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Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 15-11-2010

Kévin n’aime pas qu’on retouche ses papiers, qu’on se le dise ! Voici donc, sans ratures, sans censure, dans son intégralité, le propos de notre cher élève. Même si le sujet est tabou… même si certains mots semblent impropres, si certaines idées heurtent, même si on espère un droit de réponse, c’est promis, pas de censure pour Kévin…

“J’ai eu une discussion ou plutôt un débat avec un français nationaliste sur la burqa. Je ne suis pas d’accord avec cette loi, c’est une atteinte à la religion islamique.

MOI : L’état n’a pas à faire une loi qui dénigre une religion.

FRANCAIS : La plupart des gens sont pour cette loi : on est en France, (les femmes) doivent s’adapter et ne pas être voilées de la tête aux pieds.

MOI : “Liberté, Egalité, Fraternité” sont soit-disant le symbole de la France : je doute !

FRANCAIS : Ne doutez pas !!!

MOI : Si  ! L’état s’attaque à une religion, à une pratique écrite dans le Coran, et vous me dites de ne pas douter !

FRANCAIS : Et puis, ces femmes voilées, c’est pour leur bien, cette loi… Leur mari les force à porter le voile.

MOI : Pas du tout ! Pour la plupart, c’est elles qui décident de ce choix !

FRANCAIS : Mais de toutes façons, on est en France, les étrangers doivent s’adapter, c’est tout.

MOI : Justement : les étrangers viennent en France pour avoir un meilleur cadre de vie. Ils font tout pour s’adapter et cette politique leur rappelle constamment qu’ils ne sont plus dans leur pays, c’est regrettable.

FRANCAIS : On n’est pas les méchants : les étrangers ont beaucoup d’aides, même trop…

MOI : Hey, heureusement ! Mais revenons à la burqa : être dans votre pays ne vous permet pas de faire une loi à l’encontre d’une religion.”