7. L’Héliocentrisme en large

L’Héliocentrisme en large

Le modèle géocentrique (IIe siècle) place la Terre au centre de l’univers et le Soleil et les planètes sur des orbites autour. Ce modèle était appuyé par des grands astronautes comme Aristote ou encore Ptolémée. Cette vision de l’espace commence à vaciller au XVIe siècle quand Copernic annonce que la Terre tourne sur elle-même, que la Lune est son satellite et que toutes les planètes tournent autour du Soleil. Il appellera ça alors l’héliocentrisme.

Système héliocentrique simplifié de Copernic extrait de De revolutionibus.

Système héliocentrique simplifié de Copernic extrait de De revolutionibus. Crédit image : Wikipédia Domaine public

Pour confirmer son idée du système solaire, il entreprend de nombreuses observations et de nombreux calculs où il rencontre des difficultés des fois insurmontables. Lors de ses observations qu’il mène, il rencontre souvent la difficulté météorologique comme parfois le ciel brumeux de la Visule, l’empêchant d’entreprendre ses travaux. Il se trouve donc dans la nécessité d’exploiter les matériaux douteux accumulés depuis Ptolémée en leur accordant une confiance absolue. Il utilisera pour calculer la position de la Lune, du Soleil et des planètes les tables Prunétiques. Il crée alors un système permettant de mesurer les distances de chaque planète au Soleil. Il sera appelé le système de Copernic. Ce système permettra à Johannes Kepler de calculer la trajectoires d’astres du système solaire et d’établir les lois du mouvement et ça sera sur ces lois que s’appuiera Isaac Newton pour élaborer sa théorie de la gravité. En changeant la cosmologie, Copernic détruit les bases de la physique. Celle d’Aristote a certes des faiblesses et des points obscurs, mais elle forme un ensemble complet et cohérent. Ce sera aux successeurs de Copernic de reconstruire un “système” :

  •   Galilée, les lois du mouvement
  •   Kepler, lois empiriques des mouvements célestes
  •   Huyghens, lois de la force centrifuge pour les mouvements circulaires
  •   Newton, synthèse du tout : lois de la dynamique, gravitation universelle et mécanique céleste.

De revolutionibus orbium coelestium” soit “Des révolutions des orbes célestes”, est le livre fondamental de Nicolas Copernic. Il parait en 1543, au moment de sa mort. On dit que Copernic diffère la publication de son oeuvre par crainte des réaction de la hiérarchie catholique,… Il est au contraire conscient que sa théorie, incomplète, n’est pas à l’abri d’objections faciles. Dans sa préface qui est adressée directement au Pape Paul III, Copernic montre un tout autre caractère que celui d’un petit chanoine craintif. Le chanoine Bernard Wapowski, collègue d’études de  Copernic, secrétaire du roi de Pologne, diffuse les écrits de Copernic dans les cours d’Europe du Nord.

Avant la publication des idées de Copernic, la théorie de l’héliocentrisme est connue que de quelques scientifiques comme Galilée ou encore Kepler. Les travaux du chanoine serviront de bases pour les futurs travaux de Galilée et de Kepler. Ainsi ses découvertes ont permise par la suite de faire de grandes découvertes. C’est une grande découverte que fait Copernic en émettant l’idée de l’héliocentrisme car elle permettra de tremplin pour les connaissances du futur.

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6. Les instruments de Copernic

Les instruments de Copernic

Crédit image : Wikipédia Domaine publis

Il lit beaucoup et consulte les ouvrages des philosophes grecs anciens; il émet l’hypothèse que c’est le Soleil qui est au centre de l’univers et pas la Terre; “en rapportant tous les mouvements au Soleil, il simplifia considérablement le système de Ptolémée en diminuant le nombre des cercles indispensables.

Il ne se servit que d’instruments antiques ( de Ptolémée, Hipparque,…) et n’en inventa aucun. Il utilisa :

– Le quadrant simplifié (détermine la latitude  géographique et l’inclinaison de l’écliptique)
– La sphère armillaire ou astrolabe (6 cercles; longueur et latitude écliptique du corps céleste observé)

 

– Le triquetrum ou instrument parallactique (3 baguettes disposées en triangle; distance angulaire qui sépare de la verticale l’astre observé) d’après le Dr. Tadeusz Przypkowski, membre de la “Commission de l’Histoire de la
Médecine et des Sciences” de l’Académie des Sciences de Pologne

 

 

 

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4. Les Sciences en Pologne

Les Sciences en Pologne

Les deux plus grandes universités de la Pologne sont :

  • L’université Jagelonne publique de Cracovie qui a été créée en 1364, est la plus ancienne université d’Europe Centrale après celle de Prague. C’est dans cette université qu’étudiera Nicolas Copernic, Conrad Celtes ou encore Bernard Wapowski.
  • L’université publique de Wroclaw “Academia Leopoldina” (théologie et philosophie) qui a été créée en 1702 sous Léopold Ier.

L’imprimerie apparaît en premier à Cracovie car c’est Kaspar Straube qui introduit pour la première fois l’imprimerie. Son atelier cesse toutes activités après deux ou trois ans. La typographie réapparaît entre 1489 et 1491 avec Swietopolk Fiol. Il fonde en 1489 à Cracovie, un atelier d’imprimerie avec le soutien financier de Johann Thurzo. Il sera le premier à publier des titres liturgiques en slave, imprimés en caractères cyrilliques. Malheureusement l’évêque fait fermer l’atelier cependant l’imprimerie s’implantera définitivement à Cracovie qu’au début du XVIe siècle. Il peut être possible qu’il y est eut un atelier qui est fonctionné à Chelmno dans les années 1473-1478. Il y avait des centres d’imprimerie à partir du moment où le roi Alexandre a donné son autorisation. En 1505, à Cracovie, Jean Haller est le premier à cumuler des fonctions d’imprimeur, d’éditeur et de libraire. En 1517, Weiter délocalise son imprimerie en Pologne (plus précisément à Cracovie).  Scharfenberg (1576-1586) de père en fils, devint l’imprimeur du roi Etienne Báthory.

Le protecteur des sciences polonais le plus célèbre était Stanislas Auguste Poniatowski (1732-1798), roi de Pologne en 1764. L’humaniste polonais le plus célèbre était Jan Dantyszek (1485-1548), évêque de Varmie, ami et protecteur de Copernic. Nous pouvons citer bien sûr aussi Nicolas Copernic qui était lui aussi un humaniste et un savant en même temps.

Stanislas August Poniatowski (1732-1798)

Stanislas August Poniatowski (1732-1798) Crédit image : Wikipédia Domaine public

Jan Dantyszek (1485-1548)

Jan Dantyszek (1485-1548) Crédit image : Wikipédia Domaine public

Les savants réputés à cette période étaient Jan Heweliusz(1611-1687), Marcin Krol de Zurawicy (1422-1453), Andrzej Grzymala de Poznan (1425-1466) et Jan de Glogow (1445-1507) et bien sûr aussi Nicolas Copernic.

Des liens scientifiques existaient avec d’autres pays de l’Europe comme avec la France (entre le XVIIe et XVIIIe siècle) ou bien avec la Suisse (entre XIVe et XIXe siècle).

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3. Le Royaume polonais au XVIe siècle

Le Royaume polonais au XVIe siècle

Carte de l'Europe datant de 1520

Carte de l’Europe datant de 1520 Crédit image : BnF, Cartes et Plans  Auteur : Monique Pelletier

Carte représentant la Pologne en 1490

Carte représentant la Pologne en 1490 Crédit image : Wikipédia Auteur : Mathiasrex

La population

La population polonaise au XVIème siècle est d’environ 8 millions d’habitants. Il n’y a pas de périodes de croissance ou de crise démographique significatives.

L’économie

L’atout du Royaume est qu’il y a un bon développement économique qui est plutôt en faveur de la noblesse et de la bourgeoisie. La szlachta profite alors du développement économique (hausse des prix agricoles) pour agrandir ses métairies et protéger ses privilèges. Devant l’exportation massive du blé (seigle: 750 329 tonnes de cultivés dont on ajoute 43 600 tonnes qui étaient exportés ), elle accroît la rentabilité des exploitations en exigeant l’attachement du paysan à la terre (1496 et 1532) et en le soumettant aux corvées (1520).

                                           La politique 

Les rois qui ont régné lors de la période de vie de Copernic sont :

     Il  (Sigismond Ier) mènera les trois moscovite :

  • La première guerre moscovite commença en 1507 et se finit en 1508,
  • La deuxième guerre moscovite commença en 1512 et se finit en 1522,
  • La troisième guerre moscovite commença en 1534 et se finit en 1537,Les trois guerres moscovites sont contre la Russie. Au moment de l’alliance entre la Pologne et la Lituanie, les dangers au frontières sont les turc et les ottomans.

Les autres dates importantes de l’Histoire de cet empire sont :

  • 1474 : 1er livre imprimé en Pologne, abandon de la langue latine
  • 1496 : Diète de Piotrkow; privilèges de la noblesse, appartenance des terres interdite aux gens des villes
  • 1499 : Union de Vilna (entre la Pologne et Lituanie)
  • 1505 : Sous Alexandre, Constitution “Nihil novi”
  • 1520 : Diètes réduisant encore + les paysans au travail

La religion

La religion officielle du Royaume est le catholicisme. Cette religion qui appartient au christianisme est apparu au 1er siècle. Le catholicisme aussi appelé « l’Église catholique » est la religion chrétienne qui reconnaît l’autorité spirituelle et juridictionnelle du pape (chef spirituel). Elle s’appuie sur les écrits de la Bible , c’est-à-dire le Nouveau Testament et l’Ancien Testament « Totalité et universalité » est le sens en grec ancien du mot « katholikos ». Le catholicisme fonde son unité sur une communauté de foi, de sacrements et de vie religieuse (un seul Christ, une seule foi). La foi catholique repose elle même sur un triple fondement qui est l’Écriture (la parole de Dieu), la Tradition (vie divine :baptême, mariage, confession,…) et l’Église (seule interprète autorisée de la vérité).

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2. Aristarque de Samos et sa vision du cosmos

Aristarque de Samos et sa vision du cosmos
Aristarque de Samos (310 av. J-C - 230 av. J-C)

Aristarque de Samos (310 av. J-C – 230 av. J-C) Crédit image : Wikipédia Domaine public

 

Aristarque de Samos est né à Samos en Grèce au début du III siècle avant JC on suppose vers 310 avant JC et est mort on suppose vers 230 avant JC. C’était un astronome et un mathématicien.

Méthode d'Aristarque de Samos pour calculer la distance Terre-Soleil

Méthode d’Aristarque de Samos pour calculer la distance Terre-Soleil Crédit image : Wikipédia  Domaine public

Aristarque de Samos est surtout renommé pour sa théorie de l’héliocentrisme qui faisait partie de l’astronomie de position. Il anticipa la théorie de Copernic sur le mouvement des planètes, en émettant les hypothèses fondamentales suivantes : d’une part, la Terre tourne sur elle-même autour de son axe ; d’autre part, elle décrit une orbite circulaire autour du Soleil.
Il simplifie le système planétaire d’Eudoxe et avança l’idée d’une Terre tournant sur elle-même et autour du Soleil : héliocentrisme(du grec Hêlios = Soleil) s’opposant au géocentrisme (du grec Gê = Terre) d’Aristote.

La Terre et son satellite, distance non respectée

La Terre et son satellite, distance non respectée Crédit image : Wikipédia Domaine public

 

Il observe le ciel, plus précisément la Lune, et la durée qu’elle met pour une éclipse ou quelle distance elle parcourt pendant une ou deux heures. Il a déduit que le diamètre de la Terre est trois fois plus grand que celui de la Lune.

Ses découvertes n’ont pas été reconnues par la suite car la trigonométrie étant plus précise, ses recherches ont été dépassées.

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1. De l’Egypte antique à la Sumer mystérieuse  en passant par les croyances populaires

De l’Egypte antique à la Sumer mystérieuse  en passant par les croyances populaires

Le Soleil est la divinité la plus importante chez les Egyptiens car c’est la divinité créatrice de l’univers. Il existe différents dieux en lien avec la divinité du Soleil comme la triade d’Heliopolis qui est une triade solaire de divinités égyptiennes adorées dans la ville d’Heliopolis (situé au Nord-Est de l’Egypte) . Elle est composée du dieu Khépri (le Soleil renaissant), du dieu (ou Râ) (le Soleil à son zénith) et du dieu Atoum (le Soleil couchant). Il y avait aussi Aton, dieu solaire qui était un dieu éphémère de la mythologie égyptienne du Nouvel Empire.

Les dieux égyptiens en image :

Râ

Râ crédit image : Wikipédia Auteur : Käyttäjä:kompak

Horemheb agenouillé devant le dieu Atoum. Conservé au musée du Louxor

Horemheb agenouillé devant le dieu Atoum. Conservé au musée du Louxor crédit image : Wikipédia  Auteur : Gérard Ducher

voir représentation de Khépri

Représentation d'Aton pendant la période amarnienne sous la forme d'un disque solaire d'où s'échappent des rayons solaires terminés par des mains.

Représentation d’Aton pendant la période amarnienne sous la forme d’un disque solaire d’où s’échappent des rayons solaires terminés par des mains. Crédit image : Wikipédia  Auteur : AtonX

Pendant la nuit le dieu Ra (le soleil pour les égyptiens) parcourait les douze heures de la nuit dans le monde souterrain en faisant bénéficier ses habitants de sa lumière et de sa chaleur pendant que le monde d’en haut était dans l’obscurité. Le matin, le soleil naît et prend la forme du puissant dieu Rê-Horakhty. Le soir, il vieillit et prend la forme du dieu Atom qui est un vieillard avec une tête de bélier.

 

Schéma explicatif sur la cosmogonie du soleil égyptien

 

Selon des textes du Ier millénaire av. J-C,  il existait une religion sumérienne  selon laquelle la composition céleste était que le Ciel était divisé en trois espaces superposés dont les astres apparaissaient sur le Ciel inférieur. Certains de ces astres étaient vus comme des manifestations de certaines divinités comme Shamash dit Utu, dieu du Soleil (fils de Sîn), mais aussi Sîn dit Nanna, dieu de la Lune et Ishtar dite Inanna, déesse de Vénus (fille de Sîn). Le cycle des astres trouve une origine mythologique qui est que le dieu Marduk [divinité de Babylone et fils d’Ea (dieu des eaux douces et de la sagesse)] attribue à chaque dieu une étoile et délimite l’année et les mois, assignant à chaque mois trois étoiles. Il ordonne leurs mouvements autour de l’étoile polaire, puis assigne à Sîn, dieu de la Lune, le rôle de marquer les jours dans les mois, avec ses différentes phases.

Représentation du croissant de lune symbolisant Nanna/Sîn (entre le soleil symbolisant Shamash et l'étoile symbolisant Ishtar) sur le kudurru de Meli-Shipak (1186–1172 av. J.-C.). Conservé au Musée du Louvre.

Représentation du croissant de lune symbolisant Nanna/Sîn (entre le soleil symbolisant Shamash et l’étoile symbolisant Ishtar) sur le kudurru de Meli-Shipak (1186–1172 av. J.-C.). Conservé au Musée du Louvre. Crédit image : Wikipédia Domaine public

Plaque en terre cuite représentant la déesse Ishtar. Eshnunna, c. 1800 av. J.-C.). Conservé au musée du Louvre.

Plaque en terre cuite représentant la déesse Ishtar. Eshnunna, c. 1800 av. J.-C.). Conservé au musée du Louvre. Crédit image : Wikipédia Auteur : Marie-Lan Nguyen

Marduk, divinité de Babylone, avec son dragon-serpent. Crédit image : Wikipédia  Domaine public

Au XVIe siècle, les comètes représentaient des torches enflammées par des esprits, pour mieux voir les humains durant la nuit.

Les liens entre les âmes et les étoiles filantes au XVIe siècle étaient que dans l’esprit des gens, les étoiles filantes représentaient les âmes et que c’était un signe que celles-là leur montraient lorsqu’une étoile filante apparaissait.

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