Une étude récente tendrait à prouver que, si nos zados font des fautes d’orthographe, ce n’est pas parce qu’ils passent leur vie à textoter, smser, tweeter… Non, non, non : trois fois non. L’étude conclut que les zados qui font des fautes dans leurs textos en faisaient déjà dans leurs copies. Et inversement, ceux qui ne font pas (trop) de fautes d’orthographe n’en feraient pas non plus sur les réseaux sociaux.

– Mais, et pourtant, dans les commentaires sur ce Torchon, que de fautes, que de fautes ! me direz-vous, à raison…

La conclusion de l’article de l’AFP fait peur : il serait envisagé d’utiliser les textos des zélèves pour leur enseigner l’orthographe. Décidément, Madame Bovary attendra…

“Loin d’être une menace pour le niveau d’orthographe des jeunes, les SMS seraient donc surtout «une occasion nouvelle et supplémentaire de pratiquer l’écrit». En outre, l’écrit traditionnel enseigné à l’école ou les textos rédigés en dehors de tout cadre institutionnel «dépendent des mêmes capacités cognitives», indiquent les chercheurs.

Des études récentes sur les langues anglaise et finlandaise ont également démontré qu’il n’existait pas de lien entre le niveau en orthographe d’élèves de 9 à 12 ans et la densité de fautes dans les SMS.

Etant donné que le téléphone mobile et les SMS sont utilisés avec facilité et enthousiasme par les adolescents, «ils pourraient donc être utilisés comme support d’apprentissages scolaires, idée que l’Unesco avait déjà soutenue en 2010», jugent les chercheurs.

Ces travaux sont publiés dans la revue Journal of Computer Assisted Learning.”

AFP