Mar
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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Saadia LEGHRIB le 18-03-2014

Pendant le séance media , Mme Dibot nous a fait réfléchir sur un sujet qui n’a pour réponse que “peut être”.

En effet, Mme Dibot nous a poussés à parler des stéréotypes  filles / garçons et nous a dit que, statistiquement, les professeurs attendent des filles une plus grande rigueur  et plus de  maturité  que des garçons.

Je me suis donc exprimée sur le sujet : “Je pense que les professeurs attendent chez nous, les filles, une plus grande intelligence et plus de maturité que chez les garçons car dans le futur ,  lorsque nous voudront trouver du travail, ce sera beaucoup plus compliqué pour nous et, pour rivaliser avec les garçons, nous devons être beaucoup plus compétentes.”

Mme Dibot, elle, a dit : “Peut-être que, dans ma jeunesse, mes professeurs étaient plus exigeants avec moi.” Elle m’a fait remarquer que les professeurs sont peut être exigeants mais on ne s’en rend pas compte.

 

 

 

Mar
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Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 18-03-2014

Chers zélèves de troisième,

Je m’en vais vous mander la nouvelle la plus inouïe, la plus incroyable, la plus invraisemblable, la plus farfelue, la plus étonnante, la plus extraordinaire, la plus divertissante, la plus.. C’est agaçant, n’est-ce pas, le style Sévigné (que mes quatrième auront reconnu)…

– De quoi s’agit-il donc, me direz-vous ?

– Je vous le donne en trois, je vous le donne en quatre, je vous le donne en cent, je vous le donne en mille… (si Woudé lit cet article, elle a déjà tchipé vingt fois, agacée par ce style)

– Vous êtes absente jeudi !

Comme c’est prévisible, des zélèves… Non, allons, mettons fin à cet intolérable suspense : jeudi, l’heure de media est annulée.

– Ah, vous voyez bien, vous serez absente jeudi !

Mais pas du tout, que nenni, je proteste : je serai là jeudi, mais pas à 8 heures. Donc, l’heure de media est avancée à.. demain matin, à onze heures tapantes.

– Mais, M’Dame, à onze heures, on a latin avec Mme Le Nezet !

Justement, c’est là tout le sel de la chose : demain, exceptionnellement, les cours de latin et de media se feront en un même lieu, en un même temps, à deux voix (et quelles voix !). Mme Le Nezet et moi-même vous concoctons un programme spécial éducation à la citoyenneté. Demain, le sujet de la séance sera : De la démocratie. Vous aurez à comparer la démocratie chez les romains à la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui, en Europe. Ainsi, nous poursuivrons notre réflexion sur les élections municipales en nourrissant nos articles de références et de citations latines que seuls les initiés comprendront : la culture, vous dis-je, la culture…

Voici quelques années, au concours de journaux scolaires, nous avions, des zélèves et moi-même, qui faisions partie du jury en catégorie “amateurs” (la rédaction gagnant un prix se voit invitée à être membre du jury du même concours l’année suivante), avions découvert un petit journal scolaire entièrement rédigé en latin : c’étaient des zélèves d’option latin qui le composaient. Amusant, dans le monde de la presse scolaire, plutôt détonant.

Demain, si certains veulent écrire en latin, ils sont les bienvenus ! Le mien s’est perdu, depuis la faculté, dans les limbes d’une mémoire que M.Mastorgio qualifierait de tristement défaillante…

Mar
18
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 18-03-2014

Mar
18

Le 14 Mars 2014, c’est le jour J pour le rachat de SFR, qui, rappelons-le, allait se faire racheter, soit par Bouygues telecom, soit par numéricable. Les deux sont prêts à tout pour l’avoir : le prix de rachat se compterait en milliards d’euros. Rien que ça! En ce moment, le conseil de surveillance examine à la loupe les deux propositions, pour s’assurer de ne pas laisser passer d’occasion. C’est jeudi 13 que les deux rivaux ont agrandi leur offres, sur la dernière ligne droite.

SFR (4)

Le ministre du redressement politique, Arnaud Montebourg, est favorable à Bouygues, mais avertit que l’ancienne baisse des prix (due au passage de trois à quatre opérateurs), sera “irréversible”, vu que les opérateurs (si c’est Bouygues qui l’emporte) redescendront logiquement à trois.

Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de SFR, est plutôt du côté de numéricable.

Les deux candidats se sont aussi engagés à ne licencier personne.

Un mandat de négociations exclusives avec un des candidats pourrait être donné par le conseil exécutif de SFR pour poursuivre les discutions.

Mar
18
Classé dans (Micro Torchon) par Lenny JUDE le 18-03-2014

Cette semaine nous avons réalisé une interview pour savoir si les adultes de notre établissement votent ou non aux élections municipales :

Nous avons commencé par interviewer Mme Fontenit qui nous a répondu :
« Oui, bien sûr. Je vais voter parce que c’est un acte démocratique, je pense que c’est notre devoirs de voter car nous sommes les descendants de personnes qui sont mortes pour la liberté d’expression. »
Sur ce point, notre principale a été rejointe par Mr Bouthier, qui nous a dit :
« Oui, je vais voter parce que je suis inscrit sur les listes et parce que des gens se sont battus et sont morts pour ça. »
  Mr Massé (accueil) est élu (les élus sont les adjoints du maire en quelque sorte ) dans une petite commune et veut donc la défendre en conservant les écoles ou la poste… Il ira donc bien évidemment voter.
Nous avons aussi posé la question à nos professeurs :
Mme Dibot: “Non, malheureusement je ne vais pas pouvoir voter aux élections municipales car, après avoir déménagé, j’ai oublié de m’inscrire à temps sur les listes électorales. Je tiens quand même à préciser que, en temps normal, je vote aux municipales et bien sûr aux présidentielles… Je suis même allée voter le 22 Avril 2002 alors que j’étais enceinte de 8 mois et que j’avais 30kg de plus à déplacer. Vous vous souvenez du 22 avril 2002 ? Je vote parce que si je ne le fais  pas et que je ne suis pas d’accord sur certains points de politique, je ne pourrai rien dire.. »
Mme Gadet: “Oui, parce que c’est important, c’est un devoir.”
Mr Allard: “Oui, parce que c’est important de voter pour donner son avis, quel qu’il soit, je me souviens de m’être déplacé plusieurs fois pour voter blanc.”

En conclusion, la plupart des personnes adultes de l’établissement se déplaceront dimanche pour déposer leur petit bout de papier dans une urne, chacun avec ses propres raisons et sa propre pensée.

Théo et Lenny.

Mar
14
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Naouale BADAOUI le 14-03-2014

Nous avons appris que l’option média n’intéresse plus personne chez les quatrièmes !

Pourtant, cette option favorise notre autonomie et nous permet de pouvoir discuter sur des sujets d’actualité.

C’est seulement 2h00 par semaine : certes, il y a beaucoup de travail en 3ème mais l’option ne nous ajoute pas une charge de travail ! Elle nous aide à comprendre la société en France, l’actualité étrangère, à débattre…

Cela nous permet de pouvoir parler de l’actualité en connaissance de cause et d’apporter un regard d’adolescent sur ce qui se passe autour de nous.

Comme Messaouda et Johanna, j’ai acquis un peu plus de culture en connaissant la société et en la comprenant! Nous ne regrettons  absolument pas ce choix d’option, au contraire nous l’aimons !

Et, parfois même, on gagne au concours national de journaux scolaires : la preuve que nos articles sont dignes d’intérêt et que cette option est sérieuse…

Mar
14
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 14-03-2014

Décidément, cette génération d’élèves est un mystère… Ou bien, mon cher M. Mastorgio, vieillissons-nous vraiment… Hier, Messaouda, (printemps oblige) arborait un tee-shirt en mode Kalachnikov… Il semblerait que ces tee shirt soient à la dernière mode, et, m’explique-t-on, absolument pas provocateurs ni agressifs : on me ferait avaler la Kalachnikov comme objet de défense des droits de l’homme… Sur le site de la marque, on trouve d’autres modèles prétendument défenseurs du “vivre ensemble” : trois symboles religieux (l’étoile de David, le croissant de lune, la croix) se côtoient, la légende dit “defend coexist”.

Notre génération portait des tee-shirt “peace and love”, ou bien accrochait à sa poitrine le petit badge jaune : “touche pas à mon pote”… On vit bien dans une ère nouvelle : celle où la Kalachnikov peut illustrer la défense des droits de l’homme et l’égalité entre les citoyens du monde… Et les symboles religieux le vivre ensemble…

 

Mar
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 10-03-2014

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Au lendemain de la Journée de la femme, on peut lire dans Libération un article qui paraîtra futile (nous évoquerons l’Ukraine en séance media : avec l’aide éclairée de Mister Aimé, ou bien Docteur Jules…) : la poupée Barbie se métamorphose !

Après des années de dictature de la Grande Blonde, voici qu’on s’attaque à l’irréaliste taille 32 de Barbie pour proposer sur le marché une Barbie à taille humaine (un bon 38 ?).

Cette information n’a l’air de rien, pourtant, elle aura un certain intérêt à être analysée par nos zélèves, ces zados en pleine mutation physique et en quête d’eux-mêmes :  non pas l’avenir commercial de cette future Barbie nouvelle génération, mais l’image de la femme et donc, le modèle, l’idéal sur lequel fillettes et jeunes filles s’appuient pour grandir, et les garçons pour rêver… Alors, finie, la dictature de la perfection plastique de Barbie ?

 

Mar
05
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Anissa Ramdane le 05-03-2014

Voici quelques jours a été diffusé un film sur l’identité sexuelle chez les enfants. Un sujet, qui fait polémique en ce moment.

Dans ce film, le personnage principal est une fille qui s’appelle Laure, garçon manqué. Elle déménage en été dans une nouvelle ville. Un jour elle rencontre Lisa qui la prend pour un garçon, trompée par ses cheveux courts, sa façon de s’habiller et ses allures garçonnières. Laure la laisse croire et dit qu’elle s’appelle Mickaël. Lisa introduit alors ce « Mickaël » auprès des enfants de son groupe d’immeubles et « il » fait rapidement partie de la bande.

En l’absence de Laure Lisa vient chez elle, c’est Jeanne qui lui ouvre et elle lui demande Mickaël. Jeanne ne vend pas la mèche mais, au retour de Laure, elle menace sa sœur de tout raconter à leurs parents, cependant elles conviennent qu’elle jouera le jeu et qu’en échange « Mickaël » l’emmènera avec elle quand elle ira jouer avec les autres enfants.

Bientôt cependant la supercherie se découvre après que, pour protéger sa petite sœur, Laure (c’est-à-dire Mickaël) s’est battue avec un copain, la mère de ce dernier vient se plaindre à celle de Laure. La mère de Laure comprend ce qui s’est passé et joue d’abord le jeu, mais ensuite force Laure à enfiler une robe et, ainsi habillée, l’emmène pour qu’elle avoue son secret à son copain et à Lisa, laquelle est très choquée d’être tombée amoureuse d’une autre fille et de l’avoir embrassée. Quelques jours plus tard le groupe des enfants décide de savoir quel est le vrai sexe de Mickaël et ils demandent à Lisa de l’examiner publiquement. Laure reste quelques jours enfermée chez elle, mais elle finit par sortir et tombe sur Lisa qui lui demande, comme la première fois, comment elle s’appelle et cette fois-ci Laure lui donne son véritable nom.

Mon avis à moi : ce film dégage une émotion certaine, avec une histoire intense, étrange et touchante.  Intense, car c’est une fille fragile et son histoire est touchante. Étrange, car on ne sait pas vraiment si elle préfère être une fille ou un garçon, ou si elle n’assume pas sa féminité…

L’histoire demande de la réflexion, quant à comprendre le récit, puis j’ai beaucoup aimé l’histoire en elle même, Laure, personnage principal, m’a beaucoup émue car elle a un côté très protecteur envers sa petite sœur, qu’elle protège. Je trouve que sa petite sœur, a une logique très développée car elle comprend vite la situation et rentre dans le jeu de sa sœur.   Si j’avais à le revoir, je le regarderais volontiers, il m’a plu et m’a appris des tas de choses sur la théorie du genre.

 

 

Tout est dans le titre. Une voiture française, mélangée entre un buggy et un ULM baptisé Pégase serait capable de… oui, voler.

L’armée est très intéressée par ce projet : elle a dépensé plus de 60000 euros pour le financer !

Ce véhicule, créé par l’entreprise strasbourgeoise “Vaylon”, pourrait bien être la première voiture volante, et serait commercialisée en 2015. Vous pensez sûrement comme moi : demain, c’est bientôt.

Ce buggy est équipé d’une voile de 38m² et d’un moteur à hélice. IL n’aura besoin que d’environ une centaine de mètres pour décoller et atterrir. Dans les airs, il sera capable (comme le dit le titre) de voler jusqu’à 3000 m d’altitude, à environ 60-80 km et aura une autonomie d’environ 3h. Au sol, il ne pourra qu’aller jusqu’à 100 km/h, qui est cependant largement suffisant sur de courts trajets.

buggy volant

En contrepartie, il sera commercialisé, si le test de vol en mars est positif, à 100000 euros… de quoi en décourager certains ! Mais ce n’est pas tout : il faudra aussi être le propriétaire d’un brevet pilote, qui ne s’obtient qu’après au moins 20 heures de vol.

Un autre petit problème est que vous ne pourrez pas survoler les bouchons aux heures de pointe, le véhicule devant répondre aux normes européennes des ULM, qui interdisent de voler à proximité des villes.

Mais les créateurs pourront déjà compter sur l’armée. Oui, car le véhicule est plus discret qu’un hélicoptère mais peut,  lui aussi, voler, donc passer dans des endroit accidentés par exemple. Un bon atout.

Et vous, que pensez-vous du futur à vos portes ? A seulement 100000 euros…