Mai
17
Classé dans (Sports) par Le P'tit Blédart le 17-05-2016

Ce match nommé derby (match concernant deux équipes de la même ville), opposant le fameux Cristiano Ronaldo face à l’équipe d’Antoine Griezmann pour une finale à couper le souffle a réussi son coup.

Il y a deux ans, la même finale a eu lieu (victoire du Réal bien sûr ce sont les best) et avait attiré plus de 46 millions de téléspectateurs. Cette année, malgré l’absence de chiffres, on peut dire (que le Réal va encore gagner) que c’est un succès planétaire suite aux précédents matchs cette saison toutes compétitions confondues, notamment la victoire du Réal Madrid face au F.C.Barcelone lors du célèbre “classico” et la sortie de ce dernier en LDC (Ligue des Champions) face à l’Atlético Madrid. De plus, ces deux grands du football sont de véritables rivaux. Si le “classico” avait attiré plus de 400 millions de téléspectateurs (oui 400 ce n’est pas une erreur), je n’ose même pas imaginer le nombre que cette finale derby opposant ces deux clubs espagnols (les espagnols sont les plus grands téléspectateurs de matchs de foot d’Europe) de la même ville va rapporter. Bon visionnage.

Mai
17
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par PtitBlevin le 17-05-2016

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Il n’y a pas si longtemps que ça, sur la plateforme YouTube, une personne se nommant Math Podcast a réalisé des vidéos sur le thème de la comédie.

Mais la supercherie de ce jeune homme fut découverte par un youtubeur “Le rois des rats” et ensuite dénoncée en vidéo. Mais quelle supercherie me direz vous? Il a tout simplement copié-collé les vidéos d’un youtubeur américain qui s’appelle Motoki sans le dire. Mais quand je parle de plagiat (ce qui signifie prendre l’idée de l’autre sans dire à qui elle appartient vraiment) c’est que dans ce cas là c’est carrément images pour images, phrases pour phrases. C’est “hallucinant” de voir ça sur Youtube où, pourtant, avoir des idées originales n’est pas si difficile.

Seulement à l’image de Cyril Hanouna qui a aussi plagié une émission américaine, ne pas avoir d’idées n’est pas grave pour eux, il suffit seulement de trouver un américain avec une bonne idée qui, selon eux, leur rapporterait pas mal d’argent.

Mais malheureusement pour eux, il y aura toujours quelqu’un qui découvrira leur petit stratagème. Par la suite, le célèbre Math Podcast est allé pleurer sur le web comme quoi la communauté de Youtube était trop sévère avec lui, mais il a tout ce qu’il mérite. Prendre l’idée de quelqu’un, prendre sa vidéo et copier coller des passages, et se faire de l’argent sur le dos d’un autre qui a eu l’idée, c’est quand même grave. Le présentateur TV Conan O’Brien se moque et dénonce le plagiat de Cyril Hanouna dans son émission “Touche pas à mon poste”. Pour ma part, je pense qu’il devrait recevoir une amende car faire quand même de l’argent sur le dos des autres sans même dire que l’idée vient d’eux à la base, je trouve que ça dégrade la réputation des français aux yeux des américains.

Conan O’Brien dénonce Cyril Hanouna :

«Touche pas à mon poste» accusé de plagiat par… par 20Minutes
Le Roi des Rats contre Math Podcast

Réalisé par Florian 3°4

Mai
16
Classé dans (La recherche du temps perdu) par la Vieille Garde le 16-05-2016

Note à destination de madame Dibot: je vais exploser les longueurs réglementaires, je n’ai pas le choix, des ordres venus d’en haut attendent une suite “longue et somptueuse”, je m’exécute, ou j’essaye.

Muni de mon sac de cours, qui était déjà celui que l’on me connait et qui de ce fait porte ses vingt ans de manière fort allègre, lui a mieux supporté ces  années que moi, peut-être car le cuir est déjà mort et moi pas encore? Peu importe. Muni de mon sac de cours, de mon cartable, j’étais là, sur ce parking de gare qui n’était en rien celui des anges (un carambar à qui trouve la référence), le visage et le corps battu par les flots déchainés, des paquets de mer et d’embruns poussés par l’ouragan de vents tumultueux….euh, je m’égare, mon côté Sturm und Drang. En fait il faisait assez beau, dans un air doux et les sons de la ville étaient atténués par la distance qui existe entre la gare et l’artère principale.

Je ne sais si vous l’avez constaté, mais, c’est toujours lorsque l’on cherche un panneau indicateur que l’on n’en trouve pas! Il y en a cependant partout, puisque l’on s’y cogne mais, là, rien. J’entends déjà quelques histrions me dire “vous ne l’aviez pas googlisé”, “vous n’aviez pas l’appli ‘je trouve mon lycée’ sur votre smartphone’, ‘fallait aller sur google map’ ou quelques grotesques inepties de ce genre. Malheureux!!! C’était au tout début du XXI siècle, en 2000, cela n’existait pas! Enfin, si , un peu, mais si peu, et pour moi pas du tout. Je m’étais penché sur mon atlas, mais naturellement, souci d’échelle et à la bibliothèque les encyclopédies et guides touristiques me laissaient dubitatif et sans plan précis. Bref.

Le parking de la gare, toujours lui,  était aussi désert qu’un collège le 14 juillet. J’entrais dans la gare et envisageais de demander des renseignements à l’aimable agent d’une société d’Etat, nationalisées sous le Front Populaire (on révise pour le brevet!), lequel agent se trouvait derrière une vitre et son hygiaphone. Avec toute la courtoisie qui caractérise le Poitevin en goguette, je pose ma question:” bonjour monsieur, veuillez m’excuser de vous déranger, d’autant plus que ma question n’est pas véritablement en adéquation avec vos attributions, je désirais savoir si vous pouviez m’indiquer la direction de la cité scolaire?” Aussitôt, le cher homme s’exécute et avec force geste m’indique une direction. Il y avait fort heureusement, les gestes, puisque je n’avais rien compris à ses propos. Accusant la vitre, obstacle transparent mais bien réel, de cette piètre communication, je pris le chemin indiqué.

Je débutais alors un trajet que j’aurais par la suite bien souvent l’occasion d’emprunter et parvins à la rue principale, le rue Saint Louis, j’ai tout de suite aimé cette rue, une intuition, ou alors son théâtre de style stalinien, j’hésite encore (je renvois au site de la municipalité, qui ne m’en voudra pas, en lien plus bas, normalement à la page patrimoine architectural).

Quelle ne fut pas ma surprise de retrouver ici une “friterie”, c’était donc quelque chose de commun, sur ces terres, en rien une exception! Après avoir noté les différences de style (l’œil de l’historien et du géographe est toujours aux aguets), prenant mon courage à deux mains et profitant de ce que le “tenancier”, jeune, soit désœuvré, je m’approchais pour lui reposer ma question “où se trouvait la cité scolaire?” Là aussi, ce brave garçon se mit à me répondre, avec un vocabulaire, des intonations, qui me firent accroire que je n’étais plus en capacité de comprendre ce que l’on me disait.

Je venais de découvrir le parler “ch’ti”, alors que j’ignorais même qu’il existât. Pourquoi diable n’apprend-on pas aux élèves, que tout le monde ne parle pas français en France? Cela éviterait des chocs tels que celui que j’eus. Pour l’heure, éberlué, totalement abasourdi, tentant de me raisonner, je me dirigeai vers le lycée, je savais enfin où il était, je venais de trouver un panneau indicateur, rédigé, fort heureusement, en français.

Je rencontrai madame le proviseur, apprenais quelles seraient mes classes, me mettais au courant de quelques éléments, tout cela dans un français des plus convenables. Ceci accompli, je repris mon cartable, présentai mes civilités et reprenais bus, train, métro, afin de rentrer en mon doux Poitou, me disant que je n’avais pas eu de chance en rencontrant une ou deux personnes accablées par des soucis d’élocution marqués; mais qui avaient trouvé le moyen de s’intégrer dans la société, ce qui me laissait à penser qu’il y avait là une fibre sociale. J’avais découvert un lycée calme, puisque sans élèves, une ville agréable, avec le soleil et la douceur on ne fait pas trop attention, finalement, naïvement, je me disais que le Nord ne méritait pas toutes les critiques entendues.

Rentré chez moi, je me mis à l’ouvrage et préparai mes premiers cours de lycée, dans un français que je souhaitais irréprochable et soutenu, je souhaitais que les choses fussent parfaites. C’était là ma première erreur, je n’en savais rien alors….

http://www.fourmies.fr/pages/page-patrimoine-architectural-15062015.html

Mai
16
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 16-05-2016

A Verdun, concert de Black M annulé, pour les mêmes raisons -entre autres- que celles qui figuraient sur la pétition poitevine (rappelons que Black M est également invité pour un concert à Poitiers et que sa venue suscite une polémique), sauf qu’à Verdun, c’est l’extrême droite qui a engagé les hostilités.

Intéressant… On en reparle ?

http://www.liberation.fr/france/2016/05/14/concert-de-black-m-annule-audrey-azoulay-denonce-un-ordre-moral-nauseabond_1452658

 

Dans deux mois, la coupe d’Europe se jouera en France. Après (sans doute) la descente de Marseille en ligue 2, la victoire de la France (je l’espère). Pour moi, je pense que la France aurait ses chances. Dans les matchs de poules, la France jouera contre la Roumanie (équipe jouable), l’Albanie (Si on perd ce match, pas besoin de continuer la coupe)et la Suisse (Assez équilibré). Je verrais bien une finale France-Allemagne, donc, deux des équipes les meilleures d’Europe.

Allons voir mes “Collègues” pour leur demander leur avis :

Alexis, N’aissita et Prisca pensent que l’Allemagne ou la France vont gagner.
Famady pense que l’Allemagne va sortir vainqueur du lot.
Ynes est certaine que le Portugal va gagner.
Malgré le roman de Sofiane, je compris que l’Allemagne gagnerait la coupe du monde. Voici son roman : La France ira en finale mais perdra en prolongation contre l’Allemagne à la 96ème minute d’un but de F.Lahm.
Oui, nous constatons que Sofiane adore les romans.
Nous concluons surtout que l’Allemagne a le plus de chances de gagner la coupe d’europe selon les avis.
En ce qui me concerne, je pense que l’Allemagne n’a aucune chance dans la mesure où toutes les compétitions mondiales et d’Europe jouées en France ont été remportées par la France.

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La malbouffe qu’est-ce que c’est ? Petite discussion entre filles : Laila, Prisca, Inès et N’Aissita (quatre gabarits différents, une constante : ça cause et rit -trop- fort…)

Inès : Pour moi, la mal bouffe, c’est la cuisine grasse, rapide et non saine.

Prisca : Quelque chose de rapide, gras…..

Laila : Idem !!!!!

N’Aissita : La malbouffe, c’est ce qui n’est pas sain et moins bon pour la santé.

En conclusion, la malbouffe, c’est la nourriture jugée mauvaise pour la santé ;

Ca, c’est fait, mais la discussion porte sur les conséquences de la nourriture sur la silhouette, puis sur la silhouette en général et nos quatre rédactrices dérivent :

Laila : Eh, les filles j’vais aller avec ma mère chez un spécialiste pour des personnes en surpoids !

Prisca : Non, mais t’es pas grosse, t’es bien comme as !

N’Aissita : Non t’es pas grosse, wsh, le côté positif, c’est que t’as des formes alors que nous, on ressemble à des fers à repasser.

Inès : Non mais c’est chaud maintenant, pour être belle et tout, faut ressembler à Kim Kardashian.

Laila : Non mais j’ai juste envie de perdre un peu du ventre.

N’Aissita : Wsh mais pourquoi ?

Laila : Parce que je n’aime pas ma morphologie…

Prisca : Pourquoi t’aime pas ta morphologie ? Elle est bien ta morphologie !

N’Aissita : J’avoue.

Laila : Peut être que vous avez raison, les filles.

En conclusion, il faut toujours avoir confiance en soi et s’accepter qu’elle que l’on soit.

 

 

Périscope, une application qui domine depuis ces derniers temps, consiste à se filmer en direct et faire partager sa diffusion avec les personnes dans le monde.

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Ce mardi, aux alentours de 16h une jeune femme de 19ans se filmait en parlant d’elle et en disant que les images qui vont suivre allaient êtres très choquantes. Elle a dit qu’elle faisait ça pour montrer aux personnes qu’elle n’allait pas bien et que ce n’était pas pour faire le buzz. Elle disait également qu’elle s’était faite violer et filmer par son ex petit ami et qu’elle se faisait insulter par tout le monde. Pour faire connaitre sa souffrance au monde entier, aux alentours de 16h30 la jeune femme se filme à la gare d’Egly (région parisienne) et elle se jette sous un train en direct. Périscope a choisi de couper cette partie. On aperçoit qu’un pompier ramasse le téléphone à la fin de la vidéo et il la coupe.

Interview pour voir ce que les personnes pensent :

Kelly : C’est n’importe quoi car elle dit qu’elle ne veut pas faire du buzz mais quel est l’intérêt de faire ça devant beaucoup de personnes.

Emile : C’est débile mais en plus filmé c’est pire elle devait aller voir un psy ou porter plainte.

Mme Dibot : Cela ne m’intéresse pas de savoir cela, et certainement encore moins de regarder ce type de vidéos.

N’aissita : Elle  n’avait qu’à zapper ce qui s’est passé et refaire sa vie .

Bouterfas Sofiane 4ème5

Mai
12
Classé dans (Non classé) par jaime le 12-05-2016

Les contrefaçons

La contrefaçon est la reproduction ou l’imitation d’un objet, d’une œuvre… C’est illégal et dangereux.

C’est illégal vis avis du droit de l’auteur, et dangereux car ça peut provoquer des accidents et des blessures ( voiture).

 

Les dangers de la contrefaçon sont par exemple lorsqu’on achète des chaussures contrefaites il y a des risques. Soit elles sont moins bien faites que les vraies, donc leur efficacité sera moins bonne soit elles peuvent se casser rapidement et nous blesser. On sait qu’il existe des contrefaçons de voiture, cela peut engendrer des risques car les voitures contrefaites sont certes moins chères mais en cas d’accident c’est mieux d’être dans une « vraie » voiture plutôt qu’être dans une mauvaise imitation.

 

Les contrefaçons sont interdites par la loi car outre les dangers cela ne respecte pas le droit de l’auteur. C’est considéré comme un délit et c’est puni par toutes les lois internationales. L’amende varie de 100 à 450.000 euros selon la gravité et la quantité de la production.

En cas de fabrication, commercialisation et importation d’une marchandise contrefaite on risque la confiscation des produits en plus de l’amende. Les produits confisqués seront détruits.

Exemples :

Voici l’exemple d’une contrefaçon à la place de mettre la pomme croquée comme symbole sur le dos de l’Iphone il y a le robot  symbole d’Android. Et à la place de marquer Iphone ils ont mis “Gooapple”.

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Voici un vrai Iphone : il y a bien la pomme croquée sur le dos de l’Iphone et il y a marqué “Iphone” au dos.

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Vous allez voir sur l’image en-dessous comment sont détruits les objets de contrefaçons.http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-640x360/public/2015/11/08/operation-destruction-la-douane-dangers.jpg?itok=LMZUE7Dm

Les objets se font écraser par un rouleau compresseur.

Vous pouvez voir sur cette vidéo ci-dessous les risques que peuvent prendre les contrefaçons.

famady(4e5)

Mai
12
Classé dans (Video Games) par jaime le 12-05-2016

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Les jeux vidéo PC, Xbox, PS4…qui sont les plus vendus sont souvent des jeux interdits aux moins de 18 ans. Cela pose plusieurs questions.

Les indications d’âge servent elles vraiment sur les jeux vidéo ?

En ce moment, de plus en plus de joueurs qui ne sont pas majeurs jouent à des jeux interdits aux moins de 18 ans. Par exemple Grand Theft Auto 5 (GTA V), Battlefield, Farcry… Ce sont des jeux très violents où le protagoniste se bat, peut boire de l’alcool, tuer, utiliser des armes de guerre, faire partie de gang, torturer, se droguer… C’est pour cela qu’une limite d’âge a été fixée pour éviter qu’un enfant joue à ces jeux.

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De manière générale, plusieurs niveaux de dangerosité sont définis par les députés. D’un côté les contenus pornographiques, interdits aux mineurs, et de l’autre, ceux faisant une certaine place «au crime, à la violence, à l’incitation à l’usage, à la détention ou au trafic de stupéfiants, à l’incitation à la consommation excessive d’alcool ainsi qu’à la discrimination ou à la haine contre une personne déterminée ou un groupe de personnes ».

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Malheureusement, cela n’empêche pas des millions de personnes d’y jouer. Vous avez peut- être remarqué que les vendeurs ne disent jamais rien quand ils voient des clients qui ne sont pas majeurs acheter un jeu interdit aux moins de 18 ans. Les vendeurs pensent avant tout à leur chiffre d’affaire, de plus l’indication d’âge n’est pas une interdiction, tout le monde peut acheter un jeux violent. On peut aussi acheter des jeux sur internet, là il n’y a aucun contrôle. Enfin, quand on est jeune, ce sont souvent nos parents qui nous achètent ces jeux à noël ou pour notre anniversaire, en tant qu’adulte on ne leur pose pas de questions.

GTA pose des problèmes aux parents car il y a aussi un mode en ligne ; ce mode  les inquiète car leurs enfant peuvent avoir des discutions avec des inconnus. De nombreuses personnes, qui ne sont pas majeures et ayant acheté des jeux interdits au moins de 18 ans trouvent comme excuses que les jeux interdits aux moins de 18 ans sont plus intéressants. Pourtant, cette année le jeu  plus vendu est fifa 16 sans limite d’âge

Si l’on veut améliorer la régulation des jeux vidéo, il faut repenser la philosophie originelle du PEGI (Pan European Game Information), organisation européenne d’information sur les jeux vidéo. Il faudrait aussi renforcer les contrôles et la prévention.

Moi, j’y joue, à Call of Duty, GTA5 sur PS3, une ou deux heures par jour, avec des amis. Je ne trouve pas que ce soit trop dangereux : moi, ça ne m’a rien fait. Que j’y joue ou pas, mon comportement n’a jamais changé.

Kylian

Mai
11
Classé dans (La recherche du temps perdu) par la Vieille Garde le 11-05-2016

Ayant droit à “ma” rubrique, je m’autorise tout, et puis, c’est bien  connu, il ne faut pas contredire les malades, surtout les quadragénaires, ils sont en crise de milieu de vie, si tant est qu’ils vivent jusqu’à 80 ans, ce qui est, certes, possible mais relève aussi d’une certaine confiance en l’avenir. Bref, je ne suis pas in articulo mortis, mais, de nombreux souvenirs affleurent en ma mémoire et le fait que je sois plus souvent en communication avec certains de mes amis oriente particulièrement ces souvenirs vers la période qui me vit exercer en des terres hostiles et lointaines, en des contrées qui relèvent à peine de l’autorité du roi de France, vers ce que l’on nomme encore le département du Nord, plus précisément vers la bourgade de Fourmies, laquelle n’est française que depuis 1659 et le traité des Pyrénées, et croyez moi, cela s’entend encore très bien. Je m’autorise donc à me faire mon propre biographe, il parait que l’on est jamais si bien servi que par soi-même, et vais faire défiler sous vos yeux quelques souvenirs qui feront comprendre à nos zélèves combien le monde change vite. Mon objectif est aussi de révéler les attraits d’un coin de département que j’aime toujours beaucoup, dans lequel je retourne tous les ans (sauf fracture du fémur) et, ainsi, de lutter contre une image particulièrement détériorée dudit coin de département. Regardez, c’est tout au Sud. Fourmies.Afficher l'image d'origine

Ainsi, en ces temps antédiluviens, alors que je n’avais que peu subi des ans l’irréparable outrage, que seuls quelques fils d’argent indiquaient que j’étais plus âgé que les lycéens auxquels j’allais enseigner, je quittai mon Poitou natal et, au terme d’un périple qu’il me faudra narrer ici, j’arrivai, muté sur mon premier poste d’enseignant, à la cité scolaire Camille Claudel, ville de Fourmies, département du Nord, à la frontière de la Belgique.

C’était en été, je venais d’être titularisé, intégrant ainsi l’univers impitoyable de l’Education Nationale, avec toute la candeur et la naïveté qui me caractérisaient déjà. En ce 4 juillet, date de la proclamation de l’indépendance des Etats-Unis, je prenais le train, avec un mince bagage, effectuant un aller-retour de 14h de train sur la journée, pour une courte entrevue dans ce qui allait devenir mon premier établissement en tant que titulaire. Je partis ainsi fort tôt le matin, de Poitiers, arrivais à la gare de Montparnasse, pris le métro, ligne 4 direction porte de Clignancourt, descendant gare du Nord, pour prendre le train corail direction Maubeuge, (carte) dont je n’espérais même pas voir le clair de lune, ce qui, malgré tout, quelques années plus tard, fut fait. Le train cessait son trajet à Aulnoye-Aymeries (carte), ex grande gare de triage, de rang européen, qui, dès le début, montrait que le Nord sinistré n’était plus, pour moi, un sujet d’étude de carte ou de documents pour préparer mon concours, mais, une réalité. Je reprenais à nouveau le train qui s’arrêtait à Avesnes (carte), dont j’ignorais alors les splendeurs architecturales et les bastions, là je devais prendre un bus, lequel s’arrêta, fort heureusement, au feu tricolore, sis à la dextre d’une placette, enherbée et toute verte (j’y reviendrai, dans le Nord, la végétation est toujours verte, y compris le 15 août), sur laquelle se trouvait, tel un OVNI, pour mes yeux de Poitevin, une friterie!

Que ceux qui n’ont pas vu le spectacle de Dany Boon ‘as baraque’ remédient d’urgence à la chose, ils m’épargneront d’avoir à décrire ce qu’est une “baraque à frites” ou friterie. Qu’il me soit uniquement permis d’évoquer la stupéfaction qui était la mienne, jamais je n’avais vu ou entendu parler de quelque chose ressemblant à ce que je découvrais alors et, pendant que le bus reprenait sa route, je tournais la tête, collé à la vitre, ne pouvant détourner le regard de cette étrangeté. Je commençais alors à suspecter quelque chose. Le monde ne ressemblait-il pas au Poitou? Où étais-je en train d’arriver, qu’allais-je faire en cette galère?

Pour qui aime le Poitou, c’est à dire tout individu normalement constitué et sain d’esprit, pas simple d’esprit, (c’est ironique Aloïs, ironique!) une maison est faite de calcaire et couverte de tuiles plates ou d’ardoises. Allez savoir pourquoi, dans le Nord, c’est de la brique et de l’ardoise, au mieux, plus souvent des plaques, de… je ne sais trop quoi en fait. Ce fut un sentiment assez désagréable au premier abord, mon sens de l’esthétique se trouvait offusqué, seul l’usage de la pierre bleue, que l’on utilise aussi pour réaliser le ballaste sur les voies ferrées, trouva grâce à mes yeux.

En revanche, le paysage m’émerveillait, un paysage de bocage, des prairies que là-bas on nomme pâtures, (tout ce qui concerne le langage des autochtones sera abordé ultérieurement, il faut avancer avec prudence lors d’un choc culturel aussi flagrant), la verdure, sous le soleil, là, j’ai eu beaucoup de chance, il faisait soleil ce jour! (en ce qui concerne le climat, ce sera comme pour le langage, plus tard).

Et finalement, j’arrivai au terme de mon périple, le bus me déposant devant la gare, en briques, naturellement. Il me fallait désormais trouver la route du lycée. Je pensais naïvement que mes aventures s’achevaient sur ce parvis de gare, elles ne faisaient que débuter… je n’avais encore parlé à personne…