Ce mot, qui désigne un dirigeable, à structure rigide, gonflé à l’hélium, généralement, ce qui permet à l’ensemble de voler, est une invention initiale d’un Français, en 1873, perfectionnée par le comte Ferdinand de Zeppelin (1838 -1917), qui était Allemand et se lança, à compter de 1880, dans l’amélioration puis la production de ces engins.
Je ne m’étendrai pas ici sur les capacités techniques de l’appareil, dont le premier modèle survola le lac de Constance en 1900. La compagnie prospéra jusque vers 1935, lorsqu’elle fut nationalisée par les nazis, qui détestaient Eckener, lequel, successeur de Zeppelin, dirigeait alors la société et refusa de voir la croix gammée peinte sur le gouvernail de son appareil. La société de dirigeables s’était spécialisée dans les échanges aériens entre l’Allemagne et l’Amérique. C’est lors d’une de ces traversées, en 1937, que le Hindenburg, vaisseau amiral de la flotte prit feu lors de l’atterrissage aux Etats-Unis, on déplora 35 victimes. Cet événement précipita la fin de l’aventure des zeppelins.
Je profite de ce modeste article, qui clôt notre série alphabétique, pour évoquer une agréable série de livres pour adolescents, qui propose une Histoire parallèle, (on nomme cela de l’uchronie) rédigée par Scott Westerfeld, lequel, bien que natif des Etats-Unis trouve, de par sa production, grâce à mes yeux. Je fus en effet séduit par sa trilogie Léviathan/Béhémoth/Goliath, laquelle, à un moment, évoque ce drame du Hindenburg. Je conseille vivement aux lecteurs de notre estimé Torchon une incursion dans ces ouvrages, la première guerre mondiale et les événements du monde y sont évoqués alors que la science et la génétique ont pris un tout autre tournant que celui que nous leurs connaissons, c’est tout simplement captivant.
En ce début de vacances, ce peut être une idée d’emprunt à la bibliothèque et l’occasion de se détendre tout en faisant des comparaisons avec ses révisions pour le brevet blanc de la rentrée…