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Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 11-10-2016

Dans «Madaya Mom», peu de sang, pas d'image insoutenable, mais la puissance des textes, terribles, qui parlent du quotidien d'une famille au milieu de l'horreur.

http://abcnews.go.com/International/deepdive/madaya-mom-mother-struggle-survival-syria-civil-war-42362213

“Avec Madaya Mom de Dalibor Talajic, la maison d’édition de comics consacre à cette mère vivant dans la ville syrienne assiégée, une bande dessinée pour dire au monde son calvaire. Comme celui de milliers d’autres aujourd’hui.

Elle n’a pas de superpouvoir mais la maison d’édition de comic books Marvel, surtout connue pour ses héros musculeux, a consacré à cette mère de Madaya, ville syrienne assiégée, la bande dessinée Madaya Mom pour dire au monde son calvaire.” Le Figaro.

Et voilà : je cherchais, pour mes petits cinquièmes, une héroïne. A l’exception de Jeanne d’Arc (sisi), Catwoman et Wonderwoman, voire Katniss Everdeen, les manuels ne proposent pas de figure héroïque féminine. On peut toujours préférer la blonde Yseult à Jeanne d’Arc (quand même), ou Antigone (mais cette dernière est trop complexe pour des cinquièmes…), Phèdre ? Médée ? Eh bien, pourquoi ne pas plutôt s’intéresser à cette Madaya Mom, véritable héroïne d’un quotidien méconnu pour nous et qui, pourtant,  mérite toute notre attention, ne serait-ce que cela…