Nous avons été accueillis par Armand dans le sous-sol du « 4 » maison de quartier de la Plaine d’Ozon. Il a fait se questionner les élèves sur leur connaissance des Snapchat, Instagram, Facebook et autre.
Rapidement les élèves se sont rendus compte qu’ils ne connaissaient finalement que la face émergée de l’iceberg. En effet, personne dans la pièce n’avait jamais lu précisément les fameuses « conditions légales » obligatoires pour profiter du réseau social. Et pourtant on y apprend que les sociétés sont les vrais et seuls propriétaires de nos données que nous publions (photos, vidéo, messages…), qu’elles peuvent les revendre et les utilisent pour mieux nous connaître…
Choqués par le fait qu’une image qui n’est sensée être visible que 5 secondes reste indéfiniment dans les serveurs de SnapChat, que l’entreprise peut faire ce qu’elle veut avec les élèves ont ensuite travaillé sur les dangers liés à une mauvaise utilisation d’internet.
Beaucoup se sont aussi inscrits avant les âges légaux (13 ans pour Facebook). Beaucoup n’utilisent qu’un seul mot de passe, ne le modifient jamais et certains (Louis par exemple) se sont même fait pirater. A la grande surprise des élèves, il est facile de pirater un compte, la recette se trouve même sur Youtube avec des tutoriels bien fait.
A l’aide d’extrait de reportage, Armand a fait prendre conscience de la possible dangerosité du partage d’info, de photo. On y voit le lien très rapide avec les notions de harcèlement. Parfois ces histoires se terminent par des drames : suicides, déménagements contraints, dépressions. Pire souvent on ne s’en rend compte que trop tard.
Les réseaux sociaux sont donc des outils formidables lorsque l’on paramètre correctement nos fonctionnalités et que l’on fait attention à ce que l’on publie.