N’hésitez pas (en cliquant sur les liens vers les titres des journaux, sur votre blog) à faire votre propre revue de presse sur le sujet de l’imminente (souhaitons-le) libération des deux journalistes de France 3, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière : rappelez-vous que ces journalistes ont été faits prisonniers en Afganistant alors qu’ils menaient une enquête pour le magazine de leur rédaction.
Les risques du métier, vraiment, comme on peut le lire dans les commentaires de certains zinternautes las de voir le JT de 20 heures clôturé par le bandeau “363 jours” ?
Se peut-il que nos concitoyens oublient la valeur capitale de l’information ? Le métier de journaliste grand reporter est dangereux : pour autant, peut-on se désintéresser du sort de cinq hommes (deux journalistes et trois accompagnateurs) qui risquent leur vie pour que le monde sache ce qui se passe au-delà de ses frontières, au-delà de son quotidien, au-delà de sa routine ?
Je vous invite, ches zélèves entorchonnés, à vous pencher sur le sujet : vous le verrez, le traitement de la libération de ces cinq hommes fera grand bruit dans les media. Et il le faut ! Au début de leur captivité, les media ont tu l’identité de leurs confrères, afin de ne pas entraver une éventuelle négociation pour une libération rapide. Une fois passé le soulagement de voir libérés ces journalistes, il y aura un travail de lecture comparée des media à fournir : l’exercice sera intéressant. On entendra beaucoup parler de la liberté de la presse.
En attendant, ces hommes sont toujours en danger de mort, au nom de la liberté de la presse, et on risque hélas de voir défiler le bandeau, au bas du JT du 31 décembre : Stéphane Taponier, Hervé Ghesquière, 365 jours…