Ne dit-on pas que “les frères et soeurs sont comme chiens et chats ?” , on peut dire que ce dicton est bien vrai, à un détail près : au contraire des chiens et chats, les frères et soeurs s’aiment avant tout. Yannick, alias Kinay, adore sa soeur :  “Moi et ma petite soeur, nous avons une relation très fusionnelle”.

Zoé, alias “Oréo”, nous affirme que son grand frère est insupportable. Elle nous précise également qu’elle voit son frère plus comme son ennemi.

Léa, alias “Léa la blonde”, nous explique qu’elle s’entend mieux avec sa soeur de 11 ans : “Je la trouve plus mature que l’autre”.

Nous savons tout de même que les frères et soeurs s’aiment plus que tout malgré leurs désaccords, disputes, chamailleries et embrouilles. Mais quand il s’agit de faire des bêtises ou de faire des choses interdites, ils forment une parfaite équipe.

LeBavard et Bilou

Petit article d’introduction à un article plus sérieux, plus développé, plus rigoureux à suivre sur le même sujet (dès lundi dans nos colonnes si Amélie et Sidi l’écrivent) : mais que faisaient donc tous nos profs, hier matin, plutôt que de nous faire cours ? A ce stade de l’article, vous vous demandez quel est le rapport avec les banquiers : patience, ce sera pour la chute !

Réponse institutionnelle : ils travaillaient à la refonte du socle commun des connaissances et compétences.

Le soclekwoi ????

Amélie et Sidi ont la réponse, eux qui ont interviewé ce matin, aux aurores, Mme Fontenit, notre Principale, et ont rapporté un document de mille et une pages sur le sujet… Nous attendons donc leur article !

Ce qui nous a intéressés ce matin, c’est de savoir ce que nos zélèves avaient fait de leur matinée libérée…  Florilège de leurs réponses, d’abord timides, puis décomplexées ! Pré-requis : on attendait bien évidemment la réponse : “Je me suis levé, ai fait mes devoirs, et ai composé un article sur Le Torchon”. Vous allez voir qu’on est loin (très loin) de la réalité du monde collégien, du moins georgesandien…

– J’ai dormi tout le matin.

– J’ai dormi jusqu’à 12 heures 30 ! Mais je m’étais couchée à trois heures du matin, puisque je n’avais pas cours le lendemain…

– J’ai dormi jusqu’à 10 heures et demi, et j’ai fait mon espagnol, mon français, me suis occupée de mes petites soeurs qui en ont profité pour se battre… L’après-midi, j’ai fait ma recherche de stage, mes devoirs, et mon sport…

– J’ai dormi jusqu’à 10 heures 30. Ce que j’ai fait après ne devait pas être intéressant, je ne m’en souviens plus… (Bilal)

– J’ai fait la grasse matinée !

– J’ai dormi jusqu’à 10 heures, puis j’ai lu mon roman Silence, qui parle harcèlement, d’enfants qui ne disent pas ce qu’ils subissent, enfin, c’est compliqué à expliquer… (oui, bon, une autre fois ;))

– Je me suis levé à 7 heures 30, j’ai joué à ma console en mangeant des chips, j’ai relu Docteur Jeckyl et Mister Hyde (“trop bien, M’Dame, le bouquin, vous pouvez le refaire étudier à vos 4èmes cette année, vous voyez, je le relis !”) et j’ai fait mes devoirs. (Sidi)

– Je me suis levée à 11 heures et j’ai regardé la télé.

– J’ai fait une vidéo pour mon concours One Direction, pour gagner le séjour à Orlando. (on t’a reconnue 😉

On compte malgré tout deux trois zélèves qui ont su mettre à profit leur matinée, non ? Sur l’assemblée d’élèves interviewée, seuls deux parents auraient manifesté leur désapprobation à la décision du ministère de l’éducation nationale : ceux-là estiment que les profs n’avaient qu’à se réunir sur leur temps de vacances. On répondra à ces parents, qui ont tout à fait le droit de manifester leur désaccord, qu’à Créteil, les fédérations de parents d’élèves, mécontents, ont obtenu du recteur une déprogrammation de la demi-journée prévue un lundi matin : les collègues de Créteil plancheront donc  un mercredi après-midi.

Je conclurai en ironisant : à 11 heures ce jour, ma banque (ainsi que toutes les banques annexes du secteur) était fermée (jusqu’à ce soir) pour cause de réunion de tous les personnels.  Tiens, tiens, on se réunit donc sur temps de travail et d’ouverture habituelle du service aux clients ?

Quant aux vacances des profs…  Peut-être un sujet pour un nouvel article ? Il y aurait tant à en dire…

http://www.lemonde.fr/videos/video/2014/10/08/madame-le-president-doit-on-feminiser-les-noms-de-professions_4502772_1669088.html

Un député sanctionné pour avoir dit “Madame le Président” au lieu de “Madame la Présidente” à la vice-présidente du Sénat, c’est un petit point d’actualité anodin, mais intéressant (n’est-il pas ?) : les zélèves ne manqueront pas de relever qu’on continue, en cours, à parler d’un auteur au masculin, même quand il s’agit d’une auteure (autrice étant le féminin attendu). Parce qu’autrice, comme auteure, admettons-le, sont laids.

Il en coûtera 1400 euros à ce député… pour avoir refusé d’employer le féminin auprès de la dite dame. Mazette ! 1400 euros : la belle amende !

Ecoutez ce qu’en dit, dans cette vidéo mise en ligne par Le Monde, un journaliste spécialiste de linguistique : l’académie française opte pour la masculinisation des noms dans tous les cas (on dira donc madame le professeur et non pas madame la professeure)  sous prétexte que le masculin joue un rôle neutre et, plus intéressant, pour ne pas faire de distinction a priori entre homme ou femme quand on évoque un poste, un titre. Conservatrice, l’académie ?

Tiens, tiens… Mais alors, doit-on dire “Madame la Principale” ou bien “Madame le Principal” ? Que dirait Mme Fontenit de ce petit débat sur le genre des noms ?  En voici, une bonne idée d’interview : non ?