Déc
04
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 04-12-2011

Il m’a fallu du temps pour me décider à aller voir ce film. J’avais un a priori négatif, je redoutais le pathos à tous les étages. Je dois avouer que, là, je me suis trompé.

En revanche, j’avais compris que l’humour serait un peu lourd, convenu et éculé, je ne me suis pas trompé, que l’histoire n’en serait pas vraiment une, je ne me suis pas trompé, que je risquais de ne pas rire, je ne me suis, presque, pas trompé, que j’aurais, naturellement, du mal à supporter mes voisins de salle, jeunes avec portables, pop-corn et bruissements intolérables, ou bien vieux avec déficiences auditives, je ne me suis pas trompé.

Ce film est un  divertissement sans prétention, heureusement, qui permet de passer un bon moment loin de toute réflexion intellectuelle, y compris sur le handicape, la tolérance ou toutes ces bonnes intentions qu’on lui attribue, tant il est superficiel. Ce n’est qu’une succession de situations vaguement liées les unes aux autres dont le seul but est de mettre en valeur les acteurs, l’acteur, devrais-je dire.

Je ne comprends donc pas le succès de ce film en France. A moins que, en raison des temps que nous traversons, nos concitoyens soient particulièrement désireux de trouver du rire facile au sein d’une farce, afin d’oublier le quotidien.

Je reconnais cependant l’existence de quelques perles humoristiques, qui me permirent de rire de bon coeur. Je reconnais aussi que le caractère osé dans le traitement du sujet mérite que l’on s’intéresse au film. Je reconnais enfin que l’on passe un moment assez agréable pour peu que l’on ne cherche pas à intellectualiser toutes ses sorties au cinéma.

Au final, je fais un peu ma mauvaise tête, mais cela reste regardable sans envie de fuir, j’ai connu bien pire. Prochaine tentative, je pense, le chat potté, dès que je pourrai le voir SANS 3D.

Nov
30
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Alyssia le 30-11-2011

Ou est-ce l’inverse… 🙂

Hier, nous sommes allés voir un film aux 400 coups avec Collège au cinéma ! Ce film c’était :  Fenêtres sur cour réalisé et produit  par Alfred Hitchcock. En Version Originale Sous-Titrée En Français.

Les élèves de la 3°2 nous ont donné leurs avis après la séance : des avis très partagés :

97% ont aimé

2% ont dormi ( Eh oui, on dort des fois devant un film en VOSTFR ),

et le dernier pourcent a mangé des Nioums-nioums

Le film parle d’un photographe qui se blesse en faisant un reportage,  il se retrouve la jambe dans le plâtre. Il habite dans un appartement qui donne sur une cours encadrée d’immeubles. Dans ces immeubles vivent :

– un couple de jeunes mariées romantiques

– Mademoiselle Torso qui est danseuse

– un compositeur

-un couple qui se chamaille continuellement

-un couple qui dort dans les escaliers de secours

-” Coeur Solitaire “.

Jeff, le héros de l’histoire, je dirais, croit que le mari du couple qui se chamaille sans cesse aurait tué sa femme ! Il observe ses voisins aux jumelles… Pour en savoir plus sur l’intrigue policière, allez voir le film 🙂

Dessin de Laura

Le + du film : l’histoire d’amour, la critique du mariage.

Le – du film : la qualité ( il est sorti en 1954 ), les sous-titres.

L’intrigue du film vient au bout de 30 minutes, ce qui est long. C’est un huis-clos, c’est à dire qu’on ne bouge jamais de la pièce principale de l’appartement du héros. Ce film fait partie de la culture filmographique.  🙂

Les Simpson ont repris l’histoire : Bart s’est cassé la jambe, il est dans un fauteuil roulant et croit que Flanders a tué sa femme !  Un grand classique 🙂

Nov
26
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Océane miss Glamour. le 26-11-2011

http://www.youtube.com/watch?v=otTotyP7heIHier, nous, la classe des 3°2, nous avons regardé le film Un long dimanche de fiançailles (film de J.P. Jeunet adapté du roman de S. Japrisot). Bizarrement j’ai plus compris le film que le livre. Ce film est excellent, enfin, je trouve. C’est un film sur la guerre, mais ça parle aussi d’amour.

Mathilde, qui est l’héroïne de ce film, décide de faire l’amour pour la première fois avec Manech. Manech et Mathilde sont amoureux. Manech doit partir combattre au front, en avril 1916, donc il décide de se fiancer avec Mathilde.  Manech part au front, et est porté disparu en 1917. Mathilde décide de mener sa propre enquête car elle se fait beaucoup de soucis pour Manech, qu’elle ne croit pas mort. Ce qui est une belle preuve d’amour, d’ailleurs.

Durant cette guerre, Manech pense beaucoup à Mathilde, il entend sont coeur battre dans sa main. Mathilde, qui est handicapée – enfin, boiteuse- décide d’aller à Paris pour demander aux anciens combattants de la tranchée Bing au Crépuscule s’ils ont vu son fiancé. Mathilde a vraiment peur de pas le revoir, mais elle finit par le retrouver, vivant ! Quand elle l’a revu, elle le regardait, le regardait, le regardait, elle avait le sourire aux lèvres. Et puis, maintenant, c’est à nous d’imaginer la lettre que Mathilde écrit à Manech le jour de leurs retrouvailles, pour le demander en mariage…

Nov
18
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Technovore le 18-11-2011

Bonjour, arrivée sur ma planette (qui n’est pas située à la même adresse que mon domicile…ahem) j’ai tout de suite visionné le film Intouchables.

C’est une histoire d’amitié entre un homme du “ghetto” et un homme (plutot riche) parallysé de la tête jusqu’au cou à cause d’un accident de parapente. Le premier personage, Drys, (joué par Omar Sy) est un auxiliaire de vie pas trop qualifié qui très vite deviens drôle. Une comédie familiale très attachante, inspirée d’une histoire vraie !

Technovore

Oct
31
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 31-10-2011

L’an passé les heureux cinéphiles du jeudi avaient découvert et aimé un film coréen sans paroles mais en couleur. Je pense qu’ils auraient aimé le film de ce jour, en noir et blanc, sans paroles, servi par des acteurs à la hauteur du défi. L’histoire en elle même est relativement simple et prend pour thème et décor la période des années Trente qui voit le passage du cinéma muet au cinéma parlant, mêlant ascension de certains acteurs de cette époque et déclin d’autres.

Le plus époustouflant est bien la qualité du jeu des acteurs et en premier lieu de Jean Dujardin, salué à juste titre à Cannes cette année pour sa prestation. La fin du film, logique bien qu’inattendue et surprenante révèle aussi les qualités de danseurs des  deux rôles titre. Je salue donc ce film et vous incite vivement à vous rendre le voir, film qui fut, à cette séance, honoré de la présence de monsieur le maire de Châtellerault, ça c’est pour l’aspect people et paillettes du Torchon an II.

Oct
28
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 28-10-2011

Après avoir vu ce film, il est impératif de prévoir autre chose, dessin-animé ou partie de rigolade, afin d’éviter de sombrer dans le malaise. En ce cas et après une telle présentation, pourquoi voir ce film? Car il interroge, il interroge beaucoup. Pourquoi Kevin est-il l’enfant qu’il est, pour ne pas dire le monstre. Quelle est la part de responsabilité de ses parents? Pourquoi sa mère lui reste-t-elle attachée?

On retrouve dans cette production, qui évoque les drames que l’actualité nous livre parfois, en provenance de certains lycées et dont Moore ont fait Bowling pour Columbine et van Sant Elephant, un terrible malaise, une douloureuse oppression. Il est cependant nécessaire de tenter de suivre les individus qui en sont à l’origine, comme le fit en son temps Truman Capote dans son extraordinaire, captivant et bouleversant De sang froid. Ce film réaliste révèle des acteurs habités par leur rôle, plus particulièrement la mère de famille. Il révèle tout autant les tourments de l’âme humaine, pose les questions, ne donne pas véritablement de réponse, c’est peut-être d’ailleurs son principal intérêt.

Un moment terrible à passer donc, mais l’occasion de grandes discussions, sur bien des sujets et au final un bon film.

Oct
28
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 28-10-2011

Ce film surprenant, qui, dans sa version courte dure 2h20, part d’un postulat fort simple: tant que nous n’avons pas fait de choix, tout est possible! Ce n’est qu’à l’instant précis où nous effectuons un choix que l’histoire, notre histoire s’écrit et que notre vie prend sens, ou plus exactement, un sens. De ce fait, il est  possible, alors que nous sommes en train d’hésiter sur un choix, d’imaginer, si ce ne sont tous les futurs possibles, du moins certains d’entre eux. C’est ce que montre ce film qui n’en est donc pas un mais plusieurs.

La réflexion conduite sur les possibles est intéressante, celle sur le temps, l’univers, la fin de ce dernier et la fin du temps, l’est un peu moins, mais les deux se trouvant étroitement entremêlées, il est impossible de scinder le film en plusieurs périodes. Enfin, une des simples raisons pour le voir serait que les histoires présentées sont captivantes et que l’on désire vraiment connaître la fin, avec, pour ma part, une légère déception lorsqu’elle survient. 

Oct
19
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 19-10-2011

Ce film de Gus van Sant, connu pour ses penchants dépressifs, n’échappe pas à la réputation du réalisateur, tout en la sublimant. Je pense que nos rédactrices, penchées sur la dissection du sentiment amoureux, vont me suivre sans difficultés dans mon analyse.

Un suicidaire, une mourante, de cancer, qui se rencontrent à des enterrements d’inconnus. Cela ressemble fort à Harold et Maud, 40 ans plus tôt. Deux adolescents, lycéens, qui, dans le cadre d’un amour improbable, voire impossible, mes préférés, construisent leur histoire. Cela ressemble à Roméo et Juliette, 5 siècles plus tôt. Pourtant, au delà de ces références, et on peut en trouver bien d’autres, à Tim Burton et à ses noces funèbres par exemple, il semble bien que ce sont des histoires d’inconnus, de nombreux inconnus, qui se retrouvent dans les personnages de ce film. Ce dernier n’est, à mon sens, même pas triste. Réaliste, finalement  très français.

La relations qui se construit, entre ces deux individus marqués par la mort , est, comme souvent, un hymne à la vie. Les deux héros s’apprivoisent, acceptent l’idée de la mort, non sans difficultés pour le garçon, le tout parfois avec un véritable humour. Le plus difficile étant assurément d’accepter l’idée de l’amour, de son commencement encore plus que sa fin. Mais, les dialogues entre le héros et un fantôme de kamikaze japonais aident le premier à y voir plus clair!

Est-il possible, lorsqu’on sait être condamné, d’accepter d’être amoureux? Peut-on s’investir dans une histoire, condamnée à être éphémère, ou bien, la qualité de cette dernière ne s’en trouve-t-elle pas accrue,, en raison même de sa brièveté? La certitude de la fin doit-elle pousser à ne pas vouloir débuter la relation ou bien à vivre intensément le peu de temps qui sera accordé au couple? Autant de questions, en lien  avec ces amours improbables, impossibles et qui, cependant, existent et magnifient un sentiment jusqu’à en faire des mythes, souvenez-vous, dans la belle Vérone…

Oct
15
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 15-10-2011

Voilà le genre de film que tout le clan des pink paillettes ne peut qu’aimer! Un roman adapté pour le cinéma qui expose la vie d’une femme, de sa rencontre avec un garçon, à la naissance de leur fille, à leur séparation, à l’écriture du roman, tout cela en à peu près trois ans.

Les deux premiers tiers du film sont vifs, pleins d’humour, le dernier, en revanche, traine un peu en longueur. L’ensemble reste très agréable. Aucune prétention intellectuelle, uniquement la retranscription d’une réalité, celle de cette femme, de son couple, de sa famille, de sa vie, de ses espérances et de ses déboirs de mère. Au cours de ces presque 2 heures, quelques remarques poussent à s’interroger, quelques images sont très émouvantes.

Il s’agit donc d’un agréable divertissement, relativement inégal, fort bien servi par les acteurs, qui ne peut que passionner un groupe de filles telles que celles qui écrivent leurs poèmes et leurs articles sur ce vénérable Torchon.

Me concernant, je pense avoir pris ici une dose de légerté qui ne devrait pas pouvoir cependant résister au prochain fillm que je compte voir: restless.

Oct
08
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 08-10-2011

Voici un très beau film, un de plus. Je ne puis insérer de bande-annonce car n’en ai pas trouvé trace sur youtube, mais elle existe ailleurs sur internet, allez la chercher.

L’histoire en est simple: un imam, à l’instigation du directeur de la mosquée de Paris,  fait de faux papiers pour des juifs, durant la seconde guerre mondiale, afin que ces certificats, attestant qu’ils sont musulmans les sauvent des rafles et de la déportation. Autour de cela, des intrigues colatérales et annexes existent, complétant la première et révélant d’autres aspects de cette période.

Les acteurs jouent bien, l’ensemble est bien conduit, Lonsdale est une fois de plus très bon dans son rôle, et, après avoir joué un moine de Tibherine, le voici recteur de mosquée, jouant au chat et à la souris avec les autorités allemandes et françaises. L’essentiel est naturellement ailleurs, avec cette entraide interreligieuse. Elle exista. Combien de prêtres, de religieuses, de couvents ou de simples chrétiens ont aidé des juifs? Tous ne l’ont pas fait, c’est vrai, mais n’oublions pas ceux qui le firent. A l’heure où aucune solution n’existe encore en Palestine pour le conflit israélo-arabe, il m’a semblé que ce film était une lueur d’espoir, d’autant que si, pour une part, il y a de la fiction dans tout cela, l’essentiel est la retranscription de la réalité.

Je garde surtout cette réplique en tête, lorsque le recteur cache des enfants juifs et que son entourage s’inquiète: “ces enfants sont nos enfants”. Belle illustration du fait que juifs et musulmans sont descendants de deux fils d’Abraham et donc cousins.