L’Héliocentrisme en large
Le modèle géocentrique (IIe siècle) place la Terre au centre de l’univers et le Soleil et les planètes sur des orbites autour. Ce modèle était appuyé par des grands astronautes comme Aristote ou encore Ptolémée. Cette vision de l’espace commence à vaciller au XVIe siècle quand Copernic annonce que la Terre tourne sur elle-même, que la Lune est son satellite et que toutes les planètes tournent autour du Soleil. Il appellera ça alors l’héliocentrisme.
Pour confirmer son idée du système solaire, il entreprend de nombreuses observations et de nombreux calculs où il rencontre des difficultés des fois insurmontables. Lors de ses observations qu’il mène, il rencontre souvent la difficulté météorologique comme parfois le ciel brumeux de la Visule, l’empêchant d’entreprendre ses travaux. Il se trouve donc dans la nécessité d’exploiter les matériaux douteux accumulés depuis Ptolémée en leur accordant une confiance absolue. Il utilisera pour calculer la position de la Lune, du Soleil et des planètes les tables Prunétiques. Il crée alors un système permettant de mesurer les distances de chaque planète au Soleil. Il sera appelé le système de Copernic. Ce système permettra à Johannes Kepler de calculer la trajectoires d’astres du système solaire et d’établir les lois du mouvement et ça sera sur ces lois que s’appuiera Isaac Newton pour élaborer sa théorie de la gravité. En changeant la cosmologie, Copernic détruit les bases de la physique. Celle d’Aristote a certes des faiblesses et des points obscurs, mais elle forme un ensemble complet et cohérent. Ce sera aux successeurs de Copernic de reconstruire un “système” :
- Galilée, les lois du mouvement
- Kepler, lois empiriques des mouvements célestes
- Huyghens, lois de la force centrifuge pour les mouvements circulaires
- Newton, synthèse du tout : lois de la dynamique, gravitation universelle et mécanique céleste.
“De revolutionibus orbium coelestium” soit “Des révolutions des orbes célestes”, est le livre fondamental de Nicolas Copernic. Il parait en 1543, au moment de sa mort. On dit que Copernic diffère la publication de son oeuvre par crainte des réaction de la hiérarchie catholique,… Il est au contraire conscient que sa théorie, incomplète, n’est pas à l’abri d’objections faciles. Dans sa préface qui est adressée directement au Pape Paul III, Copernic montre un tout autre caractère que celui d’un petit chanoine craintif. Le chanoine Bernard Wapowski, collègue d’études de Copernic, secrétaire du roi de Pologne, diffuse les écrits de Copernic dans les cours d’Europe du Nord.
Avant la publication des idées de Copernic, la théorie de l’héliocentrisme est connue que de quelques scientifiques comme Galilée ou encore Kepler. Les travaux du chanoine serviront de bases pour les futurs travaux de Galilée et de Kepler. Ainsi ses découvertes ont permise par la suite de faire de grandes découvertes. C’est une grande découverte que fait Copernic en émettant l’idée de l’héliocentrisme car elle permettra de tremplin pour les connaissances du futur.