Libé du 7 novembre 2016

“Ce lundi, un jeune collectif, les Glorieuses, appelle les Françaises à faire comme les Islandaises : cesser de travailler à 16 h 34 (lire page 3) afin de protester contre les inégalités salariales – puisque les femmes ne sont techniquement plus payées à partir de cette heure-là, pourquoi ne pas lever le camp ?” (Libération)

“Travailleuses, arrêtez tout ce lundi à 16 h 34 et 27 secondes précisément. Posez les crayons. Eteignez les ordinateurs. Claquez la porte jusqu’à la fin de l’année. Car à partir de cette heure, les Françaises – qui ont un salaire de 19 % inférieur à celui des hommes environ – travaillent bénévolement.” (Libération)

Pas sûre que ça marche pour les enseignantes, ce concept : nous sommes autant payées que nos chers collègues, que je sache ? Non ? Oui ? Mes chères zélèves ne manqueront pas, demain, d’interviewer qui de droit à ce sujet : notre établissement est piloté par une femme (THE femme !), madame Fontenit, qui saura nous répondre… Les professeurs femmes gagnent-elles autant que les hommes ? On espère une réponse positive mais, dans le doute, terminer aujourd’hui les cours à 16 heures 34, et laisser nos zélèves attendre la sonnerie de 17 heures sans nous, c’est tentant 😉 (totalement irresponsable ? Mince…)