monsieur,

En lisant et validant, ce matin, vos commentaires, je me vis poussé à sortir d’une réserve que j’eus souhaité voir plus durable. las, vous me fîtes toucher aux limites de ma faiblesse et de ma résolution et je m’octroie quelques lignes ici pour vous répondre.

Vous écrivez que la guerre est une horreur et que mieux vaut essayer de faire la paix. Certes, mais comment? Ne peut-on envisager de débuter avec quelques actes symboliques? Ce matin lors des diverses cérémonies religieuses et civiles, qui occupèrent 3h de ma matinée, il me fut possible de constater que cet anniversaire rassemblait, certes, trop peu de monde, mais une véritable diversité d’individus aussi, lesquels constituaient le premier élément de ce monde nouveau et pacifié que vous appelez de vos voeux.

Ce fut aussi, ce matin, le lieu de parade que vous dénoncez, mais, cela se nomme la représentation, que ce soit celle de l’Etat ou d’autres individus, dont nous n’avons pas à juger les motivations. Ce que je note, c’est qu’ils sont venus. Quant à ce goût de l’ostentation, n’oubliez pas, que, vous, adolescents, en êtes les premiers atteints, à travers cette propension pour le port de telle ou telle marque, par exemple. Si d’aventure, vous n’étiez plus ado, vous savez que cela perdure, autrement, chez les adultes et je n’ai pas besoin de m’étendre. Je retiens cependant en premier lieu que ces diverses cérémonies sont aussi, comme toute manifestation, l’occasion de se compter, de se rendre compte que, non, on n’est pas le seul à penser telle ou telle chose, ce qui, dans le cadre de la motivation qui peut pousser à poursuivre la défense d’une cause, a son importance.

Nous n’avons pas choisi de naître ou vivre là où nous sommes dites vous, encore une fois, c’est exact, mais, précisément, il est aussi important de savoir être présent là où l’on choisit d’être, afin de manifester, au sens de faire voir, quelque chose. En outre, il est important que, là où nous nous trouvons, volontairement ou pas, nous choisissions de témoigner de nos convictions, de notre désir de paix et que nous nous employions à le mettre en actes.

De ce qui précède et en vous lisant, il me semble que vous affichez un certain défaitisme. Si je suis votre logique, il faut que je vous informe tout de suite de certains éléments:

-ne vous déplacez pas pour voter, ce sont tous des pourris et votre vote ne servira à rien de toutes façons, laissez plutôt les extrêmes prendre la place que vous laissez vide.

-ne vous impliquez pas, en politique, dans le cadre associatif ou humanitaire, vous n’êtes qu’une goutte d’eau, votre action n’aura aucune incidence, tout est perdu d’avance, continuez à écouter la télé en vous lamentant ou en critiquant, il n’y a rien d’autre à faire.

-ne vous souvenez pas des morts, n’apprenez pas l’histoire, tout cela ne sert à rien, le passé est le passé et puis vous avez déjà du mal avec le présent et vous ne vous impliquez pas pour l’avenir, à quoi bon.

-ne prenez pas la peine de tenter une relation amoureuse, elle est vouée à l’échec et  à la rupture, dans le meilleur des cas, si elle dure, ce serra celle de la mort. De plus, à quoi bon tenter d’avoir des enfants ou une famille, vu l’évolution de la planète, de l’économie et de tout le reste.

De bien des manières, je défends, je vis, je suis une cause perdue. J’ai de plus le tort d’être lucide et de savoir comment fonctionne le monde. De ce fait, j’ai toutes les raisons de me confire dans l’inaction. Mais, voyez-vous, j’aime cette citation de Jean Raspail: “quand on représente une cause perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter la dernière sortie, faute de quoi l’on meurt de vieillesse au fond de la forteresse oubliée que personne n’assiège plus parce que la vie s’en est allée ailleurs”.

Cher inconnu, vous qui m’inspirez, sans que je parvienne à savoir pourquoi, une certaine sympathie, vous qui devez être jeune et bien vivant, qui êtes l’avenir, (au moins pour quelques années encore, même si vous n’êtes plus si jeune) souffrez que le vieillard que je suis vous redise qu’en dépit de tout la vie mérite d’être vécue et que l’humanité compte sur votre vie et votre implication. Si vous cherchez bien, le début d’un fleuve, c’est toujours une goutte d’eau, quelque part. Soyez, s’il vous plait, pour nous, une goutte d’eau des plus prometteuses.

Chers zélèves qui auraient l’envie d’assister à la cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre, lundi matin : la cérémonie débutera à 10 heures 40 au parc Blossac (parc “aux chèvres”). Je ne suis pas certaine d’y être (contretemps), mais vous n’avez pas besoin de votre professeur pour faire acte de présence, n’est-ce pas ?

Au cas où on ne se verrait pas (et j’en serais désolée), prenez des notes, observez, et écrivez vos impressions dans le Torchon à votre retour… Un grand merci aux courageux(ses) éventuels(les) !

Une fois n’est pas coutume, un petit compliment à mes zélèves d’option media : bravo, et merci…

– Bah quoi, qu’est-ce qu’on a (encore) fait ? (Amandine, sur ses grands chevaux)

– Tu la sens, l’ironie, là ? Attends, c’est la prof, ça cache quelque chose, tu vas voir… (Eden, sourire en coin)

– Moi, je crois qu’il n’y a pas d’ironie dans ce qu’elle écrit… (Anissa, affirmative)

– C’est quoi, l’ironie ? (Hugo, candide)

– Alors, l’ironie, c’est dire le contr… (Lenny, sentencieux)

– Mais laissez-la parler, quand même ! (Gayan, curieuse)

Merci, Gayan… Je disais donc, et sans ironie (Hugo, tu réviseras ton cours de français…), “bravo et merci” à l’équipe d’option media, cru 2013-2014.

– Bon, ça, on avait compris, enfin, sauf Hugo, mais pourquoi un compliment, M’Dame ? (Johana, droit au but)

Parce que, pour la première fois depuis que les clubs presse, classes journalisme ou option media existent à George Sand (non, Lenny, ne cherche pas à faire le calcul, ça fait plus d’une décénie, presque même deux… Je sais, je sais…), je n’ai pas à lever le petit doigt pour composer la maquette du journal-papier ! Vous vous êtes montrés, depuis septembre, autonomes, enthousiastes, rigoureux et prolixes (à des degrés divers, mais on ne désespère pas de faire écrire tout le monde). Et je vous en remercie : finis, les longs week-end seule sur la maquette…

– Mouais, j’attends la chute (Julie, septique : ah non, Julie n’est pas en option media : oups, l’habitude… ;))

– On a assuré, on a assuré : enfin, surtout les rédacs chefs et celles qui se sont tapé la maquette, oui… (Amandine, possessive)

– Moi, j’ai trois mille articles en attente de relecture, M’Dame ! (Fany, Marina, Naouale, revendicatives)

– Et nous, et nous ? On a bossé aussi ! (Halima, Salimatou, en choeur)

– Et mon moustique, et mes Poilus, alors ? Vous les avez pas lus ? (Léo, suspicieux)

– C’est quoi, un Poilu ? (Hugo, débarquant de sa planète video game)

Soit : n’oublions pas les recettes de Messaouda. Et la rubrique “micro-torchon” de Théo et Lenny !

– Ah, beh quand même ! (Théo, froissé)

Il y en aura pour tout le monde dans le Who’s Who, patience, patience… Toujours est-il que je m’étais réservé le long week-end du 11 novembre pour achever la maquette du numéro à venir, mais je constate avec bonheur que le travail a été fait, par mes zélèves, et que me voici au chômage technique à la veille de trois jours de repos…

Et je vous en remercie toutes et tous, chers zélèves ! Peut-être vais-je vous coller une dictée cet après-midi, histoire d’avoir quelques 55 copies à corriger pour occuper ce week-end pluvieux… Je réfléchis… réponse à 14 heures.

– Ah, vous voyez : qu’est-ce que je disais ? Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort… (Eden, stoïque)

– Oh, non : pas une dictée !!!!!!!! (Amandine, désespérée)

– C’est quoi, une dict… Oh non, pas une dictée, M’dame ! On devait regarder le film sur les moustachus ! (Hugo, approximatif)

– Les Poilus, pas les moustachus, crâne  réfractaire ! (Lenny, professoral)

Tout d’abord, essayez d’imaginer cette malheureuse guerre, vous savez les Poilus, les Soldats, les Guerriers, les bonshommes qui ont combattu pour notre pays entre 1914 et 1918 : la France.

Pour tous vous dire, avant mon entrée en 3ème, avant ces fameux cours d’Histoire et de Français sur la guerre 14-18, jamais je n’aurais pensé assister aux cérémonies du centenaires de la 1ère guerre mondiale. Et quand j’y repense, je me dis, que c’est mal de ne pas y penser.

Le Lundi 11 Novembre prochain, l’armistice, 1918 je veux et je vais être présente à  la cérémonie pour fêter la fin de la guerre, cérémonie qui aura lieu au Parc de Blossac. Selon moi, aujourd’hui, il est temps de rendre hommage aux Soldats et il faut commémorer cet événement qui fêtera ses 100 ans en 2014 ! Le 11 Novembre est en train de s’échapper… de s’envoler, il y’a de plus en plus de personnes qui n’assistent plus aux commémorations mais il faut, oui,  il faut penser aux soldats. Je pense que notre génération doit faire revivre l’histoire et ne surtout pas l’oublier.

Très bientôt (l’année prochaine) nous aurons une fête à célébrer… comment ça “Laquelle ?” Les cent ans d’entrée de guerre de la 1ére Guerre mondiale, 14-18… Pas amusant comme fête, non ? Le début de quatre années de malheur, de désespoir, de morts. Je ne pense pas que ce soit une fête vraiment agréable… Je  fois fêter les cent ans de la fin de la guerre (je pense que c’était une bien meilleurenouvelle pour les soldats ).

• Mais revenons un instant sur cette guerre, ce carnage, ce bain de sang. Les français, tout comme les allemands,étaient démoralisés, tués, gazés, affamés et j’en passe… Certains même étaient tués par leurs alliés, sur le peloton d’exécution, qui était pour les traîtres, pour l’exemple.

                                                                             http://www.ecoles.cfwb.be/arizel/14/Accueil.jpg

• Parlons d’ailleurs de ces fameux traîtres, qui, pour certains, n’en étaient pas, ils seront sûrement réhabilités, oui car certains n’avaient rien fait de traître (s’enfuir des allemands, reculer d’une tranchée prisepar surprise et y revenir, etc…) et avaient été fusillés pour l’exemple. Voila pour cette parenthèse…

• Revenons à notre fête… Qensez-vous ? Est-ce bien de fêter le début d’une guerre sanglante et meurtrière ? Faut-il enseigner aux enfants le patriotisme ? Les mettre dans la peau de soldats ? Et surtout partiriez-vous à la guerre si cela revenait ? Aurions-nous cette citoyenneté ? Je ne sais pas si je saurais répondre à ces questions…

Bien-sûr, à vous d’avoir vos opinions, essayez de répondre aux questions vous-même et voyez ce que vous feriez.

Chers zélèves,

Un lien intéressant à suivre : http://abonnes.lemonde.fr/culture/article/2013/11/07/statut-des-femmes-du-fourneau-au-boulot_3510092_3246.html

Un moustique est retrouvé avec son dernier repas dans l’abdomen, quoi de plus normal ? Sauf que celui-ci est fossilisé depuis 46 millions d’années!

• Dale Greenwalt, biochimiste retraité du Musée d’Histoire Naturelle de Washington, a affirmé: “C’est le premier fossile d’un moustique gorgé de sang jamais mis au jour”.
• Dans l’histoire de l’évolution, il y a eu très peu de fossile témoignant de ce mode d’alimentation, malgré les 14 000 espèces d’insectes se nourrissant ainsi (avec du sang grâce à une piqure).
• Un autre fossile de moustique, plus vieux (95 millions d’années) a été découvert avant, mais il ne contenait pas de sang.
• L’insecte, ou plutôt le fossile, a été retrouvé dans une collection privée d’un entomologiste américain et donné au Musée d’Histoire Naturelle de Washington.

• Alors, me direz-vous, allons-nous recréer des dinosaures, grâce à l’ADN, à la Jurassic Park ? Eh bien non, désolé : il est bien trop jeune pour avoir piqué ces grosses bêtes, qui, rappellons-le, ont disparu il y a 65 millions d’années… donc non, pas de Jurassic Park… pour l’instant!

Alors, qu’allons-nous découvrir grâce à cet ADN ?

Mystère!

• Présentation :

Watch_Dogs est un jeu développé par Ubisoft Montréal et Ubisoft Refledtions (auteur de Driver. San Francisco), le concepteur est Danny Belanger et la musique est faite par David Kristian. Ce jeu sortira au printemps 2014, le projet a débuté en 2010, il y a deux mode de jeu : le mode solo et le mode multijoueur. Ça sortira sur Windows, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One et Wii U.

• Les personnages :

Aiden Pearce, membre d’un groupe de hackers qui utilisera ses compétences pour retrouver et tuer plusieurs individus.

Clara Lille, aussi séduisante que dangereuse.

Jordi Chin est un “fixer”(un fixer c’est une personne qu’on appelle quand on a de très gros problèmes).

T-Bone Grady est un hacker avant qu’internet ne soit créé. Il essaie toujours de rentrer  sur des sites interdits et il en subit souvent les conséquences.

Voici une recette réalisée pendant les vacances à l’occasion de mon anniversaire.

Une tarte au citron faite “en entier par mes petites mains” … et bien je peux vous assurer que faire les choses soit même,  çà vaut le coup …  parce que c’est vraiment bon et çà n’a rien à voir avec ce qu’on achète.

Je me suis donc  lancée dans une pâte brisée faite maison ( je les fais rarement)

Ingrédients

• Pour 1 pâte d’environ 340 g
• 200 g de farine T55
• 100 g de beurre
• 1/2 cuillerée à café de sel fin
• 1/2 verre d’eau (40 ml)

Préparation

1. Mettre la farine, le sel et le beurre coupé en petits morceaux dans un saladier et effriter le tout à la main
2. Ajouter l’eau progressivement. Mélanger jusqu’à former une boule souple sans être molle, en arrêtant dès que la pâte se met en boule et ne colle plus!
3. Plier la pâte en 4; la recouvrir d’un film de farine et la laisser reposer 20 à 30 mn au moins
4. Étaler la pâte sur un plan de travail fariné avec un rouleau à pâtisserie. Foncer le moule et faire adhérer la pâte en la pressant légèrement sur le moule. Découper la pâte sur les bords du moule avec un couteau ou en passant le rouleau sur les bords. Elle est prête à accueillir une garniture…
5. faire cuire  à blanc (= sans garniture) : Piquer le fond de tarte à la fourchette pendant 30 à 40 mn à four chaud; surveiller la coloration!

Pour la crème au citron :

– prendre le jus de 2 citrons et 125g de beurre à mettre au feu à ébullition

– 150g de sucre + 3 jaunes d’oeufs : battre et blanchir au fouet

– mettre ensuite le mélange 2 avec le beurre / citron , mélanger.

– refaire cuire 3/ 5 minutes dans la casserole.

Mettre au frais .

Pour la meringue :

Battre 3 blancs d’oeufs en neige puis rajouter  150 g de sucre au fur et à mesure.

Faire des jolis petites formes avec une poche à douille ou à la cuillère.

Enfourner dans le four très chaud ( fonction grill à 220 degrès) pour 5 / 8 minutes.

Surveiller çà va très vite !

Chers zélèves,

J’ai essayé de ne pas intégrer à ma revue de presse ce sujet, qui me paraissait ne pas devoir être important (le racisme n’existe plus, en France, n’est-ce pas ?) : l’insulte raciste d’une élue du front national envers Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : cette élue (depuis, exclue du Front National) avait comparé Christiane Taubira à une guenon… Lors d’une manifestation, sur le passage de la Ministre, une enfant l’avait traitée, à son tour, de guenon : http://www.liberation.fr/societe/2013/11/02/taubira-traitee-de-guenon-la-video-qui-le-prouve_944083

Mais les media se sont emparés de l’information, et il devient impensable de ne pas la relayer ici. La tribune ci-dessous, signée par Harry Roselmack  (journaliste présentateur du journal télévisé de TF1), me semble pertinente, et a le mérite d’être bien écrite : peut-être y trouverez-vous quelque chose d’intéressant à commenter. http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/11/04/harry-roselmack-la-france-raciste-est-de-retour_3508055_3232.html

De la même façon, cet article qui relaie la réaction de Christiane Taubira : http://www.liberation.fr/societe/2013/11/05/taubira-ces-attaques-racistes-sont-une-attaque-au-coeur-de-la-republique_944839