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Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 23-11-2012

Poursuivons dans la lignée de nos  illustres Châtelleraudais, afin de mentionner ici un nom que bien des zélèves doivent connaître, a fortiori s’ils sont musiciens.

Clément naquit en la bonne ville de Châtellerault en 1485 et mourut à Paris en 1558. Il se trouve donc contemporain des débuts des guerres de religion, ce qui pourrait expliquer que, de ses oeuvres, ne nous soient parvenues que les profanes, soit 275 chansons, à 3, 4 ou 5 voix, au rang desquelles on peut placer le chant des oiseaux, le caquet des femmes, le cri de Paris.

Ami des grands, protégé par le cardinal de Lorraine, par François de Gondi, par François de Guise, compositeur ordinaire du roi Henri II, il n’en demeure pas moins qu’il fut toujours soucié par une pauvreté latente. Les noms évoqués plus haut le placent plus du côté du parti catholique lors des guerres de religion, surtout, on le voit, il était véritablement proche de ceux qui constituaient le plus proche entourage du roi, lequel, on s’en souvient, mourut lors d’un tournoi, une lance lui crevant le heaume, roi qui avait pour maîtresse Diane de Poitiers. De tous ceux là nous parlâmes lors de notre visite en école ouverte du château de Chenonceaux.

La municipalité honnora la mémoire du sieur Janequin en donnant son nom au conservatoire de musique qui occupe un lieu emblématique de la ville, le bâtiment du directeur, à la Manu.

Gageons que nos fidèles lecteurs ne manqueront pas de se précipiter sur internet afin d’ouir avec moult joie et grande satisfaction quelque joyeux chant de messire Clément.