http://www.youtube.com/watch?v=zwsf2NLmHmE
Ce jour, bravant le froid et muni de mon livre, pour le moment La délicatesse, (après avoir vu le film ainsi que s’en souviennent les millions de fidèles lecteurs de la rubrique ciné du Torchon) je me rendis pour un peu plus de 2h de film au cinéma local.
Ce n’est pas en une salle obscure que j’avais vu le premier opus des aventure de Sherlock Holmes et du docteur Watson, mais en DVD. J’avoue que j’avais assez aimé le côté décalé de la production et le baroque des décors. En outre, l’humour m’avait aussi séduit, bien qu’il ne fut pas véritablement anglais.
Si ce second volet présente un sentiment de déjà vu, ce n’est pas sans raison, mais le plaisir reste là de retrouver le duo d’acteurs, les références historiques revisitées, les allusions comiques (à Churchill et sa manie de déambuler nu à travers le frère de Sherlock), les déductions alambiquées qui semblent pourtant si rationnelles, quant aux amateurs de sensations fortes et autres scènes de bataille, ils ne sont pas en reste. Ce seront finalement les romantiques qui feront les frais de l’affaire.
Ce furent ainsi 2h de divertissement plaisant, dans la partie haute de la salle, au plus loin de l’écran mais au plus près de l’air chaud. Ce film sans prétention intellectuelle ou réflexive réussit son pari de tenir en haleine à peu près tout le long du spectacle, tout en méritant pleinement son sous-titre de “jeu d’ombres”, tant il est filmé en permanence dans des ambiances nocturnes.
Sachez en outre, ô estimés lecteurs parvenus jusqu’au terme de mon verbiage, que mon ambition cinéphilique de ce mois aspire à vous faire découvrir prochainement detachement, ou l’histoire d’un prof remplaçant aux EU, le café de flore, avec Vanessa Paradis et de Jean-Marc Vallée, réalisateur de CRAZY et de Victoria l’enfance d’une reine, deux films merveilleux et radicalement différents, et la colline aux coquelicots, dernière production du fils Miazaky.