Déc
31
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 31-12-2010

Le mot du vendredi sera une référence à un dieu antique, Janus donc, romain, très important, parfois prééminent sur Jupiter, ce qui n’est pas peu dire! Pas de cours d’histoire antique, juste quelques mots, ce dieu avait la science du futur et du passé, ce qui lui valut d’être représenté avec un double visage tourné dans des directions opposées. Or, situé à l’interface d’à peu près tout, il a donné son nom au mois de… janvier.

A quelques heures de ce dernier, sous le haut patronage de Janus au deux visages, je vous laisse faire le bilan de 2010 et ouvrir 2011. O internautes et lecteurs, chers zélèves ou autres, à tous une très bonne année, une bonne santé et la réussite dans vos… scolarités, oui, je suis prof. en toute circonstance!

Déc
31
Classé dans (Correspondance, Le mot du vendredi) par Agnès Dibot le 31-12-2010

Déc
24
Classé dans (Le mot du vendredi) par Agnès Dibot le 24-12-2010

Le mot du vendredi, puisque la Vieille Garde sommeille en des contrées sans ADSL, ce sera le mot de votre (vieille) rédaction, et ce sera “décadent”. Pour le contexte, voir le dessin ci-dessous…

Bonne journée à tous !

Déc
11
Classé dans (Le mot du vendredi) par Agnès Dibot le 11-12-2010

Etonnant : c’est l’article intitulé “Vous nous manquez” qui, cette semaine, a recueilli le maximum de commentaires ! Devant l’article sur l’amour… Pudeur, peut-être ?

On est content, côté Vieille Garde et (Vieille) Rédaction, de ce sursaut d’activité sur le blog : il est à vous !

Comme la Vieille Garde semble avoir oublié son mot du vendredi, voici donc le mot du samedi “le manque”, et une citation dont vous serez bien avisé de rechercher l’auteur : “Un seul être vous manque et tout est dépeuplé”.

Qui a dit cela ? (même les grands quotidiens nationaux jouent à ce jeu de devinette avec leurs internautes !)

– Stéphane Mallarmé

– Alphonse de Lamartine

– Victor Hugo

Cherchez bien. Un indice : la Vieille Garde est fan. (Promeneur devant une mer de nuages, par H. K. Friedrich)

Déc
03
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 03-12-2010

En cette rude saison, dont l’épisode actuel semble trouver son terme, avant que de mieux reprendre, peut-être, ultérieurement, il m’est revenu en tête ce mot. Avouez que pour ce vendredi il est idéal. il désigne différentes sortes d’animaux fabuleux, dont une sorte de dragons décrite dans le Livre des merveilles de Marco Polo. La particularité desdits animaux, tant chez Marco Polo qu’ailleurs, est de se trouver pourvus de deux têtes, aux deux extrémités du corps. C’est ce qui donna naissance à ces animaux que l’on dit “affrontés” sur les chapitaux de nos églises romanes locales. Or, en cette saison, avoir deux têtes et pouvoir partir dans les deux sens, c’est capital, sur le verglas ou pour retourner chez soi alors que les conditions ne permettent plus de partir de l’avant! Le lien avec notre Torchon national est aussi évident! Mais si, souvenez-vous, notre tout premier éditorial, ce désir de montrer que ce qui est décrié, dénigré,  est encore bien vivant et d’actualité, toujours pertinent (un peu comme moi tiens!), vous connaissez tous au moins un amphisbène contemporain! Votre langue au Torchon? Le TGV, naturellement.

pour terminer, quelques vers que j’aime et que je me suis souvent remémorés ces derniers jours, regardant la campagne ennneigée, par la fenêtre de ce troisième étage georgesandien qui est mien, alors que les couloirs et les salles me semblaient bien déserts et, ô surprise, trop calmes:

Rien n’égal en longueur les boiteuses journées,

Quand sous les lours flocons des neigeuses années

L’ennui, fruit de la morne incuriosité

Prend les proportions de l’immortalité.

Baudelaire, Les Fleurs du mal, Spleen LX.

Nov
27
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 27-11-2010

“On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui”.
Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour.

Ce sera la citation du samedi, afin de remplacer le mot du vendredi. Que voulez-vous, il faut bien faire vivre ce journal délaissé, alors, entre les copies et les dossiers à réaliser, quelques pages aimées, relues, inspirent le désir de partager, par ces froides journées quelques lignes. Il est toujours extraordinaire pour moi de voir à quel point les grands auteurs sont capables de donner à nos émotions une coloration que nous mêmes ne parvenons pas toujours à retranscrire. D’où l’intérêt de se faire une petite bibliothèque mémorielle de citations, ce qui sera aussi très utile pour le bac! Oui, il faut voir loin et de manière ambitieuse. Et puis là c’est encore une citation positive, j’ai aussi repris un peu de Chateaubriand (François-René vicomte de) et c’était un peu plus sombre, quoique, allez, vous l’attendez :”Je vois les reflets d’une aurore dont je ne verai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu’à m’asseoir au bord de ma fosse, après quoi, je descendrai hardiment, le crucifix à la mais, dans l’éternité”. Il me semble qu’avec ces deux citations il y a de quoi faire une bonne approche de l’almbivalence et de la dichotomie (voilà le mot d’hier! ouf!) du romantisme. Qu’en pense la vieille rédaction?

Maintenant je reprends mon travail et ce soir je retournerai lire Ibsen, autre temps, autre culture, autre genre…mais, le journalisme, c’est bien l’ouverture à la diversité n’est-il pas?

Nov
19
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 19-11-2010

Mal m’en a pris,

Agnès ne m’épargne rien!

Jusque dans mes brefs écrits,

Un oeil bleu et souverain

Scrute et traque sans pitié,

Condamnant de ce fait

Une errance, des élèves acceptée.

Làs, il me faut admettre ce que je redoutais,

Elle me veut exemplaire.

Si tel est son désir, ce sera.

Voilà, ce sera le mot du vendredi. Et si la qualité de la production laisse sérieusement à désirer, je le concède volontiers, il n’en demeure pas moins que ce sera la réponse et l’engagement du berger à la bergère ou de la vieille garde à la vieille rédaction.