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Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 17-02-2012

On la dit souvent populaire bien que ceux qui s’y trouvent soumis y soient fort peu.

Etre soumis à la vindicte c’est être présenté comme coupable et méritant un châtiment. Quelle place pour ce mot dans un collège? Voyons chers zélèves, je rebondis sur certains de vos articles de la semaine, vous vous soumettez parfois et respectivement à vos vindictes de groupes ou groupuscules, sans compter celle à laquelle vous soumettez le ou la professeur qui selon vous mérite votre juste sanction et violente colère.

Cet emportement qui pourrait n’être que de la colère mais qui devient plus que cela et obéit à un phénomène de groupe, voilà l’expression de la vindicte des adolescents que vous êtes. Oh, vous n’êtes pas les seuls et pas les seuls coupables donc, nul doutes que la campagne présidentielle qui s’ouvre, comme toutes les autres, aura son lot d’accusations, plus ou moins calomnieuses, qui livreront au public tel ou tel personnage en pâture.

Dans toutes ces circonstances, y compris et surtout dans celles de votre quotidien, il vous faudra faire des efforts pour apprendre à ne pas vous laisser aller à ce rassurant penchant qui consiste à hurler avec les loups, surtout sans preuves. Faire du journalisme, faire de l’histoire, c’est aussi cela.