Mes 4èmes sauront déceler l’ironie dans le titre… Espérons que les 3èmes également.
Aux 3èmes inscrits en option media je parlais vendredi du seul article qui permette au journaliste de livrer son opinion personnelle : l’éditorial. Lisez l’éditorial du Monde, il parle de l’affaire du bijoutier de Nice. Ici : http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/09/18/le-bijoutier-de-nice-ou-la-loi-du-talion-numerique_3479772_3232.html
La loi du Talion, kézaco ?
La loi du talion, une des plus anciennes lois existantes, consiste en la juste réciprocité du crime et de la peine. Cette loi est souvent symbolisée par l’expression Œil pour œil, dent pour dent.
Elle caractérise un état intermédiaire de la justice pénale entre le système de la vendetta et le recours à un juge comme tiers impartial et désintéressé.
(source Wikipedia)
A l’origine, cette loi du Talion permettait donc d’éviter une peine démesurée par rapport à la “faute” commise, et de réguler ainsi la tentation de faire vengeance par soi-même. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Que dit la loi ?
Code Pénal français, article 122-5 :
« N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.
N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction. »
Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager ce dessin de Franquin, au sujet de la peine de mort… Humour noir… J’aime.
Donc, notre bijoutier de Nice, si j’en crois les faits racontés dans les journaux, n’était pas en état de légitime défense quand il a tiré sur le braqueur. Pourtant, sur Facebook, il est un héros. On peut réfléchir à deux questions (vous devriez..) :
1) Le rôle de Facebook dans ce genre d’affaire (un fait divers
2) Le sentiment d’insécurité autorise-t-il un commerçant à posséder et utiliser une arme à feu ?
A vos claviers. Maintenant. Un peu autoritaire, peut-être ? Messaouda, laisse un peu la pâtisserie et rejoins-nous ici, de grâce !