Juin
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 21-06-2011

Facebook , c’est un véritable masque

 

Cinq cent millions d’utilisateurs dans le monde ! Ce réseau social prend le risque d’exposer la vie privée de ses utilisateurs. Loin encore derrière Google , mais il grignote du terrain. Dans ce site, tout est dévoilé ! Les photos, des textes , des statuts, les relations . Mais pas seulement celles qui existent entre les gens , les relations entre leurs activités, les lieux et les choses qui leur plaisent. Les facebookeurs dévoilent toutes leurs vie sur ce site à la main de tous ! Personnellement , ma vie privée … elle reste privée !  Je suis sur facebook , mais je reste très vigilante pour empêcher toute intrusion , je ne veux en aucun cas retrouver ma photo ailleurs, ni me retrouver dans les galeries photos des autres . Mais beaucoup ne sont pas attentifs , les options par défauts tendent largement vers le public, ce qui est risqué  et beaucoup acceptent n’importe qui ! Et puis , après tout, il y a un proverbe qui dit : “Les amis de mes amis sont mes amis” .. Facebook connaît le proverbe ! Et puis, les jeux et test sur facebook , c’est marrant ! Test : “es- tu belle ?” “Oui” ,( M’a-t-on vue ? ) , la date de ta mort aussi ! Ahaha ! (pour info, je vais mourir dans 2 ans ) … Enfin bref !

Beaucoup de recruteurs recherchent des sources sur leurs candidats ! Beaucoup de personnes ont aussi été licenciées à cause de leur comportement sur leur mur facebook ! Où va le monde ? Mon seul but dans cet article serait juste de vous rappeler les risques et les limites qu’ils faudrait se fixer, vous aimez facebook ? Protégez votre profil, vos photos ainsi que vos statuts ! Et pour les amis … 30 vous suffisent ! Ahahaha ! À vous, facebookistes, de faire votre Mea-culpa ! Mark Zuckerberg fait rentrer un gros paquet d’argent grâce à vous ! ( soyez radins ) !

Dis moi le nombre d’amis que tu as sur facebook , je te dirai qui tu es

Vinkey le gentleman lover : Il dit avoir plus de 800 amis, et en connaître 100 . Il ne trouve pas l’intérêt de sécuriser ses photos, ni son mur ! Il veut que tout le monde voie !

Mazarine : Elle dit avoir 100 amis et elle les connaît tous ! Elle les voit souvent et la plupart sont de vrais amis ! Elle sécurise tout son profil, ses photos ainsi que ses infos !

Article écrit par Hanène.

Juin
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 21-06-2011

Aujourd’hui, ce sera hélas la der des ders des séances d’option media…

Gâteaux au programme ? Finalisation de votre page Facebook pour la NR. Et adieux larmoyants : si vous ne venez pas, je verserai ma larmichette en solo…

 

Juin
10

Les compliments ne pleuvant pas tous les jours sur la façade de notre cher vieux collège, recevons celui-ci comme il se doit, sans bouder notre plaisir ! Il s’agit d’un compliment écrit à Jean-Yves Le Nezet par Memona Hintermann, femme journaliste grand reporter pour France 3, à qui notre cher journaliste référent a donné à lire vos pages écrites cette année (et l’an dernier) pour la NR.

Voici ce qu’écrit Mémona Hintermann de vos pages : “Je suis certaine que ce genre d’initiative contribue à faire changer les regards. Il y a beaucoup à faire. C’est commencer qui est le plus dur je trouve.  (…)  La parole de ceux qu’on entend généralement peu sur ces questions de discrimination, de droits, de laïcité et d’éducation se révèle vraiment  précieuse.”

Voilà, résumé en quelques phrases, notre projet : donner la parole à celles et ceux qui ne la prennent pas. Vous l’aurez très bien fait, c’est pourquoi nous sommes heureux de vous dire que, non contents d’avoir recueilli ici et là des points supplémentaires pour l’obtention de votre brevet des collèges, vous aurez, et c’est l’important, développé un esprit critique, appris à observer votre monde, et, nous le souhaitons, sorti votre nez du fond du puits, telle la grenouille, pour vérifier que le ciel n’est pas rond.

Pour connaître le parcours professionnel de Mémona Hintermann, que vous rencontrerez peut-être l’an prochain, lors de nos rencontres journalistiques (vous ne croyiez pas qu’on vous laisserait à nos portes, à Branly, à Berthelot, sans vous demander quelques contributions sur votre Torchon, ni sans vous inviter à profiter de nos intervenants ? Le Torchon, c’est un engagement à vie !), allez lire sa biographie : ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Memona_Hintermann-Aff%C3%A9jee

L’illustration est la couverture de son autobiographie Tête haute, dans laquelle elle raconte son enfance, et, surtout, exprime sa reconnaissance à une certaine école de la République que nous connaissons bien, puisque c’est celle-là même pour laquelle nous nous battons au quotidien. (le terme combatif est sciemment choisi : aujourd’hui, il s’agit bien d’un combat pour aider notre école de la République à garder la tête haute… Vos délégués de classe, qui ont assisté hier au conseil de classe, en savent quelque chose… Mais je m’égare, peut-être ?)

Mémona Hintermann est issue d’un milieu très modeste, et estime devoir son évolution dans la société, jusqu’au statut de journaliste grand reporter, à la formation, à l’instruction, apportée à tous les enfants de la République par l’Education Nationale. Elle et Jean-Yves Le Nezet envisagent une rencontre avec vous : désormais, ce sera l’an prochain, mais gageons que cette rencontre sera l’occasion d’une belle réflexion sur la valeur de l’instruction publique, et sur l’importance de l’engagement citoyen.

Vous le constatez, votre journaliste référent oeuvre pour votre formation… et vos enseignants bâtissent des ponts avec vos très proches années lycée… Parce que vous le valez bien !


 

Juin
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 08-06-2011

Voici votre dernière page, publiée mercredi 8 juin 2011 ; il s’agit de votre 8ème contribution. Elle est archivée avec les précédentes, dans la rubrique “archivage…”.

Vous pouviez la lire sur le site de la Nouvelle République, avant qu’elle ne soit scannée et archivée sur ce blog, ici :

http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/TRIBU-NR/Entre-vous-et-nous/Alimentation-biologique-l-exemple-de-Senille

Et là :

http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/TRIBU-NR/Entre-vous-et-nous/Un-documentaire-edifiant-Nos-enfants-nous-accuseront

Et, enfin, là :

http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/TRIBU-NR/Entre-vous-et-nous/L-Europe-et-l-agriculture-bio

Bravo et merci à celles et ceux qui ont planché : sujet captivant, mais difficile car éloigné de vos préoccupations habituelles.

Juin
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 07-06-2011

Pour les mamans qui lisent les romans que leurs enfants étudient en classe : la bande-annonce du film Un secret. Pour leur donner envie de voir le film aussi !

Juin
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 07-06-2011

Décidément, on le saura, que vous lisez et étudiez le roman Un secret ! Secret de Polichinelle, oui !

Ce mardi, ce sera journalisme autrement : ce sera critique de film ! Eh oui, vous aurez le plaisir de voir l’adaptation pour le cinéma -par Claude Miller- du roman de Grimbert.

Votre travail consistera, pendant (si vous en êtes capables : pour ma part, je sais la chose impensable) ou après la projection, à rédiger la critique de ce film en mettant en lumière la comparaison film/roman.

Pour cela, vous observerez : le choix des acteurs pour incarner les personnages, les techniques cinématographiques pour traiter le temps (deux époques dans le récit autobiographique : le moment de l’énonciation et le récit du souvenir -rêvé ou réel.), la lumière, les couleurs le son, les partis-pris du réalisateur…

Votre critique se construira en trois temps :

1) les ressemblances avec le roman

2) les différences : explication

3) jugement personnel sur le film (et, pourquoi pas, sur le roman ?)

Addendum : Pour vous aider dans cette écriture, après avoir échangé avec vous sur vos impressions sur ce fil (intéressantes, d’ailleurs, vos remarques !), voici un lien vers deux interviews croisées de l’auteur, Philippe Grimbert, et du réalisateur, Claude Miller. Ici :

http://cinema.jeuxactu.com/interview-dvd-interviews-de-claude-miller-et-philippe-grimbert-2157.htm

 

Juin
01
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 01-06-2011

L’approche du brevet des collèges (nom de code : “BIP”, pour Mazarine) semble exciter le doute chez certains zélèves : serait-ce de la peur ? Peur de ne pas réussir une épreuve qui sanctionne (ou récompense, c’est selon !) quatre années d’étude au collège ? Peur de se voir évalué de façon anonyme, et donc avec l’objectivité qui fait (c’est mathématique) défaut à vos propres enseignants ? Peur de voir confirmée la crainte de n’être peut-être “pas si bon que cela” comparé à l’ensemble des élèves de 3ème de l’académie, de la France ?

Ces peurs sont légitimes : nous sommes passés par la case examen avant vous. Nous connaissons ces égarements, ces remises en question.

Toutefois, qu’il serait malhonnête de reprocher à l’ensemble de vos professeurs un quelconque harcèlement, voire un chantage au brevet ! J’ai lu quelque part que la faute de l’éventuel échec des zélèves au brevet était à mettre sur le compte des professeurs qui ne terminent pas leur programme.

Alors, soit, je veux bien confesser ici (aux yeux de tous !) qu’il sera difficile de terminer le programme de 3ème en français : je veux bien faire amende honorable en admettant être trop bavarde, me laisser emporter dans des considérations annexes à chaque fois qu’un sujet (un texte) me passionne. Je gage qu’il en est ainsi dans d’autres classes, le programme étant dense, dense, dense…

Sans doute faudrait-il faire montre de plus de retenue, de rigueur : Jofrey rêve de cours de français plus “structurés”. Précisons pour nos zinternautes que Jofrey plie minutieusement son pull, tel un miliaire faisant son lit au carré, et qu’il lui faut pas moins de dix minutes, en arrivant en classe, pour caler sa table d’aplomb, parfaitement parallèle à mon bureau, sans qu’un espace, le plus infime soit-il, puisse respirer entre le dit bureau et sa dite table -Julie confirmera- : en matière de structuration de cours, dans l’acceptation jofreyenne, je suis perdante dès le départ !!!!!!!!! Et je n’ai pas l’intention de lutter contre mon inclinaison naturelle au désordre (toute relative, quand on observe mon bureau : mais je perds largement en crédibilité face à mon concurrent direct : M. Mastorgio !).

Mais Jofrey sait que la fantaisie, le bavardage du professeur sont une façon d’approfondir un sujet, de pousser la réflexion : les zélèves, aussi maniaques soient-ils, savent tirer bénéfice de ce qu’on pourrait prendre pour du verbiage. (un mot du vendredi, ma bonne Vieille Garde ?)

Ce n’est pas Jofrey, d’ailleurs, qui reproche la course au bouclage de programme en français : lui écrit pour Le Torchon un article à paraître prochainement sur l’angoisse de la page blanche ! Sujet fantaisiste très plaisamment traité, au demeurant.

Le programme de français n’est pas seulement la trace écrite dans votre cahier, il est composé de tout ce que vous aurez appris, lu, entendu, assimilé, retenu, appris à faire : le programme sera d’ailleurs bouclé, foi de professeur ! A vous autant qu’à moi de jouer le jeu. Et je crois savoir que vous le jouez fort bien : rarement une classe de 3ème aura fait preuve d’autant de sérieux dans sa volonté déterminée de réussir son examen de fin d’année.  Je le redis ici : celles et ceux qui ont écouté, participé, assimilé le contenu de chaque séance de cours, tireront les bénéfices de l’enseignement, et devraient réussir le brevet. Mais ce ne sont pas vos professeurs qui travailleront à votre place ces 28 et 29 juin prochains : vous tiendrez le crayon, vos neurones entreront en action. Vous serez acteurs de votre réussite.

Comme vous serez, plus tard, acteurs de votre vie professionnelle.

 

 

 

 

Mai
30
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 30-05-2011

Cet article, clin d’oeil sympathique à Kévin qui m’honorait ce matin d’un superbe tchip puis d’un fort vexant : “d’t façon, vous savez pas ce que ça veut dire !” Et comment, bien sûr que, si, je le sais ! Vous n’avez pas le monopole de la culture, chers zélèves ! Et il se trouve que l’Afrique, dans la famille, on connaît, un peu, et par diverses façons qu’il ne m’est pas donné ici de développer.

Et puis, sincèrement, enseigner dans ce collège depuis 15 ans, et animer des ateliers journaux, cela forme aux cultures diverses !

Méfiez-vous toujours des apparences : n’oublie pas, Kévin. Demande à Paco, mon grand élève de sixième3, ce qu’il advient de lui quand il tchipe après un reproche : il copie la définition du tchip. C’est un signe de protestation fort irrespectueux, qu’on n’aurait pas idée de faire devant un supérieur hiérarchique ! Or, nous sommes vos professeurs !

On ne tchipe pas devant un adulte, voyons ! Ou bien, il faut s’attendre à une réaction enflammée, ce fut le cas ce matin pour Kévin.

Allons plus loin, et, puisque ma culture personnelle ne semble pas convaincre Kévin, voici une source africaine :

Yaotcha d’Almeida, mi-togolaise, mi-guadeloupéenne, nous familiarise avec ce mode d’expression africain.

“En fait, il m’a fallu attendre l’adolescence pour réaliser que tout le monde ne « tchipait » pas. Depuis ma plus tendre enfance, j’entends mon entourage « tchiper ». Bon, il faut dire que mon père est togolais, ma mère guadeloupéenne et que, dans l’une comme dans l’autre culture, tout le monde « tchipe ».

 

Laissez-moi vous expliquer ce qu’est le « tchip » : le « tchip » est une production buccale sonore typiquement afro. En effet, elle est partagée par la majorité des cultures noires qu’elles soient africaines, caribéennes ou noires américaines. D’ailleurs les noirs américains disent : « to suck your teeth », ce qui signifie littéralement : « sucer ses dents ».

Et justement le « tchip » est produit par un mouvement de succion des lèvres contre les dents parallèlement à un mouvement opposé de la langue. Comme ça : « tchip ». En somme, toute la bouche participe au « tchip » quand ce n’est pas l’ensemble du visage ! Car un bon « tchip » ne saurait se faire sans l’expression adéquate qui se doit de l’accompagner.

Il y a plusieurs types de « tchip » et un cortège de règles à suivre si l’on ne souhaite pas se retrouver dans une situation délicate liée au « tchipage ». La première fonction du « tchip » est de marquer la désapprobation et l’agacement. Et ne « tchipe » pas qui veut quand il veut ; le « tchip » répond à des codes bien précis qui suivent la voie hiérarchique. En effet, on peut se « tchiper » entre pairs ou « tchiper » un subordonné ; mais il ne me viendra jamais à l’idée de « tchiper » un aîné ou mon employeur par exemple ! Si quelqu’un « tchipe » au cours d’une conversation sans s’adresser à une personne en particulier, il s’agit alors d’une sorte de commentaire réprobateur.

Autre « tchip », le « tchip » maternel. Je me souviens clairement de ces « tchips » qui accompagnaient le regard « recadrant » de ma caribéenne de mère lorsque je disais ou faisais une bêtise.
C’est le même « tchip » que me servaient ma grand-mère et mes tantes. Ce « tchip »- là est plutôt féminin même si les hommes le pratiquent également. Ensuite, il faut savoir que le « tchip » se décline : ça va du « tchip » court et sec qui équivaut à un : « Tu dis des bêtises » ou « arrête un peu » à un « tchip » long et méprisant carrément assassin. Bien sûr, les expressions du visage qui accompagnent le « tchip » en renforcent la portée, même si l’expression boudeuse voire méprisante de la bouche à ce moment est en soi assez éloquente.

Il y a le « super-tchip », celui qui se finit par un claquement de la langue à l’arrière du palais et qui vous fait comprendre qu’il est inutile de dire un mot de plus. Ce « super-tchip »- là est typiquement africain, les Antillais ne l’utilisent pas. Ce « super-tchip » est parfois un peu surréaliste. Un jour, dans le métro, j’ai été gratifiée d’un « super-tchip » par une maman africaine, à qui apparemment ma tête a déplu. Entourée de sa progéniture, elle m’a regardée des pieds à la tête puis m’a ouvertement « tchipée » sans aucune raison apparente. Je n’ai jamais su ce qui avait motivé ce « tchipage ».”

Alors, tchipeurs, arrêtez de tchiper !

Mai
24
Classé dans (Le torchon brûle) par kevin le 24-05-2011

 

Honnêtement, je ne me sens pas français : pour moi, je vis juste en France. Dans mon mode de vie et ma façon de penser, je me sens plus africain et je suis fier de l’être.  Mon père est né en  au Sénégal et ma mère en Côte d’Ivoire. Je ne connais pas la raison de leur venue en France.

Chez moi,  je ne parle même pas français : je parle ma langue d’origine. Il  y a juste à l’école que je parle francais. MDR !!! Pour moi, ça ne me dérange pas que la France ne me considere pas comme étant français. Je vis ma vie. Je suis né à Paris, dans le 20ème, vers la Goutte d’Or,  mais je préfère la vie en Afrique, même si c’est dur, là-bas.

Car là-bas, malgré les problèmes, ils ne se prennent pas la tête et sont toujours de bonne humeur. Je  préfère manger des  plats comme le maffé, le fou-fou,Thiep bou Dienne et du poulet yassa que des plats français.

En revanche, ce que je n’aime pas, c’est que la France cherche des coupables à ses problèmes en disant : “C’est la faute des noirs et des arabes si ceci ou cela.”

 

Mai
24
Classé dans (Le torchon brûle) par moustoifaini le 24-05-2011

 

Je me présente, moi  c’est Moustoifaïni. Je viens de Mayotte. Mayotte est une île française.

Si j’écris aujourd’hui, c’ est pour dire ce que je pense de la société en France. A quoi sert la nationalité française qu’on nous donne ? Pour moi, se sentir français, c’est être bien accueilli par des gens comme nous,  se sentir bien avec la nationalité qu’on nous donne (et qu’on peut nous retirer dans certains cas.)

Moi je ne me sens pas français, même si Mayotte est un territoire français depuis le temps de nos grands-mères. Car il y a toujours de la discrimination, ici. Par exemple : “Retourne dans ton pays” . Même si on est français , qu’on peut être fier de sa nationalité, nous, les gens de couleurs, ne sommes pas considérés comme les autres : on dit que c’est les gens comme nous qui créent des problèmes.

Pourquoi je ne me sens pas français ?

Je ne me sens pas français car, pour moi, les français, c’est les gens qui sont d’origine de France, qui ont la culture française. Moi j’ai eu une expérience comme faire une demande de carte d’identité. Sur mon passeport, c’est écrit “nationalité française” . La dame qui m’a accueilli me demande ma nationalité. Je lui ai dit que je viens de Mayotte, elle me répond qu’il faut ma nationalité, sinon, je ne peux pas faire la demande de carte d’ identité. La lois de 2009 (je crois) dit que tout citoyen français peut faire une demande en ramenant son acte de naissance, un justificatif d’ adresse et son ancien passeport ou carte ….

Je pense que si on arrêtait la discrimination,  la population tout entière partirait de l’ avant, il n’y aurait plus de conflits entre les français d’origine et les gens de couleur, français eux aussi.

Moustoifaïni.