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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par mbercisse le 03-04-2013

M.Gaillon est un homme né dans une famille juive française en 1938. Victime de la Shoah,(ses parents sont morts à Auschwitz) il nous raconte le chemin qu’il a durement parcouru pendant la guerre.

Roland Goldenberg est né en 1938 : ce dernier a un frère aîné, né en 1936.  Les deux enfants ont, en 1942, rejoint seuls la zone libre dans un train de nuit les expédiant loin de leur mère, Sonia Goldenberg, et surtout loin des nazis.

 Hitler prend le pouvoir en Allemagne, fait des juifs et des tziganes ses ennemis n°1. Il veut tous les exterminer : pour cela, il crée les  lois antijuives, complètement immorales, ensuite, il créé les camps d’extermination où tous, juifs ou tziganes, sont gazés dans les chambres à gaz.

 Les parents de M.Gaillon étaenit tout les deux juifs par héritage : Sonia Leri était issue d’une famille très aisée, française depuis des générations. Robert Goldenberg,  lui,  faisait partie d’une famille juive émigrée d’Ukraine à la suite des progroms. Ils se marient, font naître des enfants au moment même où Hitler pratique une politique antisémite en Allemagne.

Les deux familles n’étaient plus praticantes depuis déjà plusieurs générations, mais ça ne les a pas empêchéesde subir ces terribles injustices contres les juifs. Robert Goldenberg est séparé de sa famille après avoir tenté de passer en zone libre. Sonia faisait tout que son époux lui revienne mais elle ne parvient pas à le faire libérer : il est enfermé à Mérignac puis à Drancy.

Sonia, par amour, le rejoint à Drancy en se faisant passer pour sa belle-mère, que les gendarmes viennent arrêter en 1942. Avant de commettre cet acte d’amour, elle met ses deux enfants dans un train de nuit : Alain et Roland Goldenberg avaient seulement 6 et 4 ans. Sonia Goldenberg dit à ses enfants que leur nouveau nom est Gaillon et que si ils venaient à se tromper, ils mourraient et leus famille aussi !

 Le train de nuit arrive à destination de Nice pour que les enfants y rejoignent leur oncle. Ils vivent alors chez leurs grand-mère. Ils passeront la guerre cachés, tantôt à Nice, tantôt dans un home d’enfants, en Haute-Savoie, et à Anecy.

A la fin de la guerre, leur famille leur cache la mort de Sonia et Robert : déportés de Drancy en 1943, ils sont morts à Auschwitz.  Ce n’est que des années après la fin de la guerre, à 14 ans, que Roland Gaillon se trouve dans un cimetière devant la tombe de ses parents. Pas un mot d’explication de la part de ses grands-parents. Il était choqué !

Plusieurs années après, M.Gaillon nous le raconte avec toujours autant d’émotion. Il nous dit que, pendant plusieurs années, il en a beaucoup voulu à sa mère qui les avait mis dans ce train. Mais, avec du recul, il se rend compte qu’elle avait fait ça pour les protéger, pour leur bien, il ne lui en veut plus du tout aujourd’hui.

Les tueries barbares d’Adolf Hitler ont séparé des milliers de familles et aujourd’hui encore beaucoup en souffrent !

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03
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 03-04-2013

Chers zélèves, petit exercice, si vous le voulez bien, de lecture des Unes des journaux cette semaine : observez la façon dont cette information (un ministre socialiste du budget qui, après avoir menti à la face de l’Etat, avoue avoir… un compte en Suisse…) sera traitée par les media. La Une de Libération, ce matin, est particulièrement significative : qu’en dites-vous ? (choix du titre, de la photo…) Qu’a voulu dire la rédaction de Libération à ses lecteurs, selon vous ?