Déc
07
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 07-12-2010

L'info à la loupe

Kévin nous l’a prouvé : il s’informe, il lit la presse, il est à l’affût des informations. Vous pouvez tous participer à nourrir cette rubrique : à chacun de vous de réagir à une information lue, entendue, afin qu’un débat d’idées puisse s’instaurer entre tous.

Rien de plus simple : prenez l’habitude de cliquer quotidiennement sur les liens vers les journaux en ligne (liens sur ce blog !) et de sélectionner ce qui vous intéresse le plus. Faites-nous partager vos réactions, vos coups de coeur et/ou de colère…

Pour vous, cher lecteur-qui-ne-laisse-pas-de-comentaire-mais-qui-nous-en-sommes-certains-nous-lit-avec-avidité-et-gourmandise, en avant-première, l’illustration de notre page pour la NR : “Soupes identitaires, discriminations ordinaires : dites-moi où sont l’égalité, la laïcité ?”

Soupe identitaire : le tri de la honte


Déc
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 07-12-2010


Bilan décevant en cette fin de premier trimestre : notre Torchon.com n’existe pas aux yeux du monde. Raté, le pari d’une réputation internationale ! Brisés, nos rêves de renommée outre-atlantique !  Enterrées, nos ambitions de journal en ligne le plus visité de l’hexagone !

Et si, pour l’année 2011, nous redevenions modestes ?

Et si l’on prenait une bonne résolution ? Composer un journal papier ? Encore ? Comme toutes les autres années, en somme ! Oui, parce que vous valez d’être lus, parce qu’on admet que le journal en ligne n’en est pas un , puisque de structure blog et de possibles limités (le cadre légal nous interdit toute fantaisie : l’adresse elle-même, complexe, n’est pas modifiable !). Force est d’avouer que l’on a échoué dans l’innovation : la Toile n’est pas prête à accueillir un Torchon.com !

Alors, plutôt que de camper sur nos positions coûte que coûte, faisons le pari d’une version papier !

Un premier numéro en noir et blanc (restrictions budgétaires obligent !) : au sommaire, plus de 24 pages en chantier.

Ajoutons à notre menu, donc, un peu de papier, et espérons être lus… La preuve, seules nos pages (papier) diffusées dans la Nouvelle République sont lues… et commentées.

A ce propos, la dernière vient d’être envoyée à Jean-Yves Le Nezet, notre journaliste préféré. A lire bientôt, donc, dans notre quotidien local…

Votre (vieille) rédaction.

Au collège George Sand, je suis la seule élève de troisième à faire toutes les options du collège. Il y a trois options : le latin, l’européenne et le journalisme.

J’ai trois heures de latin, deux heures d’européenne et deux heures de journalisme. En tout, j’ai sept heures d’option dans la semaine, en plus de mes heures de cours. Cela me fait 36 heures 30 de cours au lieu de 29 heures 30 de cours pour les élèves qui n’ont pas d’options. En plus de mes 36 heures 30 de cours, je fais quatre heures de sport.  Je fais de l’athlétisme en club le mercredi après midi et le vendredi soir, après les cours.

Quand j’étais en quatrième et que j’ai su qu’il y avait une classe option media (journalisme), j’ai tout de suite voulu y aller, mais j’ai su que ceux qui avaient pris l’option européenne ne pourraient pas faire l’option journalisme, j’ai été très déçue. Ma mère s’est rendue au collège pour essayer de convaincre le collège que j’étais capable de faire toutes les options. Ils ont dit qu’ils verraient.

Je voulais faire latin car  quand les profeseurs de latin sont venus dans nos classes de sixième et nous ont présenté l’option latin, j’ai su que l’histoire latine me plairait. Pourquoi ne pas devenir professeur de latin ? Je voulais faire l’option européenne pour m’améliorer en anglais et surtout en oral. L’ européenne m’a un  peu aidée.

Cette année, j’ai choisi de faire l’optin journalisme car j’aime bien tout ce qui se passe dans le monde. Pourquoi ne pas devenir journaliste ? Il y a bien sûr des options que je préfère à d’autres. Je préfère le journaliste, ensuite le latin et enfin l’européenne. Quand je serai au lycée, je continurai sans doute le latin et peut être le journalisme si les lycées font cette option mais je ne continuerai pas l’option européenne.

A mon entrée en troisième, j’ai été mise dans la classe option media mais la principale adjointe m’a dit que, si je voulais, je pouvais changer de classe et retrouver mon ancienne classe. Je lui ai dit que j’allais voir. Quand je l’ai revue, je lui ai dit que je restais dans la classe media car, même si mon emploi du temps est chargé, je m’en sortirai bien. Elle m’a dit que c’était à moi de voir. Nous sommes à la fin du premier trimestre et je ne m’en suis pas mal sortie.

Déc
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 07-12-2010

Chers zélèves,

Le mardi, c’est journalisme ! Oui, mais voilà, ce mardi, point d’élèves point de gâteaux, point de séance media… Vous êtes en stage (enfin, les plus débrouillards d’entre vous) !

Etant donné le temps de liberté qui est accordé à votre (veille) rédaction par la (jeune) rédaction, on pourrait croire qu’elle va en profiter pour s’adonner à ses deux passions favorites : la lecture et le farniente. Que nenni !

Vous m’avez laissé des copies à corriger, et une page pour la NR à monter : merci. Quel cadeau… La page pour la NR est composée : je n’ai rien modifié de vos articles si ce n’est l’orthographe et un mot de vocabulaire ici et là. Et il me reste à l’illustrer… On a oublié une photographie pour la page !

Anne Delineau est venue hier au collège, et revient aujourd’hui : nous avons discuté blog Le Torchon.com et nous sommes entendues sur un constat désolant : vous ne l’avez pas adopté, ce blog…

Nous allons donc tenter de vous attirer davantage : ce nouvel habit (plus visible, peut-être)  pour vous. Jofrey, connecté par coïncidence, a suivi les premiers pas de ce relooking torchonesque. Voici la version retenue par votre (vieille) rédaction. En espérant qu’elle vous siéra…

Revenez vite, et pleins de conviction que le monde du travail, c’est bien, c’est beau, mais qu’il vous reste du chemin à parcourir avant de vous lancer sans la routine boulot-dodo.

Vos études, c’est notre fond de commerce ! Sans nos zélèves les journées manquent de saveur…

Travaillez bien,

La (vieille) rédaction.

Ha!  Mais qu’est-il arrivé à notre cher Torchon.com? Je ne le reconnais plus, pourrai-je avoir des explication s’il vous plaît, car la il y a eu un grand changement. Se n’est pas que cela me déplaît même je le préfère comme sa, c’est plus attirant et plus joyeux mais sa fait quand même un grand changement.

Déc
03
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 03-12-2010

En cette rude saison, dont l’épisode actuel semble trouver son terme, avant que de mieux reprendre, peut-être, ultérieurement, il m’est revenu en tête ce mot. Avouez que pour ce vendredi il est idéal. il désigne différentes sortes d’animaux fabuleux, dont une sorte de dragons décrite dans le Livre des merveilles de Marco Polo. La particularité desdits animaux, tant chez Marco Polo qu’ailleurs, est de se trouver pourvus de deux têtes, aux deux extrémités du corps. C’est ce qui donna naissance à ces animaux que l’on dit “affrontés” sur les chapitaux de nos églises romanes locales. Or, en cette saison, avoir deux têtes et pouvoir partir dans les deux sens, c’est capital, sur le verglas ou pour retourner chez soi alors que les conditions ne permettent plus de partir de l’avant! Le lien avec notre Torchon national est aussi évident! Mais si, souvenez-vous, notre tout premier éditorial, ce désir de montrer que ce qui est décrié, dénigré,  est encore bien vivant et d’actualité, toujours pertinent (un peu comme moi tiens!), vous connaissez tous au moins un amphisbène contemporain! Votre langue au Torchon? Le TGV, naturellement.

pour terminer, quelques vers que j’aime et que je me suis souvent remémorés ces derniers jours, regardant la campagne ennneigée, par la fenêtre de ce troisième étage georgesandien qui est mien, alors que les couloirs et les salles me semblaient bien déserts et, ô surprise, trop calmes:

Rien n’égal en longueur les boiteuses journées,

Quand sous les lours flocons des neigeuses années

L’ennui, fruit de la morne incuriosité

Prend les proportions de l’immortalité.

Baudelaire, Les Fleurs du mal, Spleen LX.