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Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 27-11-2010

“On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui”.
Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour.

Ce sera la citation du samedi, afin de remplacer le mot du vendredi. Que voulez-vous, il faut bien faire vivre ce journal délaissé, alors, entre les copies et les dossiers à réaliser, quelques pages aimées, relues, inspirent le désir de partager, par ces froides journées quelques lignes. Il est toujours extraordinaire pour moi de voir à quel point les grands auteurs sont capables de donner à nos émotions une coloration que nous mêmes ne parvenons pas toujours à retranscrire. D’où l’intérêt de se faire une petite bibliothèque mémorielle de citations, ce qui sera aussi très utile pour le bac! Oui, il faut voir loin et de manière ambitieuse. Et puis là c’est encore une citation positive, j’ai aussi repris un peu de Chateaubriand (François-René vicomte de) et c’était un peu plus sombre, quoique, allez, vous l’attendez :”Je vois les reflets d’une aurore dont je ne verai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu’à m’asseoir au bord de ma fosse, après quoi, je descendrai hardiment, le crucifix à la mais, dans l’éternité”. Il me semble qu’avec ces deux citations il y a de quoi faire une bonne approche de l’almbivalence et de la dichotomie (voilà le mot d’hier! ouf!) du romantisme. Qu’en pense la vieille rédaction?

Maintenant je reprends mon travail et ce soir je retournerai lire Ibsen, autre temps, autre culture, autre genre…mais, le journalisme, c’est bien l’ouverture à la diversité n’est-il pas?