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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Johanna MESNIL le 13-02-2014

Le gouvernement espagnol a annoncé un projet visant à limiter le temps d’interruption de grossesse qui était fixé à 14 semaines.

M.Ruiz -Gallardon ( Ministre de la Justice espagnole ) souhaite même interdire l’avortement, sauf dans les cas de viols, ou de risque physique ou psychique de la mère : ” Je ne comprends pas  que l’on empêche un foetus de vivre, en autorisant l’avortement, pour le simple fait qu’il souffre de handicap ou de malformation”.

En France, la femme dispose entièrement de son corps et l’IVG (interruption volontaire de grossesse) est un droit garanti depuis 40 ans dans la constitution française, il est totalement remboursé par l’assurance maladie.

Pour ma part, je pense que les femmes et les futures femmes françaises sont libres et doivent avoir le droit d’avorter. Selon un sondage, 1 femme sur 3 aura recours à l’avortement dans sa vie. Avoir un enfant est un engagement pour la vie et si une personne est incapable d’élever cet enfant, alors mieux vaut choisir d’attendre d’être sûre de pouvoir s’en occuper. Toutes les jeunes filles qui tombent enceintes ne sont pas encore responsables et doivent pouvoir profiter de leur vie de jeunes adultes.

Simone Veil s’est battue pour que les femmes puissent avorter et la loi du 17 juin 1975, relative à l’interruption volontaire de grossesse, fut “une avancée majeure”.

Cette opinion n’est pas partagée par tout le monde. Par exemple, Messaouda n’est ni pour ni contre. Dans le cadre de sa religion, elle ne peut pas avorter, sauf si la situation fait qu’elle est en danger ou bien qu’elle a été violée. Gayan, elle, est totalement contre : “tu fais un bébé, tu assumes”, pour elle aussi, c’est une question de convictions religieuses.

Johanna