http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2014/10/30/28003-20141030ARTFIG00387-polemique-chez-m6-de-faux-clowns-recrutes-par-un-journaliste.php
On appelle cela mettre en scène un reportage : interdit, bien entendu 😉
Des Clowns sèmeraient la panique dans plusieurs village du nord de la France. Des jeunes qui se déguiseraient pour voler les passants. Mais dernièrement, dans notre région, à Poitiers, un groupe de Clowns aurait fait une apparition. Heureusement la police les aurait arrêtés. Celui qui s’en est pris à une bande d’adolescentes raconte qu’il aurait fait ça pour effrayer ses amies et qu’il ne voulait faire de mal à personne.
Ce qui inquiète les parents et autres personnes est que Halloween approche à grands pas et ils craignent une attaque de clowns.
Voici une interview d’une Maman :
” – Oui c’est vrai, ces attaques de Clowns font peur aux enfant et avec Halloween qui approche, ce n’est pas très rassurant !
– Alors allez-vous laisser vos enfants aller à Halloween ?
– Oui, bien sûr, mais je pense sérieusement les accompagner mais ils ne sont pas d’accord. Mais comme on dit : C’est ça ou rien ! ” 😉
Joyeux Halloween ! 🙂
Kit Kat
Graffiti de Bansky, à lire comme ironique, tournant en dérision le racisme, et non l’inverse.
Décidément, il est difficile de se faire comprendre un grand public lorsqu’on est artiste. Et les gens ont tôt fait d’interpréter à contresens une oeuvre d’art, quand elle suggère, sans être explicitée : c’est le cas de l’oeuvre de Paul Mac Carthy, sur la Place Vendôme, à Paris, voici quelques jours, vandalisée parce que dérangeante : ce “sapin” avait des airs pas très catholiques, comme l’aurait sans doute dit Brassens en s’en amusant… Les temps ne sont pas au sourire, et l’art fait polémique quand il est soumis au vu et au su du grand public : nos professeurs d’arts plastiques ont du travail : comprendre l’art, cela s’apprend… (Et notre Main Jaune châtellerauldaise reste en tête du classement des oeuvres d’art trônant sur les ronds-points les plus hideuses de France : http://www.lepoint.fr/immobilier/en-images-la-france-moche-les-ronds-points-les-plus-laids-31-10-2013-1750245_31.php)
L’artiste de street art, Bansky, vient d’être victime d’un acte de vandalisme : sa représentation de La jeune fille à la perle, imitation d’un Vermeer, a été détériorée par un jet de peinture noire.
Etrange comportement vandale que celui-ci : quelle est la motivation de ceux qui détériorent, détruisent une oeuvre d’art ? Assurément, l’ignorance.
Et si Le Torchon (et ses entorchonéidés, donc) se lançait dans une enquête sur le street art, et sur l’artiste Bansky : il semblerait que l’homme soit un mystère… Interviewons notre professeur d’arts Plastiques, Madame Marchaland, sur l’histoire de l’art de la rue et demandons-lui ce qu’elle pense de sa réception par le public.
Bansky
http://moquet-col.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article47
Le Street Art
http://next.liberation.fr/arts/2014/09/20/jerome-catz-le-street-art-fait-partie-du-patrimoine_1104005
http://www.slate.fr/story/92923/nuit-blanche-street-art-reconnaissance-marginalit%C3%A9
http://next.liberation.fr/sexe/2014/10/21/zizi-sexuel-victime-collateralle-du-debat-sur-le-genre_1126308
A en croire les réactions des citoyens qui ont signé une pétition pour interdire l’exposition de Zep, Le zizi sexuel, à la cité des sciences, la sexualité est bel et bien un sujet tabou en France, surtout s’il s’agit de l’expliquer aux enfants.
Ce peut être le sujet d’un prochain débat avec les zélèves, débat auquel seront invitées nos zinfirmières et notre prof de SVT, magicienne de la Vie et des choses de la Terre, Mme Vaye. Est-il important -ou non- d’expliquer la sexualité aux zenfants ?
Afin de réfléchir, et/ou de nourrir le débat, petites questions aux grands-parents et/ou arrière-grands-parents, pour savoir ce qu’ils en pensent et pour savoir comment, à leur époque, ce sujet était abordé, peut-être ?
http://next.liberation.fr/sexe/2014/10/23/ca-nous-apprend-la-vie-c-est-instructif_1128188
http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2014/10/21/papa-travaille-maman-nettoie-les-eleves-cp-nauront-plus-cet-exercice-255606
Dans Rue89, on trouve cet article amusant (vous avez dit “amusant” ?) : une maman, dont la fille est en CP, s’étonne (s’insurge !) de l’exercice donné à sa fille, et pour cause ! Il est question de réfléchir à la notion de temps, la simultanéité (diantre, un mot de six syllabes !) et l’exemple donné par l’enseignant est… consternant, il va sans dire…
Non ? 😉
Ah, un mot : les femmes qui travaillent se reconnaîtront dans les deux planches : celle du haut, puis celle du bas : il ne s’agit pas de simultanéité mais de journée bien remplie ! La femme moderne est un genre nouveau : Mondame Martin…
Concluons : quand l’Education Nationale se met à la page (c’est le cas de le dire) et illustre sa page d’accueil du site Eduscol par une photo prise en école maternelle, sur laquelle les petits zélèves sont tous, à l’exception d’une d’eux, noirs ou maghrébins (diversité oblige), les zinternautes se font racistes, polémistes, et le site supprime la photo controversée. Quand les cahiers d’exercices édités pour les zenseignants dans le cadre d’une mutualisation de leurs cours se font sexistes, les parents twittent leur mécontentement (en l’occurrence, si mon fils avait eu à faire le même exercice, j’aurais fait de même, si j’avais su twitter…). Conclusion, qu’il est difficile, pour un Mammouth, d’entrer dans l’ère moderne sans froisser Pierre, ni Paul, ni Jacques…
http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/08/31/une-photo-publiee-sur-la-page-facebook-de-l-education-nationae-cree-la-polemique
http://campus.lemonde.fr/campus/article/2014/10/21/les-jeunes-cible-privilegiee-des-cliches-mediatiques_4509271_4401467.html
(Jet d’encre, association favorisant l’expression des jeunes dans la presse)
http://www.jetsdencre.asso.fr/2013/11/08/jets-dencre-aux-assises-du-journalisme-2013/
Comment les medias voient-ils les jeunes ? Comment les jeunes répondent-ils aux medias qui les rangent un peu vitre à leur goût dans des cases formatées : paresseux, addicts, violents, drogués… “De mon temps” (“à votre époque”, disent les zélèves !), au siècle dernier, c’était déjà le cas. Et certainement était-ce la même chose pour la génération précédente : le jeune n’est paresseux, addict, violent que pour la génération qui l’a engendré… Tout étant relatif, la parole était aux jeunes, aux Assises du Journalisme, voici quelques jours : réalisations de reportages sur les jeunes, sans clichés, sans stéréotypes. A lire.
Et, peut-être, un droit de réponse pour nos zélèves, dans ces colonnes qui, rappelons-le, sont les leurs (mais en période de vacances, on le voit, le Torchon est déserté par nos chères têtes blondes et plutôt brunes) : comment vous voyez-vous ? Quel portrait dresseriez-vous de votre jeunesse ?
http://www.liberation.fr/societe/2014/10/20/les-clowns-qui-font-peur-un-air-de-deja-vu_1125734
Drôles de clowns que ces clowns factices, usurpateurs de costume, voleurs de rire, dont la seule fonction semble, non plus de divertir, mais de semer la terreur auprès des enfants et adolescents… Nous sommes bien loin du clown amuseur public, celui qui suscite l’éclat de rire, par ses pitreries sans fin…
Paul Cézane, Pierrot et Arlequin, 1888)
Le clown, héritage de la Comedia d’elle Arte
Petit rappel, peut-être, de l’histoire du clown : un beau sujet à traiter en Histoire des arts, par exemple…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Clown
J’ai souvenir (nostalgie, nostalgie), d’une pièce de théâtre jouée au théâtre de Bressuire par la troupe du lycée Maurice Genevoix en 1986 : Le paradis des clowns !!! La pièce avait été écrite par notre professeur d’anglais, Jean Maillet. A l’époque, Coluche, clown moderne, venait de mourir… Et s’il se retrouvait au paradis des clowns, retrouvant Chocolat, Pipo, Footit et leur compagnons, que pourraient-ils bien se dire ??? Un très beau texte et, croyez-moi, une mise en scène à faire rie et… pleurer… http://danielle.chantegrel.free.fr/index.php/souvenirs-de-projets/79-pae-accessoires-decor-et-maquillage-de-theatre-le-paradis-des-clowns-de-jean-maillet.html
Maleyni se demandait hier pour quelle raison (crime de lèse-majesté !) j’avais classé son article dans la rubrique “brèves de comptoir” : eh bien, parce que, comment dire, cet article si bien pensant sur le statut de la femme rêvée comme femme au foyer, épouse et mère modèle me semblait mériter sa place au Panthéon de la petite phrase formulée par inadvertance, au hasard de la conversation, sans réelle réfleion… Mais non point, que nenni : Maleyni pense vraiment que la place de la femme est au centre du foyer, et auprès des enfants. Quand celle de l’homme est à l’extérieur.
Grand moment de solitude hier, en séance media, quand il a fallu s’exprimer dans le cadre du débat sur la place de la femme (y avait-il matière à débattre ? Cette idée semble une régression : mais ce n’est pas fini…) : il s’avère que deux de nos journalistes en herbe, deux garçons (évidemment) soutiennent cette idée, selon laquelle l’homme travaille, représente l’autorité (“vous serez d’accord avec moi, M’Dame, que quand le père élève la voix, cela a plus de poids que quand c’est la mère !”), pendant que la femme l’attend en s’offrant une manucure, une après-midi shopping chez Hermès et Chanel, accompagne une amie au cinéma, pour voir le dernier Lelouch (ou le dernier Almodovar), avant de rentrer à la maison se plonger dans les délices d’un bon bain et d’une bonne lecture.
Ah non : cela ne marche pas comme ça, la femme au foyer ! Tatata : au paradis de la femme au foyer règnent l’aspirateur, les gants Mappa, la sortie d’école, les supermarchés, les séries télé : le shopping se cantonne au rayon fruits et légumes du supermarché le plus proche. Môssieur ramène l’argent à la maison, mais dans la vraie vie de nos zélèves, la mère au foyer a quand même un job à temps complet. On avait oublié les zenfants !
Donc, libération de la femme ? Haussement de sourcil de Maleyni, haussement de sourcil de Kinay : oui, oui, la femme peut trouver un travail, un loisir, pour s’occuper (!!), s’ouvrir l’esprit, rencontrer des gens… Après sa journée de farniente… Ou pendant que les zenfants se préparent un avenir en rose et bleu à l’école : les garçons feront des études et les filles… Ah, les filles aussi ? Mais pour préparer quel avenir ? Un avenir de mère au foyer ?
Crispation dans les rangs : notre horde de blondinettes et brunettes trépigne d’impatience, voire d’agacement : quand l’expression “chef de famille” est lancée, c’est un déchaînement de protestations… Enfin ! “Enfin, vous serez d’accord, M’Dame : l’homme, c’est le chef de famille !”
– Mais si tu dis “chef de famille”, tu sous-entend qu’i n’y a pas égalité dans le couple, qu’il y en a un qui est supérieur à l’autre, ose Amélie.
Ca donne à réfléchir, n’est-ce pas ?
Sur ce, récréation… Et, magie du fort à propos, pendant la récréation, Lucile évoque le petit précis à l’usage des épouses et mères de famille, dédicacé à sa grand-mère en… 1941, cadeau d’anniversaire pour ses 20 ans : un bijou, ce petit livre fleurant bon la morale “travail-famille-patrie”, dans lequel on trouve des sujets de réflexion sur la (bonne) place de la femme au centre du foyer, qu’elle illumine par sa dévotion au bien-être de l’époux et des zenfants.
Qui a dit que l’égalité des sexes était un combat gagné ?
http://ela-asso.com/les-evenements/mets-tes-baskets-et-bats-la-maladie/la-dictee/
Drôle de concept, mais nous sommes curieux : dans quelques minutes, direction l’amphitéâtre de Branly pour participer, avec quelques zélus parmi nos zélèves de troisième, à cette dictée. Pas de baskets ? Qu’importe, le parapluie suffira… 😉
Décidément, la demi-journée de réflexion accordée aux enseignants sur le Socle commun des connaissances et compétences passe mal auprès du grand public, à savoir les parents. Mais également les directions de centres de loisirs, les maires. C’est que, quand une école ferme, tout ce petit monde doit contribuer à gérer des enfants libérés…
L’article de nos zélèves ayant interviewé Madame Fontenit, notre chère Principale, sera le bienvenu ce matin : où l’on explique la raison de cette réflexion.
http://www.liberation.fr/societe/2014/10/15/la-demi-journee-de-consultation-des-profs-fait-raler_1122273
J’ai beau avoir cherché, je n’ai trouvé aucun article mentionnant la fermeture de ma banque un jeudi, pour réunion de tous les personnels : la banque a moins mal à son client que l’éducation nationale.