Chers zélèves,
Encore des absents aujourd’hui, malgré une séance annoncée d’ouverture du projet lecture de polar… Vous devez être bien malades, pour manquer un cours aussi intéressant !
Pour vous, et au cas où cela se reproduirait, nous créons cette nouvelle rubrique : à chacun de vous d’y écrire, d’ailleurs ! Alexandre le grand pourra y raconter comment il a bravé l’interdit cher à l’éducation nationale “on ne lit pas en classe” en se faisant surprendre à dévorer ce roman en cours d’espagnol (ce qui ne fut pas du goût de ma chère collègue, cela se comprend !), il pourra aussi raconter ce qui lui plaît dans ce début de roman.
Je l’ai lu en entier, je vous recommande cette lecture : lisez, mais avec attention, les indices ne manquent pas, nous entrons dans un polar !
Nous avons, aujourd’hui, observé la première de couverture et formulé des hypothèses, notamment quant au photo-montage : le visage de Pétain nous renvoie aux périodes de guerre. Kévin émet une hypothèse d’interprétation du titre : “L’ingratitude des fils” ne serait-elle pas celle des “enfants” de celui qu’on appela le “père de la nation” avant de le frapper d’indignité nationale à la Libération (comme Louis Ferdinand Céline, ajoute le même Kévin, décidément toujours à la pointe de l’info, ce qui vaut à votre professeur des digressions insensées !) ? Bien réfléchi. La lecture vous apportera d’autres hypothèses, mais je trouve celle de Kévin très pertinente : et une question à poser à l’auteur, une !
Hanène juge la citation belle : celle qui dit qu’on ne doit pas oublier le passé, sous peine de se condamner à le revivre…
On se quitte en se promettant de lire ce roman : trois chapitres pour vendredi, imposés. “On peut pas lire plus, m’dame ?” Si, mais si : lisez, lisez, lisez ! Mais pas dans les cours de mes collègues !