Les événements récents m’ont amenée à réfléchir aux droits et aux devoirs de la police française.
La police nationale dispose d’un code de déontologie depuis le décret n°86-592 du 18 mars 1986. Ce code est partagé depuis le premier janvier 2014 avec la gendarmerie. Celui-ci est intégré au code de la sécurité intérieure.
Ce code impose au policier d’être “loyal et d’intervenir pour porter aide et assistance aux personnes qui en ont besoin, même en dehors de son temps de service.” Pour moi les policiers sont effectivement loyaux et aident les personnes qui en ont besoin même sur leur temps libre. Ils remplissent donc leurs missions.
Ce code prévoit aussi une “obligation de réserve ainsi que le respect du secret professionnel.”Dans l’ensemble, les policiers semblent respecter les secrets de leur professions.
De plus, “Le policier ou le gendarme est au service de la population. Sa relation avec celle-ci est empreinte de courtoisie et requiert l’usage du vouvoiement”. Le tutoiement de certains policiers est très humiliant car c’est un manque de respect et cette loi n’est pas respectée par la plupart des policiers, surtout lorsqu’il s’agit des jeunes, notamment dans les quartiers populaires. Même l’ancien premier ministre Manuel Valls “jugeait scandaleux“ le tutoiement des policiers.
Nous apprenons aussi que l’agent des forces de l’ordre doit être “Respectueux de la dignité des personnes, il veille à se comporter en toute circonstance d’une manière exemplaire, propre à inspirer en retour respect et considération.” Malheureusement, certains policiers ne respectent pas ce devoir d’être exemplaire, l’affaire Théo en est un triste exemple.
Lorsque la loi l’autorise à procéder à un contrôle d’identité, “le policier ou le gendarme ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou aucun signe distinctif pour déterminer les personnes à contrôler, sauf s’il dispose d’un signalement précis motivant le contrôle”. C’est faux : les jeunes noirs et arabes sont les principales personnes contrôlées selon une étude du défenseur des droits analysée par le journal le Monde. Certains de ces contrôles finissent avec des violences physiques dont plusieurs personnes innocentes sont victimes.
J’ai trouvé que si les policiers respectaient ces lois, ce serait déjà pas si mal.
MARIA