C’est la première fois, dit-il, que je goûte au bonheur. Je voudrais les compter un par un. ” Et Toumi, ce fils de harki, blessé grièvement par un policier, qui sur son lit d’hôpital eut le premier l’idée de cette marche, déjà une larme à l’œil et peut-être bien deux, affirme : ” Le message a été entendu, c’est parti, on réussirai ! ” ” On ne parlera plus jamais des Minguettes, estime Djamel, trésorier de l’association S.O.S.-Minguettes, cette ZUP près de Lyon, comme une cité de délinquants et d’incendiaires de voitures. ” La petite troupe s’est muée du pont Sully à la Bastille en une immense colonne de la fraternité.

Les marcheurs sont encerclés par un double service d’ordre. Syndicalistes ou militants, ces gros bras les protègent des nuées de photographes qui investissent les abris-bus, qui grimpent sur les bancs, qui occupent les camions. ” Ils ne vendront pas tous leurs clichés “, affirment les membres du service d’ordre, qui prennent une formidable revanche sur leurs manifestations ratées des dernières années. La marche est aussi une victoire, par procuration, d’un militantisme essoufflé.

” SEULE LA LÉGION EST ÉTRANGÈRE “

Derrière, sur deux rangs, graves et gauches, les familles des ” martyrs “. Chaque prénom sur chaque pancarte pleure un souvenir de sang. Certains noms, Toufik, Laïd, évoquent le 22 long rifle ou l’opération commando. Mais tant d’autres déjà oubliés ! ” Ils ont tué un jeune Algérien ! “, hurle la délégation de Bordeaux. Le cortège, devant l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, observe une minute de silence à la mémoire de Habib Grimzi, assassiné par des candidats légionnaires dans le Bordeaux-Vintimille.

” C’est dur à Dreux ? “, lance un spectateur à la délégation beauceronne. ” On résiste, réplique fièrement une militante. Certains couples refusent de se laisser marier par les élus du Front national. “

Derrière encore, noyée et encadrée, la classe politique. Claude Cheysson en col roulé bleu, Huguette Bouchardeau et Georgina Dufoix, que l’on se montre du doigt.

À mesure que s’éloigne la tête du cortège, le slogan se politise, la revendication se précise, le sigle, banni en tête, refleurit. Ce que taisent les banderoles, les badges ne résistent pas à le proclamer : M.R.A.P., JOC, C.F.D.T., C.G.T., CIMADE, Fédération anarchiste. Des locataires d’un foyer de Boulogne-Billancourt, en grève des loyers depuis neuf mois : la Ville de Paris, leur propriétaire, leur a coupé le chauffage et l’eau chaude. Ils tentent de gagner la rue à leur cause. ” Non, non, non aux expulsions “, crient des militants d’une ASTI (association de soutien aux travailleurs immigrés). Des Guadeloupéens se sont recouverts la bouche d’un bâillon tricolore.

Maigres foyers militants, cependant, submergé par le flot des sans-cartes. Et le voilà, l’événement : ce mélange de collégiens de banlieue et de la France profonde, déversés par classes entières et de vieux routiers pétitionnaires des manifs parisiennes tout à la joie étonnée d’avoir, le temps d’un samedi, arraché le macadam aux corporations en colère.

Un ciment a pris samedi : il mêle La Courneuve, Behren-lès-Forbach et Saint-Germain-des-Prés. Verlan et dialectique, keffieh et loden, youyous et slogans. Les jeunes de la cité des ” 4000 “, au coude à coude avec le prof en Sorbonne, Farid et Jack Lang, Gisèle Halimi et Nassira derrière les mêmes portraits.

Bouffées de spontanéisme : ” Enlève l’étiquette “, lance un lycéen beur à un vendeur d’œillets dûment badgé P.S.U. ” Tu peux en inventer, des slogans ! “, jette le conducteur de la camionnette C.F.D.T. à un camarade qui a égaré sa liste.

Bonheur du mélange. ” Frisés ou pas, marchons ensemble “, propose la cité La Caravelle, de Villeneuve-la-Garenne. ” Seule la Légion est étrangère “, crient des élèves du lycée Voltaire à Paris. ” La France est comme une mobylette, il lui faut du mélange pour avancer “, renchérit une pancarte solitaire. Mélange sélectif cependant : cette ” France de toutes les couleurs ” manque de noir et de jaune. Les Africains et les Asiatiques, ce jour-là, n’ont pas fait le déplacement.

Peu de fausses notes dans ce bonheur. ” Tu marches, ils crèvent “, lance, provocateur, un tract autonome. ” On lynche à Bordeaux, tu marches. On mitraille aux Minguettes, tu marches toujours. On t’attend à l’Élysée, tu ne marches plus, tu cours… ” Mais ils ne sont que trois punkets et punkettes à le distribuer timidement boulevard Henri-IV et soixante mille sur la chaussée. ” Sympa, n’est-ce pas ? “, confie Mme Georgina Dufoix à la fête de l’Espace Balard, au cœur de la nuit. On cherchait le mot.


(1) ” Beur ” est un terme qu’emploient les jeunes d’origine maghrébine pour se désigner eux-mêmes, en inversant les syllabes du mot ” arabe ” dans un ” verlan ” approximatif (le verlan étant l’inversion phonétique des mots français).

Le film La Marche est un film parlant de la marche de maghrébins voulant l’égalité et contre le racisme, marche qui s’est déroulée en 1983 de Marseille à Paris.

(La Marche pour l’égalité et contre le racisme1, surnommée par les média Marche des beurs, est une marche antiraciste qui s’est déroulée en France du 15 octobre 1983 au 3 décembre 1983. Il s’agit de la première manifestation nationale du genre en France. Souce Wikipedia)

Mais si je fais cet article, c’est bel et bien pour vous parler de cette chanson, présente dans le film, composée par plusieurs rappeurs, et trop vulgaire au goût de beaucoup de personnes, dont un rédacteur de Charlie Hebdo, qui s’est (bien évidemment) senti insulté : si vous écoutez les paroles…: “Je réclame un autodafé (fait de brûler des livres, très provocant) pour ces chiens de Charlie Hebdo!http://www.youtube.com/watch?v=68WDmsBcSBo (pour les curieux, voici les paroles).

Les paroles sont très provocatrices, ce qui est dommage pour une cause qui est juste : arrêter le racisme en France et se faire voir. Malheureusement, les paroles montrent presque un contre-racisme, une forme de racisme contre les blancs d’origine française, tous, et selon eux, même les non-racistes… Pas génial pour des gens qui veulent arrêter toute forme de racisme, non?  Revenons-en en à cette affaire de Charlie Hebdos, vous pouvez voir l’article et la réponse de Diziz, un des rappeurs du groupe sur le site de Charlie Hebdo: http://www.liberation.fr/video/2013/11/27/polemique-sur-une-chanson-charlie-hebdo-et-disiz-s-expliquent_962510

Voilà mon avis pour cette chanson, vouloir arrêter le racisme c’est bien, mais un peu moins provocateur et en ne mettant pas tout le monde dans  le même panier, c’est mieux!

Bonne journée et (peut-être) bon film !

Chers zélèves,

Aujourd’hui, il y a ceux qui chasseront le Dasi (par moins 4 degrés !!!, espérons qu’ils seront sortis couverts ! ;)) et ceux qui réfléchiront au poids des mots “je réclame un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo”.

http://www.youtube.com/watch?v=rQ3qJdfZdIM

Non, on ne rêve pas (on  cauchemarde) : ce sont des paroles de la chanson du film La marche. A écouter (avec modération) ci-dessus. Et à commenter, je vous prie.

http://www.liberation.fr/video/2013/11/27/polemique-sur-une-chanson-charlie-hebdo-et-disiz-s-expliquent_962510

Nov
28
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Saadia LEGHRIB le 28-11-2013

Jeudi 28 novembre, la classe de 4ème et certains 3ème média participeront à la sortie “Chasse au Dasi” . Pour le moment, je ne suis pas très bien renseignée pour rentrer dans le vif du sujet , mais après la sortie, il y aura beaucoup plus d’articles sur le sujet dans le Torchon.

Mme Askari a fait une intervention dans la classe média pour nous présenter le sujet de cette journée consacrée au sida. Le but de cette chasse au Dasi est de faire une chasse au trésor en ville et à la Maison Pour Tous qui se trouve à Châteauneuf. Bien sûr, lors de cette sortie, nous allons interviewer des personnes, des médecins et des infirmières qui sont professionnels de la santé et qui vont nous donner beaucoup plus d’informations sur le sujet.

A très bientôt pour un article sur notre journée sur le sida .

Nov
25
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Messaouda HENNI le 25-11-2013

Ces derniers temps, Christiane Taubira en a été la preuve, le racisme subsiste en France.
Nous six, Johanna, Gayan, Naouale, Messaouda, Marina et Giovanni sommes la preuve que malgré nos différences de cultures, de religions et de coutumes nous pouvons nous aimer. Au contraire, toutes ces différences nous apprennent beaucoup de choses car, dans ce groupe, on voyage dans les quatre coins du monde (Algérie, Arménie, Sri Lanka, Portugal, Pays-Bas, France).
Nous allons vous raconter le quotidien de ce groupe coloré…
Il était une fois, dans un pays laïc mais où le racisme se banalisait, un groupe de jeunes zélèves 🙂 tous d’horizons différents, qui se réunissaient et discutaient sans complexes de toutes les barrières culturelles. Malgré leur âge, ils discutaient des problèmes de société et du monde dans lequel ils vivent. Depuis l’année dernière, Gayan a crée une famille (ouii nous sommes une grande famille), cette famille s’appelle la “Familly of the boss !” ( Gayan est Big Boss bien sûr !! Naouale : Souveraine. Messaouda : Imperiale. Marina: Noble. Johanna : Aristo. Giovanni : Royal.) Ils faut voir nos réactions quand on entends ces mots en Histoire ou en Français ( Gayan appelle ça une “enflammation”).
Donc revenons à nos moutons, malgré toutes ces nombreuses différences, on a réussi à comprendre que l’on n’était pas si différents que cela mais bien au contraire nous avons les mêmes valeurs. Nos sujets de discussion portent souvent sur la religion car nous avons deux religions différentes au sein de notre groupe ( musulmane et chrétienne) et une personne est athée. On parle des principes et des choses interdites à faire, des choses qui ne se font pas. Nous nous racontons à chaque fois nos fêtes religieuses, nos coutumes. On partage tout ce que l’on vit, ce que l’on ressent.

On se fait découvrir toutes nos spécialités culinaires ce qui fait beaucoup plaisir à Johanna !

On espère tous rester en contact quoi qu’il arrive.

Signé Gayan, Johanna, Naouale, Marina et Messaouda